Une récente étude suggère que l’atmosphère oxygénée de la Terre ne serait pas une caractéristique permanente. Elle peut se dissiper assez rapidement. Dans ce cas d’amenuisement de l’air respirable, la situation ne laisserait aucune chance aux êtres de s’adapter à la forme de vie des anaérobies. Ce risque n’est pas pour demain, cette recherche rassure quant à l’absence d’imminence de ce danger.

La fusée révolutionnaire pour atteindre des planètes lointaines.
25 février 2017

Pour cet exposé scientifique afin de détecter la plausible vie sur les exoplanètes, la biosignature la plus acceptée, ou bien celle plus en vue pour en vérifier cette perspective, est la présence d’oxygène. Certainement parce que ce gaz peut être détectable à distance. Et l’atmosphère terrestre, riche en oxygène, a ce signe de vie important conforte pour qu’il ne manquerait pas dès à présent.

Pour examiner comment l’atmosphère terrestre évoluera à l’avenir, Kazumi Ozaki et Christopher Reinhard, professeurs agrégés au Georgia Institute of Technology, ont construit un modèle du système terrestre qui simule le climat et les processus biogéochimiques. Avec des données similaires à celles de notre planète, les réactions et les évolutions sont ainsi projetées.

Cette modélisation de l’évolution future de la Terre a servi pour préconiser le destin. Elle comporte intrinsèquement des incertitudes sur les évolutions géologiques et biologiques. Cette approche stochastique a été adoptée par ces chercheurs, ce qui leur a permis d’obtenir une évaluation probabiliste de la durée de vie d’une atmosphère oxygénée.

Les chercheurs ont exécuté le modèle plus de 400 000 fois, tout en variant les paramètres du modèle. Ils ont découvert que l’atmosphère riche en oxygène de la Terre persistera probablement encore un milliard d’années (1,08 ± 0,14 (1σ) milliard d’années) avant qu’une désoxygénation rapide ne rende l’atmosphère rappelant la Terre primitive.

Durée de vie : de nouveaux travaux pour ralentir le vieillissement.
15 décembre 2020

Les scientifiques ont déjà prédit qu’une augmentation du rayonnement solaire effacerait les eaux océaniques de la surface de notre planète d’ici environ 2 milliards d’années. Mais le nouveau modèle, basé sur une moyenne d’un peu moins de 400 000 simulations, nous apprend que la réduction de l’oxygène va tuer hors de la vie d’abord.

Par le passé ce grand événement d’oxydation a été probablement connu sur notre planète, il y a environ 2,5 milliards d’années. Ce qui peut se reproduire, alors qu’on le dit même inéluctable, mais bien après des millions de siècles. Et dans ce cas, la vie microbienne persistante, portera d’exister longtemps après l’extinction généralisée.

Les calculs effectués par Reinhard et le scientifique environnementaliste Kazumi Ozaki, de l’Université de Toho au Japon, l’histoire habitable de la Terre riche en oxygène pourrait ne durer que 20 à 30 % de la durée de vie de la planète dans son ensemble. La vie microbienne se maintiendra après notre départ.

L’augmentation des flux solaires sont à l’origine de la désoxygénation future, une conséquence inévitable, d’après le constat des chercheurs. Le timing est modulé selon l’échange de la puissance réductrice qui fait participer le manteau terrestre qui est le système océan-atmosphère-croûte. C’est pour cela que la recherche d’exoplanète est le projet de réponse à cette catastrophe inéluctable.

La fin de la vie sur Terre, d’après des scientifiques qui se sont penchés sur cette possibilité, est une évidence qui survient de la perte totale de l’oxygène et qui a déjà existé, A un moment donné, dans les prochains milliards d’années, nous espérons que nous trouverons un moyen de quitter la planète, quand l’heure finale arrive. C’est donc inévitablement et elle sera rapide et le temps de s’adapter n’est pas retenu.

Les auteurs de cette étude : Dr Christopher Reinhard (à gauche) et Dr Kazumi Ozaki (source de cette photo), UNIVERSITÉ DE TOHO