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La startup GoMyCode, faisant de l’« edtech » en Tunisie, lève 8 millions de $.

Une école née du génie précoce et répond au besoin d’une région du Monde.

jeudi 9 juin 2022, par Djamel Damien Boucheref

Cette expérience est unique dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. 2 bambins, frères tunisiens, dont l’un a commencé à coder à l’âge de 14 ans s’est trouvé à 16 ans en stage à la Silicon Valley, à Palo Alto, en Californie. Il était comme né pour assumer la belle consécration du doué. Et à l’âge de 19 ans il fait avec ses acolytes, dont son frangin, une levée de fonds de deux millions de dollars, alors que l’écosystème qui s’y prête à son jeu n’existe pas dans son pays....

Mais dans son entourage si, son frère avait terminé ses études en France et a travaillé un an chez Amazon à Londres. Amine Bouhlel est l’aîné de Yahya. Il est retourné en Tunisie pour son nouveau travail qui consistait à ouvrir une filiale pour une startup française de technologie open source. Et cela nécessitait l’embauche de développeurs sur le terrain.

Cependant, trouver un nombre important à Tunis était difficile, voire impossible. Donc songer à former... L’élan des 2 frangins a déjà écarté larges les issues vers les perspectives. Cette fois encore, en 2022, alors que la saison de chaleur revient dans ce pays du Maghreb qui adore le soleil, un autre crédit de 8 millions de dollars, pour se développer en Afrique et au Moyen-Orient, est venu des investisseurs...

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C’est l’une des institutions dites startups en expansion, non pas parce son budget gonfle mais parce que ses succursales se multiplies, en Afrique et au Moyen-Orient. Avec une augmentation de ses effectifs humains ainsi que ses disciples, car elle fait de l’apprentissage de pointe puisqu’il s’agit d’informatique, pourtant avec une pédagogie juvénile donc inévitablement sympa !

Il est question d’une belle aventure d’« edtech » comme les jeunes venant à naître avec des langages informatiques les conviant à respirer à plein poumons la vie du Web et des tracas de programmation. GoMyCode annonce aujourd’hui qu’elle a clôturé un tour de série A de 8 millions de dollars. Un pactole qui vient renflouer des capacités qui s’ouvraient déjà sur l’univers sans confins.

La mission de l’entreprise est de combler le fossé de compétences entre l’infrastructure éducative existante en MEA et les compétences numériques nécessaires sur le marché mondial de l’emploi La startup ouvrira 50 nouveaux emplacements dans 12 pays en MEA d’ici 2024 👉

Donc l’idée avait pour motivation de construire une école ou une expérience d’apprentissage avec l’esprit de la Silicon Valley. Elle est venue à ce jeune père, comme un bébé sur les bras. En tant que projet d’été et un camp de regroupement sur les rives méditerranéennes, la startup a commencé GOMYCODE et a grandi dès cette année-là, de 2017. Amine qui la rejoint comme directeur des opérations était chargé du département commercial à Jumia Tunisie.

Généreuse à plus d’un titre la startup, impulsée par Yahya Bouhlel, qui s’investit, comme un vrai maître, dans la formation. C’est que le casse-tête du codage n’est pas servi sur des plateaux d’argent telle une science à la fois discursive et passionnément spirituelle, mais devait aller à l’ancien continent où naquit l’homme et sa dextérité.

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GOMYCODE lève 8 millions de dollars pour se développer en Afrique et au Moyen-Orient, région du Monde qui contient l’essor et où les mutations humaines épousent aussi l’aventure commune inspirée de technologie. Il y a quelques mois, nous avons cité le financement obtenu par « Yassir » (lien en haut), une autre startup algérienne qui, financièrement encouragée, est derrière une application de réservation de taxi.

Bien qu’il existe divers emplois dans toutes les facettes de la vie, les métiers technologiques sont actuellement en forte demande dans l’économie mondiale. Ces jours-ci après COVID-19 et la relance qui augure, cette qualification est attractive. En tant que telles, la plupart des startups soutenues par du capital-risque se construisent autour de la formation d’étudiants et de et de professionnels en génie logiciel et généralement en compétences technologiques.

En Afrique, quelques-uns d’entre eux incluent l’élité, c’est-à-dire les hautes performances. Et justement, ce sont des entités technologiques tablant sur la formation qui méritent notre appréciation. Il s’agit Andela , AltSchool , Gebeya, Decagon , Semicolon et d’autres. Des startups qui utilisent des modèles en ligne uniquement ou hybrides (une combinaison de paramètres hors ligne et en ligne), pour créer des compétences envers et avec les jeunes.

D’ici 2030, il est prévu que le nombre de jeunes, personnes âgées de 15 à 24 ans, en Afrique augmentera de 42%, selon l’ONU. L’un des défis les plus urgents auxquels le continent est actuellement confronté et sera encore à l’avenir, consiste à perfectionner ces personnes, dans une région où certains pays ont des taux de chômage atteignant 30 %.

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C’est en janvier 2017 que l’école a été lancée que son initiateur n’a que 20. Elle a vite eu un succès pourtant le contexte ne s’y prêtait guère. A cette époque même le système scolaire tunisien en général dont l’universitaire peinaient à décrocher du marasme ambiant pour s’adapter à l’essor économique où le domaine numérique se prétendait lui être principal vecteur.

C’est comme une chaire de hautes études, mais formant une jeunesse calée de savoir. Les technologies de l’éducation (edtech) désignent l’ensemble des nouvelles technologies permettant à faciliter l’enseignement. On parle alors de technologies pédagogiques qui permettent d’apprendre de nouveaux contenus sous une forme ludique, stimulante et innovante.

Le propre de cette compétence où les jeunes s’évertuent, comme en s’amusant, est d’apprendre à coder. Là on trouve cette startup tunisienne GoMyCode qui, pour se développer en Afrique et au Moyen-Orient, dans son domaine de technologie informatique, décroche un pactole utile à son développement. Les emplois de toutes les spécialités et déclinaisons de la vie, notamment ceux technologiques sont actuellement en forte demande dans l’économie mondiale et plus ces temps de relance mondiale. Une aubaine…

Une salle de cours de l’établissement GoMyCode à Tunis

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Voir en ligne : Tunisie & autres startups

     

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