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Relations sino-africaines sous contrôle occidental

Guerre économique entre chinois et occidentaux.

mardi 24 avril 2012, par N.E. Tatem

C’est à partir de 2010 que la Chine devient le premier partenaire économique de l’Afrique détrônant les Etats-Unis. Le décollage économique de Pékin et des autres pays Brics (Inde, Russie, Brésil, Afrique du Sud) bouleverse la donne économique mondiale. C’est pour cela que les présentations des relations sino-africaines, outre de les avancer caricaturales, sont passées au peigne fin par les anciennes puissances occidentales. Afin de freiner l’expansion chinoise en Afrique, tous les arguments sont bonnement faits.

Prochain article : LES RAPPORTS SINO-ALGERIENS, DE QUEL MODELE TIENNENT-ILS ?

Et à l’instar de tous échanges existants dans le monde, l’impact de cette coopération sur pauvreté locale n’est pas mécaniquement positif. Pourtant une réalité s’impose cependant,. Depuis que cette présence asiatique sur le continent noir existe, avec une ampleur que d’autres étrangers ne font pas, la croissance économique africaine est plus probable que par le passé.

[application] Les Chinois en Afrique

L’essor chinois ne fait aucun doute. Voilà quatre décennies que le pays de Mao, encore dirigé par un PC (Parti Communiste), engrange un développement multipliant à plus de 10%, chaque année, ses investissements. Par ailleurs, les efforts africains de leur côté qui tendent à dépasser la décennie à plus de 5% de croissance, semblent s’accommoder avec la nouvelle coopération. Et c’est ce qui ne convient aux pays occidentaux.

Et mieux encore, qu’avec les anciennes relations avec les pays capitalistes occidentaux, le marché africain était sous-estimé. Les chinois outre qu’ils quêtent des transactions à leurs productions qui explosent, ils sont aussi tentés de trouver des matières premières qui était, par le passé, le seul objectif des européens et américains.

Ils arrivent sur le continent africain, dans le contexte où les pays du continent ont consolidé leur indépendance des anciennes métropoles coloniales européennes. Et leurs cadres ou gouvernants se montrent plus préoccupés de sortir du sous développement, qu’il y a quelques années, quand ils étaient souvent poussés, notamment par les démarcheurs et représentaux commerciaux, à prendre des quotte-parts financières des contrats.

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Les africains, populations et dirigeants, ont saisi que tout partenariat doit obéir à des intérêts communs. Par le passé, les formules souvent faites aux accords d’échange présentaient d’énormes failles de corruption et de détournements. Ces dernières souvent initiées par les occidentaux dont les pratiques bancaires étaient connues comme opaques et les concurrences entre les pays travaillant en Afrique, tenant à un néocolonialisme hégémonique, ne reculaient devant rien.

Les convoitises de partenariat avec l’Afrique sont devenues, le moins que l’on puisse remarquer, plus compétitives. Les pays émergents BRICS, imposent de nouvelles relations dans le Monde. Particulièrement la recherche de la pérennité des échanges. Ce qui ne permet plus désormais de fermer les yeux sur la gouvernance classique qui offrait à nombreux dirigeants africains de jouir personnellement de subsides, illégaux et dissipés. Sur tous les contrats, des fonctionnaires véreux et peu enclins de céder sur leurs intérêts personnels devant ceux de leur propre pays, des détournements. Combien de scandales distinguant que des dirigeants africains détournant des richesses ont été révélés en occident ?

Un bras de fer, somme toute naturel, entre rivaux est actuellement en place entre pays occidentaux et le nouveau partenaire chinois. Les premiers traînent le lourd boulet d’avoir fait du continent noir leur poubelle des déchets industriels. Et les seconds, quoi qu’on pense, restent à découvrir et à identifier. Autour de l’enjeu des ressources énergétiques (pétrole), après les phosphates surtout les produits ferreux, le challenge entre chinois et occidentaux est plus exacerbé.

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C’est WikiLeaks qui révèle, à son habitude de surprendre, que la Chine en Afrique, est une menace pour les intérêts américains, dénonçant un usage des forces dominatrices anciennes. Les services secrets américains sont sur le qui-vive, pour détecter et dénoncer toutes dépravations des relations sino-africaines, qui-t-à les fomenter aussi. Afin de montrer que le partenaire asiatique ne respecte la légalité des cadres d’échange.

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