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#PasUnCrime, en Algérie les droits des citoyens bafoués.

Une campagne sur Internet pour endiguer l’aveugle répression.

samedi 21 mai 2022, par Djamel Damien Boucheref

Le 24 avril eut lieu le décès du citoyen Hakim Debbazi, alors qu’il a plus de 50 ans d’âge. En détention provisoire depuis le 22 février 2022, pour des publications sur les réseaux sociaux du Web, sans que l’on sache à ce jour leur teneur, il meurt et laisse 3 enfants ainsi qu’une épouse dans une terrible précarité sociale. Ces personnes sont détenues pour simplement avoir exprimé une impression de citoyen sur la gouvernance. Et quand cette parole déplaise, la répression aveugle s’abat sur de vulnérables administrés.

Quand les Algériens regrettent leur passé, c’est pour ignorer leur déplaisant présent. Déplorer ce qui arrive à l’ordre, à la démocratie et à la justice se pose gravement aux consciences militantes. Et publiquement via les réseaux du Net, la colère a toute sa signification. Quand des poursuites en justice l’accusation injustifiée de terrorisme est portée à des citoyens sans antécédents du genre reproché, on ressent l’exaction !

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10 mai 2022

Sous prétexte d’une menace, très souvent indiquée en un plan de déstabilisation contre l’Algérie, le maintien des incompétents et corrompus bureaucrates est un impératif qui conserve les affaires dans la même ruineuse trajectoire. Sinon pourquoi les Haragas désespèrent, les journalistes n’expriment pas les projets contradictoires et les tribunaux roulent à plein régime répressif ?

Alors arrive « #PasUnCrime », une campagne, qualifiée de numérique, contre la répression croissante des droits humains par le gouvernement. Alors que c’est Internet qui est le champ de traque de la décidence en Algérie. Elle interroge sur le climat instauré après la chute de la 1ère république, celle dirigée depuis l’indépendance en 1962, par le personnel issu du mouvement de libération.

Les amendements problématiques du Code pénal, à l’origine de nombreuses actions en justice lancées contre des organisations de la société civile et des partis politiques d’opposition, sont une attaque ouverte et liberticide institutionnelle. En même temps la répression contre les défenseur.es des droits humains et les médias est intense. Activistes, journalistes et membres d’associations non-liées aux rouages sont persécutés…

Le double objectif du Hirak, le mouvement sociopolitique de février 2019 en Algérie, ne convient pas aux bureaucrates des rouages et à leurs porions qui se considéraient pour historiques tuteurs sur la société. Les premiers se sont substitués aux seconds, après les avoir servis en instituant des actes de propriété sur des biens publics déjà revendus pour ne plus remonter à leur originelle propriété. Et les restituer à la communauté nationale….

La révolte des jeunes, exprimée à l’encontre du 5ème mandat, défendu par la même crédulité prédatrice qui a détourné de l’émergence le plus vaste pays d’Afrique, aspirait aussi à vider le système de gouvernance des médiocres élites. Surtout de rompre avec les pratiques d’exclusion dont sont victimes ceux qui fuient les persécutions.

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Le contexte était hérité des premières heures de la couverture de la souveraineté nationale. L’ultime, mais néanmoins prodigue dernier de la génération des nationalistes de la libération à présider le pays, a été viré comme une loque. Le chef de l’Etat physiquement dégradé, Gaïd Salah a eu le plaisir de chasser du palais d’Al-Mouradiya, le fameux Bouteflika qui s’est illustré, par la manipulation de l’image anticolonialiste de la nation, en diplomatie qui revenait à l’Algérie révolutionnaire !

3 années plus tard, un impénitent bureaucrate ayant roulé sa bosse de sous-préfet jusqu’au sommet sommet des institutions par les connivences et la servilité, Tebboune, remet la même chape de plomb sur les droits à l’expression et à l’encontre des acquis démocratiques.

Pas moins de 8000 Algériens ont été trainés devant les tribunaux, depuis 2019. Et actuellement quelques 300 individus, dont des femmes et des malades, croupissent dans les prisons pour des motifs fallacieux et condamnés par des textes liberticides.

Les citoyens algériens sont dans une solitude insoutenable. La communauté internationale est endiguée. Seule l’ONU est alertée anonymement par des militants, notamment de la diaspora qui tentent de réclamer directement auprès des autorités. ET qui, ces dernières, se livrent aveuglement à la répression.

Sur ce sujet reste un fait rare. Le 8 mars 2022, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme Michelle Bachelet, a adressé sa mise à jour au Conseil des droits de l’Homme. Elle s’est dite préoccupée par « les restrictions croissantes aux libertés fondamentales » dans ce pays. Mais l’escalade de la réprimande est encore plus forte. Quand un semblant de dialogue est préconisé.

En effet le président, désigné tacitement par l’armée pour la servir, tente d’enclencher un forum de discussion avec une classe politique qui lui est totalement acquise. En même temps, les vrais opposants, ceux critiques et moins corrompus, sont traqués et mis en prison. Telle est l’image d’une scène politique criarde de médiocrité et de connivence dans un climat insoutenable de panne...

Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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Voir en ligne : Algérie

     

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