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Lire sa lettre -jointe à cette article- : réveille des débats tus pourtant conséquents dans l’échéance 2012.
mercredi 12 octobre 2011, par
Connu pour avoir des distances envers les deux finalistes des primaires du PS, Arnaud Montebourg vient d’acquérir une stature d’homme politique qui accomplit sa mue acquise tant par les efforts que l’abnégation. Il n’est plus le juvénile député, à l’ombre de la horde d’éléphants imposants, il recèle une lueur d’innovation par son discours qui ne manque ni de cohérence et encore moins d’accessibilité, la compréhension, de larges catégories de la population.
Qu’on le dise : les primaires du P.S. de 2011 sont une leçon éloquente et édifiante dans la pratique démocratique de la société française. Elles dégagent l’image ardente et exemplaire d’une expérience que nombreux partis politiques ne peuvent s’en passer. Elles naissent après la récente victoire aux sénatoriales.
Après avoir montré une vie de couple, d’une France de son époque, avec la journaliste et non-moindre intransigeante Audrey Pulvar. Ce cadre du parti socialiste français a explosé la première primaire d’une organisation qui est l’opposant historique d’un libéralisme qu’elle n’a vraiment pas combattu par le passé ! Et même si le P.S. a gouverné, même au temps du socialisme des années 80, il a privatisé d’une main, tout en instaurant diverses actions sociales, de l’autre.
Ce nouvel homme, d’une gauche plus objective, s’approprie l’identité en présage depuis des lustres, celle de la rupture avec le capitalisme archaïque. Celui qui se renouvelle éternellement en usant du réformisme. Et pourtant arrive à son terme final : la fin de la spéculation qui malmène toutes les formes de richesses.
Montebourg a plus l’ascendance généalogique avec les nouvelles générations « des jeunes indignés ». Comme il recèle des liens directs dans ce qui est l’incarnation d’une offensive au désœuvrement anxiogène de la gouvernance de Sarkozy. Celle qui s’est dévoilée contraire de toutes ses promesses, notamment celle du pouvoir d’achat que seule la crise, à elle-seule, ne justifie guère. Il est la manifestation, car le président français n’a pas hésité de répliquer le concernant, qui fédère nombreuses oppositions à la gouvernance en place et qui aura en 2012 à tenter de garder le pouvoir.
Le vote qui surprend avec cet inattendu 3ème au classement, devançant la précédente candidate ayant disputé face à l’actuel président l’enjeu de cette élection. A ce stade il a ouvert plus large la porte à un débat déjà entamé lors de la course originelle à Six. Dès le premier mardi qui a suivi le week-end où s’est déroulée la présélection des deux postulants à l’investiture du parti, le précurseur d’une "démondialisation" non-encore bien assimilée, s’adresse dans une, déjà annoncée, "lettre ouverte" DOCUMENT JOINT A CET ARTICLE Portofolio ci-bas à la rivalité qu’on ne peut cacher des deux challengers du second tour.
Plusieurs lectures sont fournies par les analystes et dans la fièvre des discussions que la missive va initier, pour ne pas dire imposer, tant l’homme est devenu présent et incontournable. Montebourg attend que se positionnent sur plusieurs propositions de son programme, ceux qui se disputent la représentation d’une opposition qui dispose de nombreux « bons trains » en sa faveur avec le contexte d’une crise diabolique qui refuse de se faire élucider. Avec ses 17% des voix au premier tour, évalués à 450 000 des 2,5 millions de suffrages exprimés lors de la première partition, le poids de ses voix est plus pesant. Dans le sillage d’une gauche en quête d’identité, l’échappée de Jean-Luc Mélenchon a été exprimée comme une inconséquence des socialistes français.
<img411|left> L’ingérence et les influences négatives, dans ce qui est la gauche molle en connivences avec les criminels de guerre et les ennemis de la paix !
Les points essentiels et en exergue de la lettre, interpellent sur les valeurs du socialisme dans son interprétation française qui a fort besoin d’authenticité. A l’heure d’une déb cle historique du capitalisme ne doutant plus de la nécessité de régulation, comme pour réduire à néant son libéralisme arborant une fausse déclaration d’absence d’idéologie et sans mêmes les contraintes légales, des crédits politiques au PS.
En effervescence, les nombreux mouvements sociaux qui secouant les pays ayant ancré d’une manière irréductible des régimes droitiers, sont aussi l’expression d’un besoin : un autre système. Les idées du candide 3ème homme du PS, peuvent grandement indisposer ce qui est la gauche dite « molle » représentée par, avec pusillanimité ou tolérance, François Hollande. Celui que les sondages place au devant de Martine Aubry.
La clarté, la résolution et l’intrépidité qui apparaissent dans ce courrier sont :
1- Projet de VIème République qui comporte : "la fin de l’immunité présidentielle", "l’augmentation des pouvoirs de contrôle du Parlement par des commissions d’enquête libres", ou "l’instauration du mandat parlementaire unique"
2- Le "contrôle politique du système financier", et pour mettre sous tutelle publique les banques et "d’interdire par la loi la spéculation sur l’activité financière".
3- La « démondialisation » basée sur le "protectionnisme européen, social et écologique", est une idée en phase de plus amples explications, provoquant son auto-affinage et une élaboration. Elle suscite le sujet de la guerre économique. Et vise la création de lois "arsenal protectionniste", rappelant le "juste échange" qui est déjà un fondement dans le projet socialiste.
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