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Coronavirus : l’essentiel sur un mystérieux

Symptômes dits "SRAS" aux complications mortelles

mercredi 5 juin 2013, par N.E. Tatem

Le Coronavirus a repris du service en 2012 en Jordanie. Et s’est depuis propagé, à partir du mois d’avril 2013, à plusieurs autres pays du Moyen-Orient dont l’Arabie saoudite et le Qatar, où on dénombre une dizaine de décès. Auxquels se rajoute le décès d’un français qui séjourna dans la 1ère monarchie. Se manifestant en « SRAS », il sème une panique, alors qu’en-est-il exactement ?

Le générique « SRAS » (le syndrome respiratoire aigu) sévère est connu chez les animaux. Il devient « SRAS-Cov » chez les humains. En 2012, l’OMS a signalé qu’il reste un inconnu, tout en précisant que 49 personnes ont été infectées depuis Septembre, dont 27 d’entre elles sont mortes.

Il est désigné par « SRAS-CovN » du fait de sa réapparition au Moyen-Orient, d’ailleurs sans que des mutations majeures permettent de le différencier de ses caractéristiques originelles.

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Il s’agit d’un virus à l’origine des cas de « SRAS-Cov » détectés, exactement en 2002 en Chine où il a aussi créé un affolement. Les gens vivaient avec des masques sur les visages, et cela n’a pas empêché sa transmissibilité. Le bilan, du 1er novembre 2002 au 1er juillet 2003, est de 8 096 cas de maladie recensés et 774 décès en Chine.

Puis en 2003, dans l’hôpital français à Hanoï au Vietnam, un américain est le 1er malade à en être porteur en dehors de la Chine. Il a vite infecté le personnel médical qui le soignait dont le docteur Carlos Urbani. Ce dernier, travaillant à l’OMS, a identifié les symptômes spécifiques, et dont il est lui-même mort après 29 jours de son inoculation.

L’OMS mène une veille afin de traquer le Coronavirus, et son impuissance travaille avec l’alerte, de manière à suivre les cas signalés. On peut du moins savoir :

 1- Qu’il est transmissible d’humain à humain, par les voies classiques d’une toux ou d’un éternuement, ainsi que par la forte exposition comme pour le personnel médical.

 2- Les symptômes du SRAS sont comme ceux d’une grippe ou d’un rhum, dont la fièvre. Auxquels se rajoutent des douleurs musculaires et des frissons. La nouvelle version « N-cov » est moins contagieuse, selon les chiffres, que la souche première.

 3- Les voyageurs du Moyen-Orient porteurs ont été identifiés en Tunisie, France, Allemagne et Royaume-Uni. Avec très peu de transmission de l’infection entre les individus qui n’ont pas visité cette région du Monde. L’interaction est limitée donc aux voyageurs, même après leur retour.

 4- Les symptômes sont souvent très communs d’une maladie respiratoire. Cette dernière peut être considérée grave, dès lors qu’elle est accompagnée de fièvre supplémentaire, de toux et des difficultés respiratoires. La présence d’autres pathologies, sur un même cas, multiplie les symptômes avec des troubles gastro-intestinaux, comme la diarrhée. Ou bien l’élimination de tous signes.

 5- L’OMS n’a pas fait de restrictions de voyages vers les pays où des infections ont été signalées. Cependant, il est important d’éviter tout contact étroit avec des personnes qui présentent des symptômes de la maladie. Les viandes non cuites ou insuffisamment cuites, les fruits et légumes non lavés et les boissons avec de l’eau non sont déconseillés

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