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Le plus grand terroriste algérien court toujours et, grâce à l’impunité, publie ses aveux

Abdullah Anas était à l’étranger au temps de la décennie noire, mais qui a idée de son rôle ?

dimanche 10 février 2019, par Djamel Damien Boucheref

Le livre de l’année 2019 en Algérie n’est pas de Sensal, Daoud, Ammari, Benfodhil ou Boudjeddra. C’est même le plus grand guerrier des "Arabe-afghans" qui le signe, au détriment de la justice de son pays surtout. Son auteur a côtoyé des icônes d’Al-Qaïda. Il a le toupet de retracer, car acteur ayant directement eu la main à la pàte, de ce qui est la "décennie noire" et les arcanes terroristes. Les voyous qui assument leurs prières ne s’offusquent pas que l’islamisme est téléguidé par la CIA, au contraire ils l’avouent...

Abdullah Anas est l’une des figures les plus ouvragées du terrorisme islamiste en Algérie. Malgré qu’il a rejoint en 1983 l’Afghanistan, comme organisateur des réseaux, il reste inconnu, peu cité et jamais son cas n’a (pas été) gêné. Il défend sa vilénie, contrairement à Ali Belhadj, Abbassi Maddani ou bien même Nahnah, considérés en commanditaires matériels, de ce que les complices désignent par « violence politique ».

Par contre l’oubli de ce type est dû aux pléthoriques opportunistes qui utilisent cette insécurité théologique, comme leur « dada », afin de se valoriser, se déclarer professionnels et même en écrivant des livres, sans vraiment donner des indications qui a fait quoi ? Et qui est qui ? Etonnamment ce combattant de vieille date, avec d’autres encore, n’est pas tellement évoqué dans les affres commis contre le peuple algérien.

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En dépit de son livre, coécrit avec Tam Hussein un publiciste du terrorisme comme Khashoggi, paru à Londres en fin d’année 2018, intitulé My Life on Jihad, from Algeria to Afghanistan (ma vie dans le djihad depuis l’Algérie jusqu’en Afghanistan), il demeure très peu patent, dans les milieux et esprits qui s’intéressent à la pire hécatombe de l’humanité, la « décennie noire » qui s’est déroulée en Algérie.


Une pose avec le sourire.

Par ailleurs, comme Bouteflika, l’ancien parti unique et ses réconciliateurs adoptent bien ses profils, pour étouffer des velléités d’alternance. En effet, comment expliquer l’arrivée des prédicateurs islamistes, la construction incontrôlée des mosquées, le noyautage des écoles et d’autres programmes, alors les décideurs fermaient les yeux ?

Cet algérien est le gendre d’Abdullah Yusuf Azzam, le vrai fondateur du terrorisme international. Ce Palestinien était historiquement le mentor d’Oussama Ben Laden, avant que ce dernier lui succède. Titulaire d’un doctorat d’Al-Azhar, ce qui lui vaut d’être un érudit, au même titre qu’El-Ghazali qui officiait en Algérie, el-Karadhoui et moult consorts des cheikhs.

L’Algérien, en épousant la fille du vrai chef des escadrons arabes en Afghanistan, devint le commandant du second bureau des services à Peshawar. Le « check-point » entretenu financièrement par les dons des mosquées dans le Monde, l’Arabie Saoudite et d’autres régimes musulmans ainsi que la CIA. Les camps d’entraînement qui endurcissent les Moudjahidines venus des terres d’islam. Où le contingent algérien est le second, en nombre, après les afghans.

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Dans ces hauts lieux où les moudjahidine, venant du Monde, sont formés, équipés et dirigés sur une faction sur le sol afghan, les chefs, comme Azzam, vivaient en famille. Lequel avait déjà des projets d’unification des combattants arabes et musulmans, pour, surtout et d’abord, combattre en terre d’islam. Il a instruit et commandé des milliers, avant d’être abattu dans un attentat à Peshawar en 1989.

C’était l’année où l’Algérie votait sa 1ère constitution pluraliste et fut aussi le premier pays dans le Monde, bien avant la Turquie, à légaliser des partis islamistes en dépit de l’article 41 de la constitution qui est toujours en vigueur. Le retour au bercail, pour Anas et les « Afghan-algériens », assignait nombreux imams et islamistes, comme Nahnah, à faire les voyages de rapatriement. Donc à son retour en Algérie, il devint membre du bureau de l’ex-FIS dissout et se fait élire député en 1991.

Même présent dans l’esprit des services de renseignement et de sécurité du monde, il revient souvent, sur sa décennie passée dans la lutte afghane. Anas reste fidèle à ses crimes. Et se vante publiquement, sur les plateaux et pages et médias arabes comme dernièrement sur des chaînes du Moyen-Orient, qu’Ahmad Shah Massoud, que vénèrent les occidentaux, et celui qu’ils honnissent aussi, Oussama Ben Laden, soient parmi ses anciens camarades de combat.

POUR CEUX QUI S’INTÉRESSENT À LA DÉCENNIE NOIRE : voici un document du New York Times, en anglais.

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Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

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