Des études aéroportées identifient des sources importantes de pollution, telles que les décharges, les fermes laitières et les producteurs de pétrole et de gaz. Donc ça concerne principalement le méthane qui se rajoute au CO², dans la destruction du climat, en étant environ 80 fois plus potentiel dans la cause du réchauffement de l’atmosphère avec le dioxyde de carbone.

Démagogique transition énergétique des pays pétroliers.
6 août 2021

Au sommet sur le climat des Nations Unies de 2021 à Glasgow, en Écosse, l’appel aux nations pour maintenir la limite du réchauffement à 1,5 degrés Celsius se présumait réalisable, sans ça elle ne pouvait être émise. Il fallait aussi désigner les responsables des grandes émissions qui provoquent ce dégât, d’où le type même de gaz et où ils se situent.

Les signataires de l’engagement ont convenu de réduire les émissions mondiales de gaz d’au moins 30 % par rapport aux niveaux de 2020 d’ici 2030. De nouvelles découvertes peuvent aider à atteindre cet objectif car elles « encouragent l’action plutôt que le désespoir ». Des satellites servent à montrer qui émet le méthane qui est responsable de l’effet de serre, à niveau de 18% des autres gaz.

Le 3 février 2022, la revue « Science » qui sert en source de nombreux de nos articles, a diffusé un «  Bilan mondial des ultra-émetteurs de méthane du pétrole et du gaz ». Ce qui précise que le méthane, provenant de la production et du transport de pétrole et de gaz, contribue de manière significative au changement climatique.

Le Turkménistan est en tête, suivi de la Russie, des États-Unis, de l’Iran, du Kazakhstan et de l’Algérie. Arrêter toutes ces grandes fuites (des 6 pays), qui représentent environ 8 à 12 % des émissions annuelles totales de méthane, pourrait permettre à ces pays d’économiser des milliards de dollars, selon les chercheurs. Mais surtout de ne plus impacter la planète et son atmosphère.

Propagande pour le changement climatique, un devoir de journalistes.
13 novembre 2021

Les nouveaux l’instrument de surveillance, tels que les satellites, observent la troposphère. Ceux développés dans le cadre du programme "Copernicus" de l’Agence spatiale européenne, ou TROPOMI lancé en 2017, offrent une fenêtre beaucoup plus grande à la fois dans l’espace et dans le temps.

Sentinel-5 Precursor, satellite d’observation de la Terre de l’Agence spatiale européenne, pour le contrôle et la surveillance de l’environnement.Lien

Dans cette étude, l’équipe n’a pas inclus les sources du bassin permien parmi les ultra-émetteurs. Les émissions importantes de cette région sont le résultat de nombreuses sources d’émissions étroitement regroupées mais plus petites. Parce que TROPOMI ne voit pas bien à travers les nuages, d’autres régions du monde, comme le Canada et les tropiques équatoriaux, n’ont pas non plus été incluses.

Donc les scientifiques ont déjà utilisé TROPOMI pour estimer la fuite globale de la production de pétrole et de gaz dans l’immense bassin permien du Texas, constatant que la région envoie deux fois plus de méthane dans l’atmosphère qu’on ne le pensait auparavant, ce qui a rapporté par la revue Science-News du 22/04/20, c’est-à-dire il y déjà 2 années.

Des images satellites de 2019 et 2020 révèlent qu’une majorité des 1 800 plus grandes sources de méthane proviennent de six grands pays producteurs de pétrole et de gaz. L’assainissement de ces fuites serait une première étape importante dans la réduction des émissions globales. Ce gaz à effet de serre peut s’infiltrer dans l’atmosphère à partir de sources naturelles et d’origine humaine.

En envoyant chaque année dans l’atmosphère terrestre ses fortes et incessamment répétées quantités de méthane, la production de pétrole et de gaz a ses explosions plus massives. Elles sont connues aussi pour être dans les élevages bovins. Comme provenir d’accidents ou de fuites de pipelines ou d’autres installations. Même occasionnelles, elles ne représentent qu’une seule fraction qui n’est pas négligeable.

Points chauds : ultra-émetteurs de méthane ont été détectés en 2019-2020
Les images satellites ont aidé les scientifiques à identifier les ultra-émetteurs de méthane du pétrole et du gaz (cercles orange), les plus gros émetteurs libérant jusqu’à 500 tonnes métriques de gaz par heure dans l’atmosphère (cercles orange plus grands). Les lignes bleues montrent les gazoducs. Certains des points chauds d’émission ont suivi les traces de ces pipelines, comme en Russie.