C’est le quotidien LIBERATION, de France qui a révélé ce fait, 10 jours après.
L’attentat islamiste sur lequel ni les autorités, ni les citoyens et ni les médias évitent de communiquer en Algérie, s’est déroulé le 11 octobre 2024, dans la ville balnéaire du sud-est de Djanet. Une vraie barbarie qui a visé une femme touriste originaire de Suisse. Elle s’est déroulée sur la terrasse d’un café, en plein voie publique, avec des cris communs aux fous de dieu.

L’horreur peut être relatée brièvement : un agresseur armé d’un couteau criant « Allah Akbar » et « Vive la Palestine » tue une touriste suisse en lui tranchant la gorge devant ses enfants terrifiés. Nous avons publié dernièrement un article sur les deux bergers égorgés à Beni S’Nouss à l’extrême-ouest du pays et les deux terroristes abattus à la frontière tunisienne.

Algérie : 2 bergers massacrés à Tlemcen & 2 terroristes abattus à Tébessa.

Nous avons insisté sur la persistance de l’intolérance islamiste contre les femmes, les persécutions des démocrates par les bureaucrates qui succèdent à Bouteflika en se bardant d’une justice illégitime et sur les attaques contre les libertés citoyennes ainsi le recul du droit à l’expression. Un climat qui favorise la résurrection de la terreur du fascisme religieux.

Alors que les responsables pays tentent de relancer le secteur du tourisme, notamment au sud algérien, avec des discours populistes et de médiocres fanfaronnades sur le riche patrimoine, surgit ce fait divers.
AFP via Getty Images
L’attaque a déjà eu lieu il y a près de deux semaines, elle a été rapportée pour la première fois cette semaine par le journal français Libération, le 21 octobre. Le ministère suisse des Affaires étrangères a déclaré être au courant de « la mort violente d’un citoyen suisse le 11 octobre dans le sud-est de l’Algérie ».

Environ 2,5 millions de touristes ont visité le pays l’année dernière. Ce nombre est le plus élevé depuis deux décennies, selon un récent rapport d’Euronews, qui a effectué un travail de promotion avec l’agence de presse et de publicité ANEP du gouvernement.

Terrorisme et partition, les bureaucrates dupent l’armée en Algérie.

Le vaste pays d’Afrique connait ces affres, au même titre que l’Afghanistan, alors que la manipulation de la religion, de la langue et de la mémoire, sert aux incompétents despotes de perpétuer la corruption morale et économique perceptible dans les discours.

La RTS (Radio-Télévision Suisse) a rapporté que les autorités avaient même demandé aux habitants de la région de s’abstenir de partager sur les réseaux sociaux des informations sur ce qui s’était passé.

Après l’agression, l’homme a pris la fuite. Des témoins questionnés rapportent que le suspect est inconnu dans la région. Selon la RTS, les autorités algériennes ont déployé des moyens importants pour l’attraper, notamment en utilisant des hélicoptères et en distribuant des tracts à son effigie. Il a été appréhendé quelques jours plus tard. Il aurait déjà essayé d’agresser, depuis des semaines, des étrangers.

Quand les discours et prêches scandent la lutte contre la radicalisation et un islam apaisé, alors la pratique est celle du fanatisme, de l’intégrisme et de l’obscurantisme, le malheur persiste et même s’accentue, prolongeant la terreur de la "décennie noire".

L’illusion des autorités algérienne de pouvoir juguler l’islamo-terrorisme, tout en alimentant la pseudo-idéologie confessionnelle qui est dans sa réalité de théologie du djihad, continue de semer des crimes. Ce fait confirme la règle que l’écartement de la religion, de la culture, de la politique et même des règles sociétales, est de donner aux citoyens la lumière de la modernité.

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