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Les scientifiques sont plus féconds et percutants en début de carrière.

Soutiens aux anciens et valeur d’expérience, les jeunes appréciables créateurs.

jeudi 13 octobre 2022, par Jaco

Depuis plus de 150 années que des recherches étaient consacrées à la ressource humaine des scientifiques, afin d’en tirer de meilleurs résultats de leurs connaissances qui ne sont pas à portée de tout travailleur. Si des conclusions indiscutables ne sont pas encore fixées, d’énormes ou de modiques constats sont concrètement visibles. Le moins que l’on puisse dire est que les profils des sujets et de leurs articles publiés, ressort qu’avec le vieillissement, les chercheurs en sciences sont moins percutants, peu explorateurs et perdent d’être prolifiques.

Le débat existait mais manquait de pertinence quant à savoir si les scientifiques restent innovants toutes leurs carrières et lesquels qui gardent cette aptitude ? Une nouvelle étude vient de trancher qu’à certain âge, les savants deviennent moins productifs qu’à leur jeunesse. Donc l’idée d’expérience acquise qui booste les performances est moins juste telle qu’elle est proférée.

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Cette recherche a relevé ses observations de 5,6 millions d’articles de sciences biomédicales publiés sur trois décennies, de 1980 à 2009, et compilés par MEDLINE. Ces données comprennent des informations détaillées sur les auteurs. Elle a basé son but sur les cycles de vie des scientifiques. Et a surtout bâti l’idée que les conflits dans la littérature interdisciplinaire ne changent pas avec d’autres matières.

Le caractère innovant des articles rédigés par des scientifiques biomédicaux à l’aide d’une méthode standard, comme la composition ou présentation des chapitres, ainsi que le nombre de fois où d’autres scientifiques mentionnent (ou se réfèrent à) une étude dans leur propre travail. Plus une étude est citée, plus elle est considérée comme importante.

Le constat est clair : «  Au début de leur carrière, les scientifiques font preuve d’un large éventail d’innovations. Mais au fil du temps, nous constatons une attrition sélective des personnes les moins innovantes  », a déclaré Weinberg co-auteur de l’étude.

La qualité de la recherche décline de manière monotone au cours de la carrière, a déclaré un des chercheurs de l’Université d’État de l’Ohio dont la publication a été rendu publique le 7 octobre 2022. Cette baisse est facilement ignorée car les auteurs ayant une « capacité » plus élevée ont, en conséquence, des carrières d’édition plus longues.

Cependant, comme pour ne pas froisser les sentiments de certains, les résultats suggèrent que les organisations qui financent les scientifiques doivent maintenir un équilibre délicat entre le soutien aux jeunes et l’appréciation de l’accumulation avec l’âge d’un savoir pendant des années de pratique. Mais les juvéniles ne sont pas tous performants et les anciens s’y substituent bien au manquement.

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L’attrition de certains scientifiques est attribuée à certaines innovations qui n’ont pas un attrait telle que se fait l’évolution des sociétés humaines. Mais pour la communauté de la recherche ce n’est pas être uniquement ça, les scientifiques femmes ou ceux issus de minorités sous-représentées n’ont peut-être pas eu les opportunités dont ils avaient besoin pour réussir. Sont éliminés malgré leur jeunesse...

Et cette étude ne puisse pas quantifier cet effet des origines sociales des concernés, par critère général. Alors que globalement l’innovation est en déclin dans certains domaines. Or d’autres scientifiques ont réussi et l’ont probablement fait grâce à une combinaison de talent, de chance, d’expérience personnelle et de formation préalable.

Les études utilisant des lauréats du prix Nobel et d’autres chercheurs éminents, pour lesquels l’attrition est relativement faible, ont tendance à trouver des âges de pointe plus précoces pour l’innovation. En revanche, des échantillons plus larges de scientifiques ne trouvent normalement pas de pic précoce de créativité, car elles ne tiennent pas compte de l’épuisement lié à l’âge.

Avec des informations détaillées sur les auteurs de chaque article, les chercheurs de cette étude ont pu comparer la fréquence à laquelle le travail des scientifiques était cité au début de leur carrière par rapport à la fin de leur carrière. L’analyse des données a fait une découverte qui était essentielle pour comprendre comment l’innovation change au cours d’une carrière.

Accablant, les scientifiques qui étaient les moins innovants au début de leur carrière avaient tendance à abandonner le domaine et à cesser de publier de nouvelles recherches. C’étaient les jeunes chercheurs les plus productifs, les plus importants qui continuaient à produire des recherches 20 ou 30 ans plus tard.

Ce qui est présent dans d’autres activités du savoir, est pris en compte de l’impact des travaux publiés par des scientifiques biomédicaux. Les scientifiques sont plus innovants et les plus créatifs au début de leur carrière. Cette étude prouve que des mesures sont nécessaires pour protéger la continuité de l’innovation. Sans retenue, les résultats des scientifiques diminuent de moitié à deux tiers au cours des carrières dans bien des domaines.

Les jeunes scientifiques les plus innovants sont ceux qui continuent à produire de la recherche, mais leur recherche est moins innovante à mesure qu’ils vieillissent.
Getty Images

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