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Une femme terroriste recherchée dans le cadre du plan Vigipirate.

La France, par la force des choses, de plus en plus impliquée dans la lutte contre l’AQMI !

lundi 20 septembre 2010, par Jaco

Le témoin du plan Vigipirate passe au rouge en France, pour plusieurs données qui sont d’ordre idéologiques, mais aussi celles liées à l’actualité. Cette dernière ne cesse de faire échos d’évènements concernant la France. Qui, elle, se veut depuis toujours réactive dans plusieurs faits d’insécurité exogènes à son territoire, mais en rapport avec ses administrés. La prise en chasse d’un groupe de pirates preneurs d’otages dans la zone de la corne d’Afrique, dénote cette manière française de régler certaines affaires qui la touche.

La France semble être désormais plus impliquée dans la mise d’ hors d’état-de-nuire de l’AQMI, depuis l’assassinat de l’otage Michel Germano. C’est le 11 septembre (Sic ! Quelle coïncidence avec le même jour de 2001 aux states !) que le 1er responsable de l’antiterrorisme français, Bernard Squarcini, sur le JDD (Journal Du Dimanche) avait affirmé que la menace d’un attentat sur le sol français n’a "… jamais été aussi grande…"

Aucun attentat n’a été déjoué depuis cette déclaration. Cependant parmi les personnalités qui ont vu leur protection renforcée, le recteur de la mosquée de Paris et ancien président du Conseil français du culte musulman, Dalil Boubekeur. Connu pour être partisan engagé pour "un islam modéré", communément islam de France, l’imam a quelque peu été surpris. Une garde permanente de 2 hommes lui a été accolée, dès le jour où le ministre de l’intérieur avait aussi fait part, lui-aussi de l’existence d’une menace.

Polygamie et Burqa en France : on ne peut être plus claire en matière d’islam de France.

Et ce n’est pas uniquement la montée du signal, au rouge, du plan « Vigipirate » en hexagone, après une alerte fournie par les services secrets algériens, qui indique une telle démarche de la participation directe de la France dans la lutte anti-terroriste sur la rive sud de la méditerranée…

… Les arguments ne manquent pas, mais est-ce vraiment nécessaire et politiquement opportun ? Où bien, cet interventionnisme reflète-t-il aussi une place de coordination, dévolue à la France, par les pays qui ont des territoires transfrontaliers communs gangrénés d’hommes armés et décidés. Venir en aide aux pays subsahariens où les hordes terroristes, se déclarant succursales de la vaste nébuleuse d’Oussama Belladen, ont trouvé refuge, est le raisonnement le plus admis.

Selon le dernier communiqué de l’organisation islamo-terroriste, la mort de l’otage français est due à une mauvaise gestion de l’affaire par la présidence française. Une manière de dire que rançonner un Etat, comme fut pour les cas allemands d’il y a quelques années déjà et le tout récent de l’Espagne, devait fonctionner. Nombreux pays dont l’Algérie, qui est le pays le plus concerné par cette violence, se sont sentis offusqués du paiement de contrepartie pour la libération d’otages. Mais sa voix n’a pas été si loin !

L’adoption, le 14 septembre, d’une loi interdisant le voile islamique intégral dans l’espace public, est aussi parmi les motifs idéologiques de cette présence française dans la lutte anti-djihadiste. C’est le cas aussi en matière de matrice politique, la participation du contingent français aux opérations en Afghanistan.

Mais c’est en multipliant ses actions, tant pour protéger les ressortissants hexagonaux, en installant au Niger un casernement de 80 hommes depuis le 19 septembre 2010 et en participant, auparavant avec l’armée mauritanienne, à une opération considérée comme un échec ayant débouché sur l’assassinat de Germano, qui motive cette avancée au front des combats, là où stationnent des factions (une ou plusieurs ? Personne n’a la répense !) de l’AQMI.

L’enlèvement, dans le nord du Niger, vendredi, de cinq Français employés du groupe « Areva », ainsi que l’alerte algérienne qui a indiqué qu’il s’agit d’une femme qui s’apprête à commettre un acte terroriste, poussent à croire aussi que la véhémence de la France est due à son exposition, quasi établie, à des actes criminels.

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