Accueil > International > Chaque vote présidentiel en Algérie, tous des discours stériles.
Les présidentiables démagogues, populistes et sans programmes.
dimanche 14 juillet 2024, par
Dans chaque vote en Algérie, les lièvres du système qui sortent pour duper le peuple, ont tous le même discours. Ils critiquent la gouvernance du moment, en s’appuyant sur le nombre de jeunes dans la société Algérienne et les ressources naturelles. Ils promettent faire de l’Algérie un paradis sur terre, s’ils seront élus. C’était aussi le discours de leurs prédécesseurs et de tous ces politiciens. Et après leur accession au pouvoir, leur théorie est chimérique, sans concrétisation.
Dans de nombreux pays, avec une rhétorique souvent simpliste et populiste, les politiciens ont recours à des slogans et des promesses vides de sens, sans proposer de réelles solutions aux problèmes de société. Les débats publics sont continuellement polarisés et marqués par des attaques personnelles, au détriment d’un véritable échange ou confrontations d’idées et de propositions.
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Cette régression du discours politique peut conduire à une polarisation de la société et à une perte de confiance dans les institutions démocratiques. Il est crucial de promouvoir un dialogue politique constructif et basé sur des valeurs afin de favoriser une véritable démocratie et des décisions politiques éclairées.
Ainsi, dans plusieurs pays du monde, notamment les pays développés, quelques fois du moins, les discours politiques ont une sorte d’art de convaincre, une nouveauté à chaque occasion. Par contre, chez nous en Algérie, le discours politique est, à chaque échéance présidentielle, toujours le même.
Il se résume en : « notre population est plus jeune et on pourra exploiter cette jeunesse pour faire de notre pays le meilleur au monde. Et aussi, nous possédons des ressources naturelles que rares les pays qui en possèdent. Si nous utilisons ces deux facteurs, nous allons franchir un pas très important vers le développement. »
Après l’accession de ces candidats au pouvoir, ils vendent des chimères au peuple avec des chiffres inexistants en réalité, tel le cas de l’actuel chef de l’État Tebboune. Notre pays a connu un taux très élevé en chômage et la valeur de notre monnaie a régressé. Mais son discours et ses interviews avec la presse locale démontre qu’il essaye de prouver qu’il a fait un très grand travail pour faire avancer la roue du développement.
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Dans la plupart du temps, le discours politique est dépourvu des chiffres exacts qui pourraient aider celui qui écoute ces discours à être convaincu. La concurrence pour devenir chef de l’État n’est pas du tout pour servir la nation, il est dans le but de devenir plus riche et accaparer des terres et des biens illégaux.
Si nous pensons à consolider nos discours politiques par le vécu réel des Algériennes et des Algériens, et des promesses réalisables, nous pourrons dire que nous avons développé nos programmes politiques dans le meilleur sens.
Le discours politique n’est pas uniquement de caresser au sens du poil, son peuple, ce qui est le populisme. Mais aussi de faire une analyse objective et faire des promesses que nous devons veiller à les réaliser.
C’est une raison pour laquelle le peuple algérien, actuellement, a perdu toute confiance des hommes politiques, même des plus honnêtes. Et pour que cette concorde mutuelle sera renouée à nouveau, les personnels politiques doivent essayer, de leur mieux, à concrétiser les idées et réaliser les rêves des Algériens après soixante-deux ans d’indépendance.
Lorsqu’on assiste à un discours d’une campagne électorale pour les législatives en Algérie, dont la candidate conjure les gens à aller lui voter, pour la simple raison qu’elle est pauvre, c’est qu’elle veut seulement faire fortune à l’APN (Assemblée Populaire Nationale). Je pense qu’il n’y a pas pire que cela et malheureusement, elle est devenue députée par l’empathie du peuple envers sa situation.
Croire qu’il est temps que l’université fera en sorte de développer le discours politique, pour mettre fin à cette pollution audiovisuelle dans notre scène politique. Les écoles politiques de nos partis doivent renforcer leurs efforts pour donner une meilleure qualité du discours politique de nos futurs hommes d’État.
Le niveau des discours politique a régressé dernièrement dans la plupart des pays du monde, les speechs qu’on a entendus, dans les élections législatives françaises, à titre d’exemples, prouvent que le niveau des politiques même français, qui est un pays développé, n’est pas à la hauteur des valeurs politiques qui caractérisent le pays de Victor Hugo.
Les présidentiables en Algérie s’adonnent aux pires discours qui nient l’alternance, réduisent la démocratie à une répression des opposants et ignorent d’expliquer les programmes politiques. Analyser les promesses des candidats à la magistrature suprême, revient à constater une régression de plus en plus décadente du contrat social liant le raïs aux citoyens. Le divorce entre dirigeants et société se lit à toutes les échelles.
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