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Ali Charaf Damache condamné à 15 ans, préalablement arrêté et ses attentats évités

Parcours de la haine islamiste, une vie derrière la manipulation des vulnérables

mercredi 31 octobre 2018, par Djamel Damien Boucheref

Ali Charaf Damache est un islamiste algérien, qui s’est endoctriné comme des millions de jeunes détournés par la pseudo-idéologie du "patriotisme identitaire", en la théologie du "djihad", fortement imprégné d’islam politique. Enfant, il avait quitté son pays d’Afrique du nord et a grandi en France. En 2009, il a épousé en Irlande où il séjournait, une blonde originaire du Colorado (USA) appelée Jamie Paulin-Ramirez. Une américaine convertie à l’islam, qu’il a connu sur Internet...

Avant ce mariage, il était sur la voie de préparer des actions terroristes. Mais dès 2010 il est tombé dans le filet des enquêteurs américains qui se sont rendus compte qu’il avait de dangereux projets. Même cette épouse et une autre amie, nommée Colleen Renee LaRose, ont aidé le FBI dans son enquête. Elles ont été des témoins et des éléments qui ont permis de mettre hors d’état de nuire, cet islamo-terroriste qui tentait de réaliser des attentats...

Certains de ses acolytes ont fini actuellement leurs peines. LaRose n’a pas encore terminé son emprisonnement de 10 ans. Paulin-Ramirez a été condamné à huit ans, car elle a aidé l’enquête. Elle les a maintenant passés. Et le plus jeune, Khalid un lycéen qui n’avait 20 ans au moment des faits, a été condamné à cinq ans et les a effectués. La justice américaine avait reconstruit, lors de l’instruction l’affaire Damache, avec méticulosité.

Nous avons publié un sujet l’été dernier sur son cas, après son extradition pour tenter de percer son parcours d’islamiste apprêté à la criminalité ainsi que le destin qui s’est imaginé à lui-même et ce que lui est réservé par les juridictions. Le suivant...

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Il cherchait à recruter des femmes à la peau claire et des personnes qui ne correspondaient pas au profil terroriste traditionnel pour mener le djihad. Ses proies sont :
 Colleen La Rose, une femme de Pennsylvanie qui s’appelait, en ligne (sur Internet) elle-même « Jihad Jane »
 Jamie Paulin-Ramirez, une mère célibataire du Colorado qu’il a épousé
 et Mohammad Hassan Khalid, qui était à l’époque un élève du secondaire honoré du Maryland. Ils ont été tous finalement été arrêtés.

Extradé d’Espagne l’année dernière, Ali Charaf Damache a été condamné mardi, 30 octobre, à 15 ans d’emprisonnement dans une prison fédérale des Etats-Unis, à Philadelphie. Ce membre d’Al-Qaïda, d’origine algérienne et détenteur de la nationalité irlandaise, a plaidé coupable pour les faits qui lui sont reprochés.

gé actuellement de 53 ans, il avait pour pseudonyme pour ses activités en ligne du Net « Theblackflag ». Le principal chef d’accusation qui lui est enjoint est « complot en vue de fournir un soutien matériel aux terroristes ». Mais devant les juges, il est principalement reproché la tentative de recruter des personnes pour qu’elles commettent des actes répréhensibles au service de l’islamisme.

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Les autorités irlandaises ont déclaré avoir été en mesure de suivre les efforts qu’il faisait, par Internet, afin recruter des citoyens américains et européens afin de créer une filière djihadiste. La première avocate américaine assistante, Jennifer Arbittier Williams, a déclaré que la peine est appropriée, précisant qu’il a fallu 9 années pour l’extradition.

Elle a aussi décrit avec précision son cas. « Il s’est attaqué à des Américains vulnérables, à des personnes seules, à des individus qui cherchaient à avoir une appartenance… », selon la déclaration rapportée par les médias. Elle a souligné que les trois conspirateurs qu’il avait recrutés étaient une personne prenant soin d’un parent gé, une mère célibataire et un adolescent isolé.

Il avait aussi organisé une conspiration qui a été suivie par des agents qui l’accusait d’être impliqué dans une cellule terroriste qui voulait tuer le caricaturiste suédois Lars Vilk. Ce dernier avait dépeint le prophète Mahomet comme un chien. Selon les autorités qui ont détecté et surveillé la préparation de l’attentat, l’ont finalement avorté.

Mais cela si, en 2011, la violence ne s’est jamais matérialisée, l’accusation n’est pas complètement retirée. Les juridictions des Etats-Unis ont touché diverses entités en relation avec le dossier de Damache pour l’extrader. La promesse du président Donald Trump d’envoyer des suspects de terrorisme à la prison militaire de Guantanamo Bay, n’est pas appliquée.

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L’accusation de tentative de vol d’identité, pour faciliter un acte de terrorisme international, a été abandonnée. Car comme s’est passé son parcours jusqu’à son arrestation, son attentat pouvait seulement être prévu. Aucune exécution de son méfait n’est établie. Damache s’est aussi défendu, d’après les dépêches et articles des supports de la presse américaine qui ont couvert son procès.

Damashe s’est défendu en lisant une brève déclaration au tribunal. Il s’est exprimé en anglais, avec douceur et avec des paroles fortement accentuées. Il a demandé à être assigné à purger sa peine dans une prison du Nord-Est, pour être aidé par une organisation servant des citoyens irlandais incarcérés à l’étranger, où il peut avoir des visiteurs et où il désire suivre des cours d’anglais.

«  Je suis un fervent partisan de la démocratie  », a-t-il déclaré. Et a rajouté : «  La liberté doit être gagnée par la lutte.  » Il a déclaré qu’il n’avait pratiqué le djihad dans aucun pays et a exhorté les autres à lutter contre les dictateurs arabes. Son avocat a refusé d’élaborer la cassation après le verdict.

Jaime Paulin-Ramirez
Jaime Paulin-Ramirez.

Ali Charaf Damache

Colleen LaRoseColleen LaRose, une femme de Pennsylvanie qui s'est appelée "Jihad Jane", a été condamnée à 10 ans de prison pour complot terroriste.

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Voir en ligne : Notre dossier Terrorisme

     
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