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Les féministes et les démocrates algériens auront une pensée particulière, en ce 15 février 2011, envers leur camarade, femme de gauche et féministe, Nabila DJAHNINE, assassinée, le 15 février 1995, par les tueurs du Front islamique du salut. Elle avait trente ans.

Le droit à la vie que les pseudo-musulmans du "Fascislamisme" n’ont jamais respecté, y compris de tuer dans le dos, en plein prière et dans les mosquées. Manière dont des compagnons du Prophète ont été victimes.

lundi 14 février 2011, par Hakim Arabdiou

Les féministes et les démocrates algériens auront une pensée particulière, en ce 15 février 2011, envers leur camarade, femme de gauche et féministe, Nabila DJAHNINE, assassinée, le 15 février 1995, par les tueurs du Front islamique du salut. Elle avait trente ans.

Les féministes et les démocrates algériens auront une pensée particulière, en ce 15 février 2011, envers leur camarade, femme de gauche et féministe, Nabila DJAHNINE, assassinée, le 15 février 1995, par les tueurs du Front islamique du salut. Elle avait trente ans.

Son assassinat avait été précédé et avait succédé à l’assassinat de beaucoup d’autres Algériennes, parfois transformées, pendant des jours ou des semaines, en esclaves sexuelles d’une section entière d’islamoterroristes, avant qu’elles ne soient décapitées ou qu’elles perdent la raison.

Nous citerons pour mémoire l’assassinat, de Katia Bengana, lycéenne de 17 ans, le 28 octobre 1994, sur le chemin de l’école à son domicile, à Meftah, une ville de la banlieue algéroise. Son seul tort avait été de refuser de se plier aux injonctions de porter l’uniforme politico-religieux et rétrogrades desislamistes, en dépit du harcèlement et des menaces de mort en ce sens, dont elle faisait l’objet.

Et ces enseignantes de l’ouest de l’Algérie, qui furent, durant les années 1990, égorgées devant leurs élèves dans la cour de leur école, parce qu’elles avaient refusé de porter le hidjab et d’arrêter de travailler.

Nabila DJAHNINE, fille du peuple de Béjaïa, en Kabylie, et architecte, fut de toutes les luttes estudiantines et féministes des années 1980 et de la première moitié des années 1990. « Nabila s’était engagée à fond et avec beaucoup de sincérité dans les luttes démocratiques de cette période, singulièrement dans la lutte pour l’entièreté des droits des femmes Algériennes. » nous confia l’une de ses camarades de l’association, Cri de femmes.

Membre des Comités de cités universitaires de l’université de Tizi-Ouzou, où elle avait poursuivi ses études supérieures, N. DJAHNINE participa à la fondation du Syndicat national des étudiants algériens, comme elle contribua, dans les années 1980, à la préparation et au déroulement des Deuxièmes Assises du Mouvement culturel berbère, pour la reconnaissance par le pouvoir politique de la langue et la culture berbère.

Elle a également été cofondatrice de l’Association pour l’Émancipation de la femme, et en 1990, de l’association, Thighri n’Tmettout (Cri de femmes), dont elle était présidente, avant de tomber sous les balles de ses assassins.

De même que Nabila DJAHNINE fut un temps, vers la fin des années 1980, membre de la direction du Parti socialiste des travailleurs (PST) et de la Commission femmes de ce dernier. Le PST, de tendance trotskiste, est naturellement anti-islamistes pour un parti de gauche, contrairement au Parti des travailleurs (P.T), de Louisa HANOUNE, de tendance trotskiste également, qui s’était gravement compromis avec le Front islamiste du salut (FIS), parti fasciste et pire ennemi de la classe ouvrière.

Le P.T avait soutenu ce parti, dès sa légalisation, en 1989, ensuite durant le terrorisme d’une intensité et une ampleur inégalées dans le monde, que ce parti avait déclenché pendant de longues années, contre l’Algérie et le peuple algérien.

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Voir en ligne : L’hommage de Salhi Chawki, secrétaire du PST (Parti Socialiste des Travailleurs) dont Nabila était membre.

     
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