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Adrien Houngbédi abandonne Porto Novo, son fief, et investit à Paris

mercredi 25 août 2010, par Elias

Ainsi donc, le « petit Mussolini » de Porto- Novo, ainsi l’appelait le Président Nicéphore SOGLO, savait très bien ce qu’il faisait. A l’exemple de Staline, l’homme, dans sa mégalomanie, avait donc décidé de ne jamais dormir deux fois de suite dans une même chambre et dans un même appartement. Tout ceci en Europe !

Cette liste non exhaustive de ses biens acquis en France appelle trois principales observations.

La première est que Maître Houngbédji a acquis une partie de ses appartements dans l’intervalle de moins de six mois en 1979, soit exactement deux années après l’agression du 16 janvier 1977, événement malheureux au cours duquel des Béninois ont perdu la vie sous les balles des mercenaires dirigés par Bob DENARD. Ces appartements ont-ils été acquis avec le sang des Béninois ?

La seconde est que dans l’intervalle d’un an, Houngbédji a acquis deux propriétés luxueuses : la première en juin 2009 pour un montant avoisinant 1 400 000 000 (un milliard quatre cents millions FCFA) et la deuxième en 2010 d’un montant équivalant, même s’il essaye de l’acquérir sous un autre nom. Tout ceci en pleine crise ICC Service. Il est de notoriété publique que Houngbédji n’a jamais plaidé ces dernières décennies, qu’il n’a jamais mené une quelconque activité génératrice de revenus au Bénin., qu’il n’a jamais pensé installer ne serait-ce qu’un moulin dans son quartier. D’où proviennent donc toutes ces ressources ?

La troisième est qu’il a toujours acheté ces appartements comptant, sans jamais recourir au prêt. Curieux, n’est-ce pas, alors qu’à moins d’un kilomètre de sa maison de Porto- Novo, l’hôpital départemental est devenu le repère des chauves- souris. Drôle de reconnaissance d’un leader politique qui a décidé de tout cacher à ses électeurs et de les saigner à blanc en faisant payer par la mairie dit-on, ses factures d’électricité et d’eau. Où est alors la preuve de son amour pour Porto-Novo qu’il réclame être son fief ?

En fait, qu’a –t-il fait de concret à Porto-Novo depuis vingt ans, alors que les habitants de cette ville lui ont manifesté une fidélité à nulle autre pareille ? De quoi la ville de Porto-Novo a –t-elle bénéficié de son attachement à Houngbédji ? Si vous pouvez citer une infrastructure autre que sa maison, mon petit doigt me dit que le soleil se lèvera demain à l’ouest.

Auteur : Dieudonné Koubé

Journaliste indépendant Cotonou Bénin

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