Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > conflits, situation, points chauds, monde, international, efforts, (...) > Les chancelleries qui activent pour juguler la crise de Libye

Les chancelleries qui activent pour juguler la crise de Libye

Lueurs de stabilité dans le chaos islamiste emballé par le terrorisme

vendredi 22 avril 2016, par Azouz Benhocine

L’Algérie est le premier pays arabe et africain à avoir eu un de ses hauts responsables arrivé à Tripoli et prendre contact avec le comité présidentiel qui a présenté le nouveau gouvernement libyen. Ce n’est pas une prouesse puisque la porte a été ouverte par des prédécesseurs, dont les pays occidentaux qualifiés pour avoir eu leurs rôles dans la chute de Kadhafi. L’ingérence étrangère qu’on ne cesse de dénoncer est aussi une forme d’aide diplomatique. Elle aide à rendre crédibles les embryonnaires institutions qui prennent forme en Libye.

Avec la poussée des réfugiés et l’avancée du terrorisme en Europe, les minsitres des Affaires étrangères italien, français, allemand et anglais ont précédé, bien tôt, Abdelkader Messahel, le secrétaire d’Etat algérien chargé des affaires maghrébines, africaines et arabes. Mais dans le concert des nations dites « arabes » et africaines, c’est un peu l’avant-garde des appuis aux nouveaux dirigeants qui concentrent les espoirs de la stabilité.

Notre dernier article, évolution situation en Libye.
 En Libye : la responsabilité interne pour l’insécurité
 Libye : Un « conseil présidentiel » chargé de former un gouvernement d’union

A son arrivée, le représentant algérien a fait savoir que le voisin d’Afrique du nord, espère rouvrir son ambassade en Libye prochainement. Notons que cette annonce suit celles de la Tunisie et de certains pays européens qui ont déjà exprimé la même volonté. Les gestes de soutien au gouvernement libyen fondé et pris à bras le corps par l’ONU, sont vitaux au processus en cours.

La barbarie islamiste incrustée dans l’avancée post-Kadhafi.

Le nouveau gouvernement qui n’a pas encore l’aval des élus basés à Tobrouk, a déjà pris ses quartiers dans la capitale Tripoli et activé les principaux ministères. A Benghazi, ville où a commencé la révolte contre la dictature rentière de Kadhafi, le général Haftar a gagné des batailles décisives contre les milices locales, qui se sont converties au terrorisme islamiste.

Les milices libyennes composées de jeunes et seigneurs de guerre qui n’ont pas voulu rendre les armes après la chute de l’ancien régime, sont divisées entre Al-Qaïda et Daesh. En Libye, il y a maintenant des islamistes armés, regroupant aussi des étrangers venus de divers horizons. Surtout des Tunisiens, des Algériens ainsi que des originaires des pays de l’ensemble géographique oriental, d’Egypte jusqu’au Pakistan.

Ce qui est dans le bon sens qui mène à la stabilité en Libye, c’est les déchirements entre les hordes terroristes qui ont commencé. Selon cette source consulter ICI, en langue arabe, les islamistes qui se réclament d’Al-Qaïda ont chassé les éléments qui se revendiquent de Daesh (#ISIS) de la ville de Derna qu’ils ont occupé depuis 2013. La fragilisation des hordes de criminels est aussi entamée sur le plan de la sécurité.

La mobilisation des chancelleries.

Des autres pays de la région, dont les responsables sont généralement dans des situations fragiles, l’Algérie croit aux efforts de Martin Kobler, envoyé des Nations unies en Libye qui a mis sur pieds le gouvernement. C’est aussi la seule solution qui réponde aux agissements des membres du parlement, dont l’isolement mènera va certainement au gèle de ses activités. Les parlementaires, élus en juillet 2014, ne participent pas à la stabilité du pays.

Le noyau présidentiel a réussi à réunir un exécutif gouvernemental en fin de Mars, ce qui a réchauffé les intéressements de plusieurs chancelleries. Les pays européens, le Maroc, la Tunisie, et l’Algérie se sont investis pour que le nouveau missionnaire de l’ONU pour la Libye, réussisse à sortir le pays de la crise politique, qui a des conséquences sécuritaires désastreuses.
Après les Européens qui ont indiqué qu’ils étaient prêts à rouvrir leurs ambassades dans la capitale libyenne, l’Algérie à la diplomatie internationale. Aider les libyens réduirait l’insécurité en Algérie.

Partager sur les réseaux :

Voir en ligne : Notre dossier : Libye

     
Pas de licence spécifique (droits par défaut)

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?