Paradoxe en Algérie ou bien quelque chose d’inachevée ? Que visent désormais les manifestants : l’armée ou son chef ? Et comment osent-ils croire qu’on peut dissocier l’une de l’autre ? Comment célébrer le départ de Gaïd Salah, sans interrompre la mission sécuritaire tant à la surveillance des frontières qu’aux flashs sur le « hirak » ?
Même en répondant à ces questions, il y a un double langage antagonique qui les habite. D’un côté les autorités intérimaires, venues après la chute du (...)
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Articles
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L’armée veut le vote du 4 juillet en Algérie, sans le candidat consensuel du "Hirak"
9 mai 2019, par Djamel Damien Boucheref -
Le clan Bouteflika s’en prend au professeur Aberkane
17 mai 2016, par Djamel Damien BoucherefPour certains analystes une panique du pouvoir de Bouteflika, qualifié désormais en clan présidentiel, le pousse à multiplier les bourdes dans les déclarations et communiqués. Pour d’autres, les vieux mécanismes de liquidation qui ont même habité la mémoire de la libération, sont déclenchés dans les situations d’urgence comme lors du fin de règne qui a commencé. Une nouvelle frappe, à l’intonation correctionnelle, est initiée contre un non-moindre cadre d’un pays dont la société n’a plus (...)
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Genève2 pour la Syrie
11 mai 2013, par Azouz Benhocine3ème année de guerre civile en Syrie, après une contagion de ce qui est le « Printemps Arabe ». 4 présidents de républiques arabes ont rendu les tabliers, sous des révoltes populaires revendiquant les libertés démocratiques. Dont l’alternance démocratique qui, en fin de compte, favorise la dictature pernicieuse car, comme tous fascismes, intronisée par des votes, la théocratie des islamistes.
Le ba thiste d’Irak, Saddam Hussein, a été déboulonné par les américains, sous prétexte (...) -
Tunisie : le système scolaire proie des "salafistes"
10 avril 2013, par Gros EmileIl ne se passe plus un jour en Tunisie sans que la pression des islamistes ne devienne plus imposante et menaçante. Malgré que ce diktat soit contraire à l’intérêt général ou nocif au bon fonctionnement des institutions, il prend de l’ampleur et dégénère en une dictature plus insoutenable que la précédente. Depuis le renversement de Ben Ali en Janvier 2011, la Tunisie vit la contrainte prescrite par les « salafistes ».
De bonne mémoire, le Ministère de l’éducation tunisien avait (...) -
Algérie : Hamrouche puis Bouteflika saluent la vigilance de l’armée
18 février 2014, par Azouz BenhocineAu crépuscule du règne Bouteflika à qui l’élection présidentielle du 17 avril mettra fin, la crainte d’une succession malavisée, grandit chaque jour puisque l’Algérie ne tempère guère ses gàchis. L’atmosphère de la carence d’un remplaçant dont la visibilité peut être rassurante, 50 ans d’indépendance n’ont pas relancé, stabilisé et clarifié les programmes de gouvernance, y compris ceux qui prendront dans 2 mois la relève.
Ce climat a grandi avec l’attaque en règle du secrétaire du (...) -
En Algérie, l’aspiration à l’identité africaine pour la sécurité et la démocratie.
7 mai 2019, par Djamel Damien BoucherefL’Algérie a la double appartenance à l’Afrique et au Monde Arabe. Avec les événements de l’année 2019 qui ont déjà chassé Bouteflika du pouvoir, la question de l’identité est reléguée comme secondaire. Afin de d’abord démettre le système politique qui a favorisé « l’arabo-baàthisme ». Il l’a fait au détriment de la "berbérité" ou bien d’autres dimensions de modernité, comme l’universalité. Les jeunes du "Hirak" (mouvement) algérien ont affaire au personnel politique qui dirige. Mais au (...)
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38 arrestations, des couteaux, des cocktails Molotov et un fusil de chasse à Ghardaïa
11 juillet 2015, par Hugo MastréoLes premières arrestations ont été effectuées vendredi 10 juillet, après les troubles fomentés par des cercles, ou une partie, du pouvoir algérien à Ghardaïa. Depuis des décennies les malheurs qui frappent les berbères d’Algérie restent impunis, voire aussi avalisés par les tendances « baàtho-arabes » du parti unique qui a érigé des « mouhafedh » (commissaires), pour de tels plans et d’autres répressions idéologiques, en institutions d’orientation politique.
Vous trouverez, en fin de (...) -
Ali Ghediri, acerbe sur la crise politique, ne cède pas aux fossés du populisme
28 janvier 2019, par Djamel Damien BoucherefRévélé enfin aux Algériens, le général à la retraite Ali Ghediri a brisé la glace qui le faisait peu connaitre ou déformait ses traits de militaire resté inconnu parmi le personnel du sérail. Par le passé, il était sommé du silence par l’obligation de réserve, alors qu’il suivait les convulsions de son pays. Ce nouveau visage est vite devenu le candidat le plus en vue.
Une pesante médiocrité a déclassifié les partis, et les personnalités, de l’opposition devenue une myriade de (...) -
L’indifférence envers les travailleurs de SONATRACH privés de leur statut de cadres
24 septembre 2018, par Djamel Damien BoucherefL’Algérie a accueilli 23 septembre 2018 les membres de l’OPEC (Exportateurs = Organization of Petroleum Exporting Countries), dans le cadre d’une concertation pour tenter de maintenir, sur le marché international, le prix du baril du pétrole à un niveau convenable. Déjà en ce septembre les tarifs oscillent à 80$, sans plafonner risquant d’aller en ascension. Ici bas, parmi les travailleurs, le plus légitime, pourtant consacré par un décret présidentiel attend d’être appliqué. Parce qu’il (...)
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Professeur en Algérie, Mira Moknache harcelée par la justice du téléphone.
16 février, par Djamel Damien BoucherefUne nouvelle insulte politisée est en vogue en Algérie. Elle est généralement proférée, par les partisans du régime "militaro-bureaucratique", exprimée à l’égard des opposants qui ne voient pas de perspectives à leur patrie. Espèces de "normalisateur", sous-entendu avec Israël. Ou bien "vendu de soutien à Amira Bouraoui". Elle résonne comme serviteur, anciennement harki, de la "main étrangère", exprimée en traîtrise. Mais elle sert seulement aux adeptes et clients du pouvoir de Tebboune, pour accabler les citoyens qui rejettent le monopole des successeurs des nationalistes. Que sont les issus de l’ENA, chevronnés en bureaucratie et ayant déjà été larbins des corrompus faux-moudjahidine de la libération.