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Al-Qaïda au féminin, madame Aafia Seddiqi condamnée à 86 ans de prison.

Ce médecin en neurologie très redouté, a réussi a s’emparer d’un fusil lors de son interrogatoire.

lundi 4 octobre 2010, par Gros Emile

L’alerte attentat ne cesse de s’accentuer, depuis des années et dès le début du mois, elle est passée au rouge. Elle vient d’être appuyée avec une mise-en-garde des USA pour leurs citoyens voyageant en Europe, quant à la probabilité imminente d’un acte terroriste.

En France, les soupçons pour qu’une femme terroriste passerait à l’action a été pleinement soutenu selon la vigilance prononcée par les autorités. L’une des rares têtes féminines relevant des proches d’Oussama Benladen a écopé d’une lourde peine d’emprisonnement, 86 ans, suite aux preuves à son implication directe aux activités d’Al-Qaïda.

Aafia Seddiqi n’a trouvé que la blogosphère faisant boîte à résonnance aux islamistes de son pays, le Pakistan, à la défendre. Son jugement, par un tribunal fédéral américain présidé par le Juge Richard Berman, est tombé le 10 septembre. L’accusation de vouloir assassiner des officiers de l’OTAN et des enquêteurs américains étant la première, mais son dossier est bien plus lourd. Cette pakistanaise, médecin de profession, est née le 2 mars 1972.
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Rejoignant un de ses frères, elle a fait des études, auprès de l’université d’Houston, de neurologie. Comme elle a reçu, en 1992 dans le cadre des soutiens aux chercheurs du programme Carroll L. Wilson Award, une bourse de recherche concernant « Les effets de l’islamisation sur les femmes au Pakistan ». Mais ses activités, de prosélytisme et d’adhésion au terrorisme d’Al-Qaïda, sont largement établies.

Manifestation des islamistes pour le soutien d’Aafia Seddiqi.

Alors qu’elle était parmi les 7 personnes les plus redoutées et recherchées dès 2002, sa disparition depuis mars 2003 a été constatée et avec elle ses 3 enfants. C’était à la suite de l’arrestation de son second époux Khalid Cheikh Mohammed, qui lui est un cousin, considéré parmi les personnes qui ont organisé les attentas du 11 septembre.

Elle a arrêtée en juillet 2008 par la police afghane, avec ses enfants qui ont été remis aux membres de sa famille au Pakistan. Dans son sac une documentation manuscrite, certainement destinée à être remise à des activistes, a été découverte. Et une clé USB renfermant des formules de fabrication de bombes « conventionnelles », des armes de genre missiles pouvant détruire les drones et même des instructions pour la fabrication d’armes de destruction massive.

Parmi aussi les objets trouvés dans ses bagages, des plans décrivant la ville de New York, avec un itinéraire pour un important projet d’attentat. Ainsi qu’un kilogramme de Cyanure de Sodium conditionné dans un bocal de verre.

Après cette arrestation opérée par la police afghane, elle a été remise aux enquêteurs américains. Alors qu’elle était questionnée dans la base aérienne de Bragram, Aafia Seddiqi s’est emparée d’un fusil, quand un des enquêteurs a légèrement perdu sa vigilance. Elle a commencé à tirer dans tous les sens. Elle a été grièvement blessée lors de la riposte. Ce qui montre que c’est une personne très décidée. Après des soins médicaux sur place, elle a été transférée aux eu USA où elle a été jugée.

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