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Modifier le rayonnement solaire pour atténuer le réchauffement climatique.

SRM : à l’heure où l’ONU s’intéresse, son département PNUE d’adonne à l’arbitrage.

jeudi 2 mars 2023, par Gros Emile

Le "MRS" consiste en l’injection de particules dans l’atmosphère pour faire dévier le rayonnement solaire entrant, comme les répercute un miroir dans le but de les faire faire défier afin de refroidir temporairement leur effet sur la planète. C’est tellement nouveau que les plaidoyers scientifiques sont auprès de l’ONU qui les chapeaute. Ils revendiquent une campagne de recherche complète qui étudie l’ensemble du domaine connu sous le nom de géo-ingénierie. Et pour comprendre et établir clairement ce nouveau potentiel qui peut être compris comme l’état expérimental.

Un nouveau mouvement composé de startups, de scientifiques et de diplomates, voire de politiciens ainsi que de journalistes, mène un nouveau projet que l’ONU prend au sérieux dans le cadre de ses actions de lutte contre le réchauffement climatique. Il s’articule sur une manœuvre de grande envergure appelée la géo-ingénierie qui consiste à manipuler ou détourner les rayons solaires.

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Le dessein de contrôle du rayonnement solaire, atteignant la Terre, est la technique préconisée. De manière à corriger certaines transformations comme l’effet de serre, en réduisant la quantité de rayonnement solaire absorbée par le système atmosphérique enveloppant la planète. Mais la lumière solaire est source de photosynthèse, base des puits de carbone naturel et de l’alimentation humaine, d’où la délicatesse. Alors il s’agit de combiner l’un et l’autre...

Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a réuni un groupe d’experts multidisciplinaires pour entreprendre un examen rapide de l’état de la recherche scientifique sur la modification du rayonnement solaire (SRM). C’est dans le cadre de quête de solution au réchauffement climatique que cette initiative a été organisée.

Illustration : Sarah Grillo/Axios

Nonobstant les sciences récemment natives sont souvent des pratiques à l’innovation encore à l’essai ou à l’étude. Les précurseurs se battent pour les vendre. Populi-Scoop les vulgarise comme il peut car leur importance est non-négligeable. Il y a à la fois de concurrence entre les acteurs qui agissent pour limiter la crise climatique ainsi que des contradictions entre leurs actions. Des frictions qui ne peuvent être résolues à ce stade, alors que les priorités sont d’arrêter les chaleurs.

Le climatologue et diplomate vétéran Janos Pasztor, qui dirige la Carnegie Climate Governance Initiative consulte nombreux gouvernements du Monde pour avoir leur point de vue sur la géo-ingénierie. Il a déclaré aux médias le rapport du PNUE et la lettre des scientifiques sont des développements majeurs.

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60 scientifiques de trois continents ont signé une nouvelle lettre soutenant des enquêtes approfondies sur le SRM. Même dans une autre sphère du savoir, d’autres chercheurs sont hostiles à cette tendance visant à modifier la composition chimique de l’atmosphère. Mais au PNUE, l’examen des questions scientifiques, technologiques, juridiques et éthiques conduisent des avis opposés, des études, voire des essais en cours, vont trancher.

Les plans récents d’une startup de géo-ingénierie, Make Sunsets, pour tester le SRM et éventuellement profiter des crédits climatiques ont effrayé mais pas surpris de nombreux scientifiques qui travaillent sur cette question. Elle a travaillé au Mexique dans une sorte d’opération que seule l’imaginaire eut concevoir, pour capter et détourner les rayons.

Principe de précautions oblige, les experts en rapport avec l’ONU cherchent à fermer la porte au déploiement de SRM. Le groupe considère que les aspects scientifiques, techniques, sociaux et environnementaux d’un déploiement à grande échelle n’ont pas été pleinement évalués et que le déploiement n’est pas justifié à l’heure actuelle.

Les MRS pourraient être nécessaires puisque le monde est actuellement loin d’atteindre ses objectifs de température de Paris reconnaissent une partie des scientifiques qui travaillent avec l’ONU dans le cadre du réchauffement climatique. Leur principale responsable, la directrice du PNUE, Inger Andersen, dans une lettre de motivation accompagnant un document de scientifique, est catégorique. Elle dit qu’il faut essayer et déployer le MRS.

L’urgence climatique sème l’effroi chez les responsables, acculés et pressés de solutionner le problème du réchauffement. Car le cycle se multiplie de lui-même, quand il fait chaud des gaz sont dégagés pour accentuer le phénomène. Même en tant qu’option de réponse temporaire, le déploiement à grande échelle de MRS est lourd d’incertitudes scientifiques et de problèmes éthiques. La base de données probantes n’est pas prête pour prendre des décisions éclairées.

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Voir en ligne : Réchauffement climatique

     

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