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L’Algérie rentière lance son agence d’études stratégiques.

"La haine de soi" où l’interdiction de critiquer la médiocrité.

mercredi 27 mai 2020, par Djamel Damien Boucheref

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La bureaucratie en Algérie manipule l’armée. Elle impose un diktat dit neutralisant de supposés ennemis de la patrie. Le détournement des biens publics se partage entre officiers de l’institution militaire et de véreux responsables civiles. Dès qu’un appartement, un terrain ou une villa est pris, vite s’opère sa revente. Le nouveau propriétaire n’a rien à se reprocher. Le titre de cession originel émis par les services d’Etat, des domaines, ne mentionne pas son patronyme.

Cette alliance au sommet va au-delà des signataires des actes publics et hauts gradés accaparateurs. Elle nuit à l’esprit d’une république. Le fils de Tebboune, associé au dealer des 713 kg de cocaïne dit Kamel El-Bouchi, a été jugé et libéré, avec de tels recèles de lots de terrain. Ils sont des dizaine milliers, de rentiers, à s’enrichir par ce parcours. Des biens, au cœur d’Alger et dans les quartiers huppés, ont été donnés même au dinar symbolique.

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Chafik Mesbah, le directeur fraîchement installé à la tête d’un prestigieux établissement lié au président, a, selon le site Algérie-part, vendu une villa au corrompu Saâdani. Sous Chadli, il en a été bénéficiaire. Quand le grand partage entre bureaucrates des biens publics a été mis au point, des centres de santé ont été détournés. Et des pans entiers d’école, sièges d’entreprises et de terrains agricoles ont chapardés.

L’Algérie peine à rejoindre le peloton des pays émergents. L’indigence de la production de son intelligentsia, y compris les discours des élites modernistes, démontre les recettes d’usage dans diverses sphères. L’insulte quasi quotidienne adressée à la diaspora, qui vit « dans son confort » en occident, nous apprend moult malveillances. Et il faut les comprendre…

La plus usitée est formulée ainsi : « la haine de soi » qui est dite envers la critique accusée de désamour pour la mère patrie. Or à lire Boualem Sensal, Mohamed Sifaoui ou bien Kamel Daoud qui ne cessent de crier contre les facettes des obscurantismes, on mesure l’ancrage de ces malfaisantes crédulités. Les tenants du dévoiement de la personnalité nationale agissent en « inspecteurs idéologiques », imposant leur démoniaque domination.

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Le plus grand pays d’Afrique, par ses dimensions, cherche, avec la colère populaire, à se relever pour sortir du climat fomenté par l’ex-parti unique et son dernier rejeton Bouteflika. Mais sans la restitution des richesses volées (capitaux et immobilier), le jugement des générations de la « voyoucratie » qui a germé par le parti unique du duo « Mehri-Messaâdia » et les actuels ambitieux cyniques, quelle légitimité ?

L’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, présumée par Abdelmadjid Tebboune et déclarée à l’ouverture, le 9 février, du sommet de l’Union africaine (UA) de février 2020, a été créée en vertu du décret 20-42 du 11 février 2020. Mais de quelle idée, philosophie et idéologie relève une telle institution ?

Puis son DG a été installé le 20 avril, Chafik Mesbah qui est un homme du sérail et politologue, au parfum des arcanes du pouvoir, tenues sous monopole par des forces occultes traversées de fausses traditions du nationalisme mensonger. D’emblée, il faut revenir à la procréation originelle d’un appareil dont la vocation augure la quête de rayonnement de l’Algérie, notamment en Afrique.

Or ce qui est prenant, c’est que l’Algérie dispose vraiment de valables atouts pour doter sa production manufacturière naissante d’un marché ainsi que son agriculture. Ce dernier domaine de l’exploitation de la terre a des signes probants d’équilibre, du fait d’une pluviométrie généreuse, ayant abordé son cycle de mousson dont nous avons analysé l’évolution depuis ces dernières années.

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Un passage du communiqué de la présidence, daté du 9 février, fixe la vocation et même les modalités : « … la participation à l’élaboration et à l’exécution de la politique nationale de coopération internationale dans les domaines économique, social, humanitaire, culturel, religieux, éducatif, scientifique et technique… », ce qui relève du regard vers le continent africain.

« … ainsi que la promotion de l’utilisation des compétences nationales à l’étranger, l’établissement de relations avec la communauté scientifique et les hommes d’affaires algériens établis à l’étranger, la promotion de la coopération avec les instances étrangères similaires, en plus de la réalisation d’études de veille stratégiques dans son domaine de compétence… »

La malfaisante bureaucratie algérienne qui corrompe les militaires a été un vrai danger pour la stabilité du pays, pourra-t-elle être pour un modèle rayonnant sur le continent africain ? Est-elle seulement critiquable pour son retard ? La prouesse pouvant apporter des solutions aux Africains, dont l’essor est déjà amorcé avec la présence concrète de la Chine, connait déjà sa voie.

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