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La Russie remplace la France au Sahel, l’OTAN cherche sous-traitant.
dimanche 17 novembre 2024, par
En recevant une délégation de l’OTAN en Algérie, par l’actuelle conjoncture de conflits clairement fomentés par les politiques des pays occidentaux, moult préjugés sont perçus par l’entourage géographique du vaste pays d’Afrique du Nord. Les éventuels partenaires, les pays voisins et les cercles internes qui ont d’affreux souvenirs de cette alliance militaire, se questionnent de ce qui est maintenant une intrigue. Les visées de cette organisation militarisée ne sont pas, elles, des tractations sans desseins ou innocentes de férocités…
L’OTAN, alliance des armées, actionnée depuis les USA, a des visées clairement menaçantes envers la Chine et la Russie. Et cherche à élargir sa sphère d’influence auprès des pays qui ne sont pas parmi ses membres. Et dans son langage de périls venant aussi du sud, qu’elle désigne par « voisinage méridional », elle associe à ses ennemis déclarés, tous ceux qui ne lui sont pas directement alliés et soumis.
Du 4 au 6 novembre 2024, une délégation de l’assemblée parlementaire de l’OTAN a effectué une visite de travail en Algérie, considérée importante des deux côtés. Les sujets de la migration irrégulière, la lutte contre le terrorisme, la sécurité énergétique, la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient, ont été les sujets abordés dans les échanges.
Au total, la délégation était composée de 28 parlementaires de 13 pays de l’Alliance. Mais la question cruciale qui se pose : quelles sont les motivations de ce rapprochement de l’OTAN avec l’Algérie, qui est un pays qui sort de la sphère de contrôle de cette hostile alliance et qui lui est fondamentalement désavantageuse : quels desseins ?
Pour certains analystes, l’Algérie est perçue sur la corde raide depuis sa terrifiante « décennie noire ». Et l’amplification des discours obscurantistes, notamment sur les médias et les réseaux sociaux, sous prétexte de flegmes identitaires, réveillent les vigilances régionales. Pour d’autres, l’OTAN quête l’adhésion de ce vaste pays à ses thèses hostiles à la Chine, la Russie, la Corée du Nord et Cuba...
Le rapport GSM 2024 intitulé « Le rôle déstabilisateur de la Russie dans le voisinage méridional de l’OTAN », présenté par Theo Francken (Belgique), vice-président de l’AP-OTAN et rapporteur du GSM, illustre les visées de confrontation que cette organisation hyper-militarisée mène dans le Monde. Dans quel camp est perçue l’Algérie ? Et si elle n’a aucun, elle est plus vulnérable que protégée.
Le Monde sait que la guerre en Ukraine, a pour source l’éventualité d’installer un adhérent de l’OTAN aux frontières russes. Cette présomption fait craindre à Moscou des confins perméables et plus conflictuels, avec l’installation d’une base d’armements et de troupes pour réaliser le projet de démantèlement de l’ennemi historique des USA et des occidentaux.
Simplicité Ukrainienne : une base de l’OTAN pour la levée du visa.
La diplomatie algérienne ne cesse pas de se présenter comme sans appartenance à des alliances. Alors qu’elle avait des ambitions de rejoindre les BRICS, ce qui une contradiction montrant une imprévisibilité envers les partenaires. Ce qui donne aussi lecture à la Russie et ses amis, une vision peu claire en matière des systèmes diplomatiques en place.
M. Goudjil et Ibrahim Boughali, respectivement président du Sénat et de l’Assemblée populaire nationale d’Algérie, ont accueilli cette délégation. Ils ont également exprimé leur préoccupation quant à la situation sécuritaire au Sahel. Notant que la présence des troupes russes dans ces zones d’Afrique est peu acceptée, voire désapprouvée, par Alger.
L’instabilité persistante dans ses régions a commencé avec le déplacement de l’islamo-terrorisme d’Algérie vers le sud dès la fin du dernier siècle. La responsabilité pour une série de problèmes connexes, notamment les migrations de masse, le trafic d’armes et de drogue et l’augmentation des tensions transfrontalières, existaient bien avant. Mais s’accentuaient davantage ces dernières années.
La confusion diplomatique de l’Algérie est la suite de ses désuètes déloyautés commises, par le passé, par ses dirigeants et ses citoyens. L’envoi des jeunes en Afghanistan, pour combattre l’athéisme, dès l’an 1980, fut l’œuvre des sbires du parti unique, des usurpateurs du sigle FLN, et du nationalisme réactionnaire.
Mais avant, les invectives des prêches de mosquées envers le communisme, dès les années 1970, quand des milliers de coopérants Russes et des pays de l’Est européens entendaient, sur le sol d’accueil, cette haine. Maintenant un rapprochement avec l’OTAN est qualifié d’autonomie, de non-appartenance à quelconque groupe de pays…
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Voir en ligne : OTAN & Algérie
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