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Yémen : Les femmes ripostent en une « Journée de l’honneur et la dignité. »

Les insultes du président Saleh à l’égard des femmes multiplient les engagements pour le destituer.

lundi 18 avril 2011, par Hugo Mastréo

Des milliers de femmes yéménites ont manifesté dans plusieurs provinces du pays pour riposter à l’intervention du président Ali Abdullah Saleh qui ne reconnait pas à la gente féminine le droit l’expression. Leur déniant le droit de participation au mouvement contestataire de son pouvoir. Il a proféré des attaques, mais encore une fois pressé par la rue, il s’est rétracté... Son éviction est une question de jours, car le mouvement est d’une ampleur à ne pas se laisser mater !

Par le passé, en 2010, la femme yéménite s’est faite bien entendre à propos de l’ ge du mariage, pour qu’il soit fixé au minimum. Elle avait étonné de sa conscience, sur ce sujet, pourtant à l’époque l’expression contestataire n’était pas encore imaginée. Et dans le cadre des récents évènement pour la démocratie, elle a riposté à une une attaque du despote Saleh, qui lui a recommandé de rester loin du soulèvement !

Tawakel Karman est l’une des principale dirigeante de l’organisation locale “Femmes journalistes sans chaînes” a été interpellée dans la nuit de samedi à dimanche à Sanaa. Lors du dimanche, elle était dans la prison de la capitale. Elle est l’une des figures marquante du Printemps Arabe, dans une indifférence de beaucoup de médias, y compris la chaîne Al-Jazzera qui pourtant a montré un soutien qui reste à mesurer.

VIDEO CONCERNANT TAWAKEL KARMAN

Dans son bref discours déclamé dans la solitude du cercle de ses partisans, le despote président qui tient depuis plus de 3 décennies la présidence, a dit que les femmes qui protestaient contre son régime violaient les normes culturelles yéménites. D’après cet indécrottable et illégitime Raïs, semblable aux autres qui président aux destinées de plusieurs pays arabes, la tradition interdit aux femmes de se mélanger les hommes qui ne leurs sont pas des parents. Il a appelé ce comportement comme contraire à l’Islam et a conseillé aux femmes de rester à la maison.

L’opposition organisé dans le « bloc du Yémen » a rejeté remarques cette atteinte aux droits civiques des femmes. Insistant que l’islam accorde pleinement aux femmes le droit de manifester.

Pendant plusieurs semaines que le soulèvement pour chasser ce despote, ne s’est pas arrêté. Récemment, les femmes sont devenues plus nombreuses et présentes dans le mouvement social qui ébranle le règne de Saleh. Ce dernier s’est permis d’accuser l’opposition d’utiliser les femmes et les jeunes pour promouvoir leur revendication, qui, dit-il, n’est pas d’un grand bien au Yémen. La jeune leader et éminente militante issue de la presse, Tawakkol Karman qui s’est fait une renommé ces dernières semaines, a déclaré Saleh a été choqué de voir des femmes mènent la révolte aux côtés des hommes. Ce qui montre l’adhésion de toute la population.

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Depuis son court discours, les femmes ont défilé dimanche à la capitale Sanaa et dans les provinces de Shabwa, Dhammar, Baitha, Taiz et Ibb. Montrant comment leur colère envers ce qu’elles considèrent une insulte en règle à leur dignité. Nasser Raiof, une autre militante qui a participé depuis mars aux manifestations, a répliqué ce dimanche dans la marche de Sanaa : « Beaucoup de femmes ont évité de participer aux protestations. Mais depuis l’attaque verbale de Saleh, nous ne pourrons pas rentrer à la maison. Nous continuerons de protester jusqu’à ce qu’il soit contraint de quitter la présidence. »

Mohammed Sabri, un autre responsable du bloc, plus consterné a aussi répondu aux propos du Raïs : « Saleh parle de la pureté des manifestations en agressant les femmes. Ce qui indique claire que son régime oppressif ne respecte pas les droits d’expression. Et souhaite que les femmes soient dirigées par des hommes en tout temps »

Même la coalition conservatrice tribales du Mareb et Jawf a contre-attaqué concernant les droits des femmes, affirmant que : « la culture tribale a toujours donné aux femmes le droit de mener le même combat que les hommes. » Pour Ali Obaid, un autre membre de la coalition. « Les femmes yéménites mener la révolution yéménite et les hommes suivent. »

Notons que malgré que le Yémen est devenu fief d’Al-Qaïda, avec une hibernation des groupes terroristes du Fascislamisme, le rôle des islamistes est resté en deçà de ses ambitions. La revendication démocratie échappe à son idéologie.

Obligé de se soumettre à cette nouvelle donne, le président Saleh a rencontré un groupe de femmes selon l’agence étatique d’informations « Saba ». Laquelle a tenté d’identifier les manifestantes, comme celles qui ont participé à une réunion. Finalement l’agence Saba a exprimé « sa reconnaissance et son encouragement, tout en faisant part du soutien du président pour les femmes... »

L’agence a tenté de justifier les dires du président, pris une chasse par des constations, concernant les femmes yéménites, rapportant d’autres propos : « Lorsque nous avons parlé sur le mélange des manifestants, c’est à cause de notre inquiétude au sujet de nos filles, soeurs et mères de foule et les anarchistes. »

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Voir en ligne : Notre dossier Yémen

     
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