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La revendication du Printemps Algérien est sociale...

Loin de la fêlure islamiste repoussée au-delà des confins !

samedi 23 février 2013, par N.E. Tatem

En 2011, alors qu’en Tunisie se déclencha le mouvement populaire ayant pris à bras le corps le démantèlement du régime maffieux Ben Ali-Trabelsi, les jeunes algériens se sont lancés à des séditions d’une surprenante vigueur frisant la violence. A l’époque on ne s’imaginait pas encore la portée déferlante révolutionnaire, maintenant le cas de la crise syrien donne des frissons

Nombreux politiciens voient dans le Printemps Arabe, une manœuvre du Qatar, de l’impérialisme, d’Al-Qaeda... En Algérie, le 5 octobre est aussi un complot du DRS , des clans du pouvoir etc... disent les mal-intentionnés... Ce manque de discernement nient les révoltes dues aux aspirations profondes des peuples à la liberté et à la démocratie.

C’était, suite à une hausse des prix des produits première nécessité dont le sucre, les produits gras (huile et beurre) et des produits ménagers (savon), la semoule (pain) et le lait, que des jeunes de plusieurs villes du pays se sont spontanément livrés à des jets de pierres contre les policiers qui se sont déployés pour les empêcher de manifester. La réalité parlait exactement du pouvoir d’achat des plus vulnérables de la population qui a été rogné …

Au lieu de compléter et soutenir ces frondes sociales nées de la réalité des prix, les opportunistes de la politique, se sont montrés avec un certain zèle à soutenir un projet, comme imitation de ce qui se déroulait dans le pays voisin, de changement de régime politique. Islamo-fascistes et opposants des chapelles déconnectées du mouvement de révolte clairement ancré dans les préoccupations de la population, escomptaient asseoir leur direction à la tête de la démarche consciente et étendue au niveau des plus démunis du peuple algérien

D’ailleurs sans un moindre regard approprié aux fraîches exigences sociales que des émeutiers d’envergure imprenable se sont donnés d’exprimer, des cercles tapis derrière des machinations sont sortis pour chapeauter ce qui ne leur revenait pas. En concert, politicards et analystes se sont désolidarisés des jeunes préoccupés du coup d’appauvrissement donné à leurs familles.

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Côté médias et en alliance avec les politicards isolés, mais sortant en circonstances exceptionnelles, le dédain qualifia avec indécence, et toute honte avalée jusqu’à la lie, que les histoires de lait, d’huile et de sucre ne sont pas la réalité de la révolte. Même pour le cas de ce qui est « le Printemps Arabe », on nie la volonté des peuples à obtenir « la démocratie ». On avance un projet du Qatar et d’Al-Qaeda… Un mépris !

Même déclenchée au niveau de plusieurs localités du pays et autour des prix désindexés par rapport aux faibles revenus des ménages et leurs besoins primaires, que la jeunesse algérienne avait adopté : « l’impact de la cherté », et que le pouvoir algérien a rapidement rectifié, les opportunistes n’ont pas désarmés…

Mais dépassés les opposants algériens croient en la religion ou bien à détourner le débat contre l’armée. Ne savent-ils donc pas, quelle est la pauvreté frappe leurs opinions ? En fait celle qui a pour cause l’absence de revenus, pour les chômeurs, et la faiblesse de ceux des salariés, cette pauvreté est peut-être communiste, simplement douteuse !

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Voir en ligne : Suite de l’article : Algérie : la paranoïa s’en prend aux syndicalistes et chômeurs maghrébins

     
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