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Facebook déserté, Twitter en hausse

Peut-être que c’est l’effet de la saison estivale, dans quelques mois nous verrons mieux !

lundi 12 juillet 2010, par N.E. Tatem

Au centre des idées tendances de l’heure, les réseaux sociaux du Web sont désormais les sites les plus visités. Leur fréquentation est sans cesse en augmentation, de part "une certaine innovation" dans leurs activités propres et tous les usagers d’Internet en sont jusqu’à là appàtés par les prestations d’échange qu’ils mettent gracieusement en ligne.

L’économie seconde, après les individus, à s’y mettre désormais sans rel che, constate que sa clientèle et partenaires potentiels y sont pleinement, avant elle. Les acteurs économiques, tous secteurs confondus, abondent à donner ampleur à leur présence. Et c’est bien sûr le fer de lance de la publicité qui trouve une nouvelle mine d’or. Aussi les moult applications, enjointes à ces réseaux, trouvent aussi leur business comme l’élevage d’une poule pondant des œufs d’or.

Facebook constitue l’objet virtuel de toutes les convoitises, avec le demi-milliard d’utilisateurs dans le monde et 5 millions en France. Après avoir pu être premier des réseaux, assez rapidement avec l’ancrage dans les mœurs culturelles de la pratique d’Internet, de prise de contacts et de partage. Cette plateforme, que Twitter talonne de plus en plus et chaque jour davantage, est devenue la Mecque des solitaires, des ambitieux, des conviviaux, des polémistes et aussi des fondateurs de nouvelles consciences. Même si ces derniers, les philosophes, s’en balancent de leurs existence et impact, puisqu’ils constatent que leurs idées sont véhiculées à la vitesse de la lumière par des adeptes connectés souvent jusqu’à l’addiction, ils ne comptent pas, surtout eux, courir à la traîne de la vague universelle.

Avec les dernières nouvelles concernant Facebook et publiées par son site consacré à l’analyse « Inside Facebook », un constat de revirement de situation se dégage. Il n’y a que 320 800 nouveaux membres actifs ont été recrutés en juin, ce qui équivaut logiquement que seuls les nouveaux inscrits et s’étant bien connectés à Facebook pour la première fois en un mois. Du moins ce qu’on peut comprendre par « nouveaux membres actifs ». Pendant le mois précédent, de mai, 7,8 millions de nouveaux membres actifs ont été enregistrés. Et là il s’agit d’une chute vertigineuse.

Selon le site françaisEureka Presse, le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a déclaré récemment qu’il a comme objectif d’atteindrele milliard de membres avant deux ans, c’est-à-dire en 2012. A cette échéance le chiffre d’affaire du réseau social devrait dépasser le milliard de dollars, selon des estimations concordantes. Selon Reuters, en 2009, Facebook aurait dégagé plusieurs dizaines de millions de dollars de bénéfices. Pour d’autres sources il s’agit de quelques centaines de millions. Nonobstant, Facebook mise actuellement sur les pays où il est peu présent : la Russie, la Chine, le Japon et la Corée du Sud.

Cet indicateur, signalant un recul, s’appréhende pour certains comme un essoufflement ou une saturation ? C’est-à-dire à force d’usage, on ne tire plus le plaisir et l’utilité. Ou bien à force de ratisser large, le plein est fait des utilisateurs ciblés. Un brin d’alarmisme ressort de cette dernière donnée, à laquelle se rajoute 253 840 membres ne sont pas connectés du tout pendant le même mois. Ils sont parmi les plus ciblés dont l’ ge se situe entre 18 et 44 ans. Cette catégorie représente 70% des 125 millions d’usagers actifs recensés aux États-Unis. Le gros de la désertion est le fait des femmes (- 100 060 connexions) et des hommes (- 73 560 connexions) de 26 à 34 ans.

Avant de croire à une quelconque trêve estivale, du fait des vacances, qui peut être l’origine de ce tassement. Nombreux spécialistes de la communication, particulièrement l’observatoire « Inside Facebook », attribuent ces défections aux dernières polémiques sur le respect de la vie privée.

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