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Si ce rat australien revient de l’extinction, le mammouth ressuscitera.

Un tel essai ouvre des perspectives à d’autres espèces perdues.

jeudi 31 mars 2022, par Jaco

On connaissait l’utilité primordiale des cobayes de labos. Voilà une espèce de rats qui, servant non pas à être disséquée dans cette recherche, tient rôle de modèle aux travaux scientifiques qui aspirent à ramener à la vie des animaux qui ont été victimes d’extinction. L’Université de Copenhague met son apport aux desseins de faire revivre les créatures perdues, sinon de commencer déjà à composer…

Les projets dans ce sens foisonnent, dans l’espoir de perpétuer les êtres qui partagent la même planète avec l’humain qui a du savoir scientifique. C’est aussi quelque peu une autre évolution des espèces. Alors que dernièrement des alertes sont lancées pour l’anéantissement des insectes, oiseaux et autres animaux, des scientifiques s’investissent dans ce qui est la désextinction.

Les chercheurs derrière ce travail pensent que leur projet servirait de modèle pour ressusciter l’espèce du mammouth laineux. Car d’après les premières données dont ils disposent, la divergence évolutive avec l’éléphant d’Asie est similaire à celle du rat brun et du rat de l’île Christmas. C’est ce dernier qui fait objet de leur expérience et est sujet de cette remarquable étude qui ouvre des perspectives.

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Ils souhaitent que leurs travaux offrent un cadre pour que d’autres approches de solution aux extinctions des espèces sur lesquelles s’alarment les écologistes. Mais, c’est moins sûr, ne verra-t-on pas un jour des dinosaures dans nos forêts ? Ils envisagent que cette exploration aidera à la viabilité d’autres projets de désextinction proposés.

Les scientifiques ont d’abord reséquencé la quasi-totalité du génome de leur sujet : le rat de l’île de Christmas (Rattus macleari). Ce préalable permet de le comparer avec sur les autres similaires et ayant des références différentes (ou pas) autres espèces de rats. La reconstruction par des études de génie génétique n’est pas contrainte par l’exigence de travailler avec du matériel encore vivant/viable.

Puis l’étude devait être étendue à d’autres cas voisins. Originaire d’Australie, l’espèce a été anéantie il y a environ 120 ans. Sa disparition s’est faite en même temps qu’une autre espèce endémique de l’île, nommée Rattus nativitatis, à cause de l’introduction de Rat noir (Rattus rattus), lors de la ruée de populations d’Européens et probablement à cause d’une maladie.

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Selon la description dressée d’après les rares et fragiles vestiges et traces, il pouvait atteindre environ 45 cm de la tête à la queue. Il aurait de grandes dents, une fourrure longue et épaisse ainsi que des moustaches noires mesurant près de huit centimètres. Les gènes clés manquaient, notamment ceux permettant de traiter les odeurs.

Une sorte d’hybridation peut être faite avec la technologie actuelle. Donc ce n’est pas exactement le même rat de l’île de Christmas, mais un autre plus moderne ! Il partageait environ 95 % de ses gènes avec le rat brun. Ainsi, près de 5 % de la séquence du génome était irrécupérable, avec 1 661 gènes récupérés à moins de 90 % d’exhaustivité et 26 complètement absents.

Les chercheurs ont identifié les parties des génomes qui ne correspondent pas, puis ont utilisé la technologie CRISPR pour éditer l’ADN de l’espèce vivante afin qu’il corresponde à celui de l’espèce éteinte. Autrement dit, des rats bruns de Norvège se transformeront bientôt en rats de l’île Christmas.

L’aventure scientifique est des plus haletante, c’est pour cela que notre site vous fournit des sujets que nous considérons pertinents. La désextinction est une forme de résistance à la disparition des espèces en les recréant. Il s’agit de refaire un organisme qui ressemble à l’original ou est exactement une l’espèce éteinte. Son processus de génération suit des méthodes que seuls des scientifiques peuvent réaliser. Un dur labeur...

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