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Affaire Icc-Services au Bénin : La sortie ratée de Me Adrien Houngbédji

lundi 19 juillet 2010, par Elias

Ô pouvoir ; quand le désir de te posséder vaille que vaille nous prend !

Voilà un homme qui depuis l’amorce du processus démocratique au Bénin a toujours ambitionné de le diriger. Les différentes élections présidentielles depuis près de vingt ans à l’occasion desquelles il a été toujours sur la ligne de départ ne lui ont jamais été bénéfiques. En effet il a toujours terminé troisième et quand en 2006, après le départ des ténors que sont Kérékou et Nicéphore Soglo, il savait que c’était la bonne heure pour lui d’être le Président de la République, Boni YAYI, un candidat qui n’était guère connu sur l’échiquier politique du pays lui a encore ravi la vedette. Dès lors, l’homme a commencé à passer son temps à forger des histoires à l’encontre de Boni YAYI et de son gouvernement ; des histoires qui pourront lui donner, croit-il, une certaine côte de popularité afin d’accéder à la magistrature suprême en 2011. C’est d’ailleurs la seule et dernière chance qui lui reste vu son ge très avancé. L’affaire ICC est donc sa dernière trouvaille pour se donner l’espoir de voir son rêve se réaliser en 2011.

En effet il est vraiment ahurissant que pour quelqu’un comme Adrien Houngbédji qui a de grandes connaissances en droit commence par situer les coupables dans une affaire alors que la justice vient de se saisir du dossier. Cela confirme les remarques des uns et des autres qui estiment que chaque fois que Houngbédji sort et à travers lui l’opposition, c’est pour détruire la nation.

L’institution illégale Icc-Services a comme ténor dans la région de l’Ouémé-Plateau un homme appelé Emile Tégbénou. Cet homme est originaire de la commune d’Adjarra, qui est aussi par excellence commune d’origine de Me Adrien Houngbédji. Et plus important encore, le sieur Tégbénou est membre du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) et a son domicile qui est voisin à celui de me Adrien Houngbédji à Adjarra. Cette collusion entre les deux hommes traduit le fait même que dans aucune partie de sa conférence de presse, Me Adrien Houngbédji n’a pas daigné reproché à son frère et ami l’illégalité de l’activité à laquelle il s’adonnait. Et pis encore, de source très proche du PRD, il était convenu que sieur Tégbénou avait promis au parti de prendre en charge une grande partie des dépenses afférentes aux campagnes électorales pour les présidentielles de 2011. En guise donc de conclusion, le commun des mortels dira que Me Adrien Houngbédji est aussi en amont et aval de cette affaire Icc. Certains diront sans doute que ces raisons ne sont pas suffisantes pour arriver à une telle conclusion. Et c’est en cela que certaines questions viennent conforter cette position.

1---La zone de l’Ouémé-Plateau, zone de prédilection et champs d’action du sieur Tégbénou n’est-elle pas le fief de l’opposition ? N’est-elle aussi pas le siège de l’Assemblée Nationale où des députés originaires de cette région devraient s’inquiéter de la dimension que prenait l’activité ? Les clients de Icc-Services des localités de Porto-Novo, Adjarra, Manlanhoui ; de celles de Avrankou, Missérété, Pobè, Kétou, Dangbo et autres ne sont-ils pas proches de tous les partis de l’opposition pour qu’on impute la seule responsabilité au gouvernement ?

2---Les députés, quoiqu’ayant posé les conditions légales pour l’épargne publique, n’ont pas cru devoir arrêter la saignée. A contrario, certains partis de l’oppostion dont le Parti du Renouveau démocratique de me Adrien Houngbédji ont fait organiser des marches de protestation lorsque, par des communiqués répétés, le gouvernement interdisait la pratique d’Icc-Services. En effet lorsque le jeu a été su le gouvernement avait fait diffuser dans plusieurs langues nationales des communiqués invitant les clients d’Icc-services et consorts à s’abstenir de déposer leur argent auprès de ces institutions de placement d’argent. Mais les politiciens machiavéliques s’y sont opposés en menant par actes d’intoxication, les populations à désobéir.

3---Les centaines d’immeubles acquis par la bande Akplogan et Tégbénou, ne sont-ils pas fait gr ce à ces faveurs que les autorités locales et communales de l’Ouémé-Plateau leur ont accordées. Qui a signé les permis de construire, les permis d’habiter, et les conventions de vente des parcelles acquises par ces derniers quand on sait que c’est c’est le PRD qui contrôle la presque totalité des mairies de l’Ouémé ?

4---Ici force est de se demander comment dans la morosité ambiante, certains responsables de l’opposition se permettent d’acquérir des villas en France. De sources diplomatiques, il est établi qu’un certain nombre d’opposants ont acquis des résidences dans des quartiers chics de Paris et autres régions de France. Me Adrien Houngbédji a, il y a à peine deux (02) semaines, acquis un duplex dans une zone résidentielle de Paris. D’où tiennent-ils cet argent si ce n’est dans le réseau d’Icc-Services, comme estiment certaines sources crédibles.

5---L’opposition et à travers elle Me Adrien Houngbédi ne pouvait-elle pas s’associer à l’effort immense que déploie le gouvernement pour faire rembourser les déposants ?
En clair, le dossier Icc-Services ne doit pas être assimilé à une crise de régime ou à celle d’un gouvernement, mais à une déchéance morale, un suicide sociétal et sociologique qui emballe toutes les sphères de notre pays. Et comme cela est si bien expliqué, les vrais auteurs et responsables de cette escroquerie comme à la Madoff aux Etats-Unis ne sont rien d’autres que les opposants qui sur toute la ligne s’y voient impliqués.

Alors comment et au nom de quelle bizzarerie et de quelle bancalité, l’opposition peut elle faire porter le chapeau de ce dossier au gouvernement de Boni YAYI ?

Tout ceci traduit effectivement la mauvaise foi de ladite opposition qui a
voulu très vite renverser la situation parce qu’ayant compris que l’enquête ouverte par le gouvernement à ce sujet risque dans les tous prochains de révéler leurs noms.

Et quand le gouvernement, qui dans un élan de solidarité nationale, se bat becs et ongles pour que les honnêtes citoyens qui se sont fait avoir par ces escrocs de Icc-Services rentrent en possession de leurs capitaux, l’honorable Cyriaque Domingo, au cours de la question ouverte à ce sujet cria haut et fort qu’il faut qu’on rembourse son épouse qui aurait déposé une importante somme d’argent dans cette structure illégale. Nulle part, aucun citoyen ne l’a entendu défendre le cas des autres béninois grugés à cet effet. Cela vient traduire combien les membres de notre opposition ne pensent qu’à remplir leurs poches et le fait même que le gouvernement et à sa tête le Président Boni Yayi cherche à apporter une solution à ce problème, n’est pas apprécié d’eux.
Voilà donc l’image de cette opposition là qui aspire diriger le Bénin demain.

Ange Marie-Michel BOKOVO

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