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Les médias de nombreux pays sous emprise de réactionnaires.

L’insurrection des journalistes se prépare dans des débats endigués.

mercredi 8 janvier 2025, par N.E. Tatem

Les modèles de diffusion médiatique qu’Internet peut introduire comme pour la musique semble exister déjà avec YouTube et d’autres plateformes. C’est donc toute la prestation qui est un secteur économique et une part des pouvoirs politiques qui sont déjà sous gestion des capitaux et des régimes étatiques. L’avenir, que construiront les journalistes, parait refuser la fatalité et adopter une insurrection pour ancrer la liberté de conscience et de critiques.

Le statu quo pour les médias de nombreux pays consiste en des blocages de ceux qui diffèrent de leur homélie dictée par les investisseurs, privés ou publics, qui possèdent. L’emprise des fonds d’investissement, des bureaucrates et des affairistes qui tablent sur les rentes de l’industrie lourde des gros supports où l’information octroie d’immenses pouvoirs à ceux qui la manipulent, s’élargit au détriment des journalistes.

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Perpétuer le colonialisme et passer le flambeau aux suprématistes pour maintenir le racisme, a pour argument le flux migratoire des populations du sud. Mais les faiseurs de la matière médiatique veulent rester libres et informer les sociétés avec éthique. Quelle ligne éditoriale est consciencieuse ? Celle intoxiquée d’impérialisme ou bien celle au service des sociétés humaines ?

Pour les objectifs clairs de liberté d’expression, avec des actions audacieuses et une détermination collective, les médias retrouveront leur rôle de pilier indispensable de la démocratie. Ce qui revient aux journalistes de le réaliser mais ce n’est pas avec le laisser-faire, plutôt le passage à l’insurrection. La liberté des journalistes est sous l’emprise des despotes, de la désinformation et des brouillages des vérités.

Selon l’agence Reuters dont nous consultons, ces rapports annuels, l’année 2024 a été difficile pour la profession. Des tas de problèmes compliquent la tâche des journalistes qui sont confrontés à un recul de la liberté de la presse, à de nouvelles vagues de licenciements, leur environnement de travail en pleine mutation et une montée du recul démocratique dans de nombreux pays.

Malgré ces tendances, de nombreuses rédactions ont fait la différence en demandant des comptes aux pouvoirs publics grâce à un journalisme d’intérêt public et à des enquêtes percutantes dans des pays comme le Guatemala , l’Allemagne et le Bangladesh. Mais ces exemples sont loin de refléter ce qui se déroule, observé partout en 2024, dans des pays sans transparence.

Ce même rapport, de Reuters, fait état d’une nouvelle baisse significative de l’utilisation de Facebook pour les informations et une dépendance croissante à toute une gamme d’alternatives. L’utilisation des informations sur les plateformes en ligne se fragmente, elle est de plus réduite avec une concurrence de live, de réels et de « discours » du genre de YouTube élargissant l’espace médiatique.

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L’avenir du journalisme interroge les professionnels qui y l’exercent et préoccupent les étudiants qui comptent le rejoindre. C’est depuis l’avènement d’Internet l’information que s’est engagée la tendance de quitter les anciens supports en se digitalisant, y compris lorsqu’elle en ondes radio ou télévisuelles. Une mutation qui s’accélère alors que l’esprit du pouvoir de critique, le 4ème dans la répartition des équilibres sociétaux.

La sauvegarde de la liberté du journalisme et l’amélioration du secteur médiatique en général relève de la volonté des personnels qui y travaillent. La sauvegarde de la conscience de chacun dépend des volontés locales. Les actions s’appuieront par un travail avec les technologies émergentes comme l’IA pour rationaliser les processus et amplifier leurs capacités de narration.

Comme les insurgés en temps de guerre, l’industrie privilégiera l’agilité, l’asymétrie et la mobilisation des ressources. Au lieu de concurrencer directement les géants des plateformes, les organisations médiatiques exploiteront les vulnérabilités en mettant l’accent sur la narration de niche, le contenu hyper-personnalisé et les initiatives communautaires.

Comment peut-il être autrement ? Dans le Monde, rien de reluisant. La chute de la confiance a commencé il y a deux décennies. Les institutions d’État plus dignes que les élus et les médias et partout ça se répète. « Les médias d’information sont le groupe le moins digne de confiance parmi les 10 institutions civiques et politiques américaines impliquées dans le processus démocratique », a conclu l’institut de sondage Gallup dans une analyse de 2024.

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Voir en ligne : Presse, médias & journalistes

   
   

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