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La neutralité du Net n’a de significations que si elle génère plus des ressources financières.
lundi 16 août 2010, par
Le net est désormais idéologique. Que cela puisse paraître saugrenu, exagéré ou invraisemblable, le combat entre les forces qui veulent un accès Internet illimité et ceux qui voudraient l’empêcher, le démontre sous nos yeux amplement. Il s’agit de courants d’idées qui mènent une course pour engranger des capitaux.
L’humanité vit un ultime clivage entre la censure associée au conformisme d’un côté, et en face les récalcitrants qui escaladent les barricades et tentent de briser les frontières.
Pour remettre les choses dans leur cadre, c’est la notion de matérialisme chère à Marx qui revient comme paradoxe de l’humanité. L’argent tient la 1ère loge des objectifs que veulent accaparer chacune des 2 ailes en confrontation. Chacune selon son idéologie : le libéralisme et la légalité que les forces dominantes mettent en place. Cette notion de libéralisme est à concevoir dans le contexte d’entreprises, et non celui proprement de courant d’idées sectaire.
Du moins ce qui se passe en occident, et aux Etats-Unis surtout, les opérateurs qui fournissent Internet et les géants du monde informatique se partagent l’ensemble du g teau du boom technologique. Ce dernier est un vecteur de sortie de crise pour le capitalisme qui vit encore, en cette mi-année 2010, la continuité d’une crise qui a débuté en 2008 avec l’éclatement de la bulle immobilière sur la face des banquiers ?
La neutralité du Net est tout un débat qui fait rage en France et aux Etats-Unis, pourtant ignoré devant d’autres scandaleuses politiques… Du genre « Affaire Eric Woerth » ou bien la remontée « moutardesque » de la xénophobie à l’égard des roms et des même des français d’origine étrangères, qui elles sont quotidiennement galvaudées sur les médias.
Même aux Etats-Unis l’opinion n’est pas assez éclairée de l’enjeu. Une priorité, la crise trace ses nouvelles voies qui sont exclusivement technologiques. Un mode de vie plus vert, en encourageant la consommation écologique, ce qui oblige la maîtrise de nouvelles techniques agricoles aux confins mêmes de concepts technologiques, pour l’alimentation. Puis puiser dans le ressort des NTIC toutes les ressources d’une industrie de pointe. Ces 2 créneaux se dessinent pour l’avenir… Devant la catastrophe de BP, boostant encore les questions écologiques, dans le Golf du Mexique qui a tenu en halène les américains… Ce débat, de la neutralité du Net, est bien secondaire.
Google et Verizon, comme dans la même chapelle idéologique, ont définit les contenus légaux et illicites, dans une suggestion commune. Ils proposent que le gendarme des télécoms, la FCC, soit sous le contrôle de groupes « non-gouvernementaux » aux intérêts flous. Leur thèse : une « gestion raisonnée du réseau », que la neutralité des fournisseurs d’accès Internet. L’instauration des filtres pour « légaux et illicites », est jetée dans le camp de ceux qui ont les réseaux.
Ceux qui fournissent des services « Facebook, Ebay et Amazon » s’en inquiètent. En fait la téléphonie mobile et sa conversion au Web, pose un problème présent où l’argent permet l’accumulation pour s’imaginer des investissements. Le gain est derrière tout ce débat, c’est une éthique qui a son identité… Même la concurrence se trouve biaisée, par une certaine philosophie pouvant être l’accaparement de droits d’exception !
La technologie cellulaire n’est pas encore adaptée au Web, et ici la neutralité est admise par les géants Google et Verizon qui prônent l’accélération de la propagation du Haut Débit. Une qualité supérieure en matière d’Internet, pour le client-consommateur… Ils soulèvent aussi la bande passante n’est pas comme sur ordinateur qui lui fait des téléchargements à la pelle. Ce passage aux téléphones plus interactifs augure une nouvelle fracture, en plus de celle dite numérique où plus de moitié des terriens n’ont encore accès à Internet.
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