Les humains ont tendance à s’investir dans les méditations sans avoir une connaissance ou maîtrise des effets qu’ont certaines cultures orientales. Mettre son mental dans cette pratique est déconseillé en cas de dépression, ce qui peut augmenter les troubles. Mais ce qui consiste généralement à avoir une attention portée sur un sujet ou objet, au niveau de la pensée, est aussi une philosophie…

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Pour montrer scientifiquement les effets de la méditation sur le cerveau humain s’est avéré délicat. Des millions de personnes dans le monde recherchent la clarté mentale par la méditation. Nombreuses d’entre elles suivent cette voie car elles sont inspirées par les pratiques séculaires du bouddhisme. Ceux qui méditent disent que cela aide à calmer leur esprit, à recentrer leurs pensées et à couper le « bruit » pour montrer ce qui compte vraiment.

La catégorie de personnes qui peut bénéficier de la méditation est la plus âgée. Un essai sur un groupe de personnes âgées en bonne santé, puis un autre groupe avec une maladie d’Alzheimer précoce ou une déficience cognitive légère. Les changements dans le cerveau causés par la méditation peuvent améliorer les performances sont constatés, au bout de moins de 2 mois.

Il s’agit d’une simple relaxation. Mais des mouvements sectaires et religieux se sont emparés de la méthode. On retrouve la méditation est au cœur de nombreuses pratiques spirituelles ou religieuses. Le bouddhisme, l’hindouisme, le jaïnisme, le sikhisme, le taoïsme, le yoga, l’islam, le christianisme ainsi que d’autres formes plus récentes de spiritualité s’y retrouvent.
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Les résultats, récemment publiés dans la revue Scientific Reports, ont pris pour champ d’expérimentation les schémas cérébraux de 10 étudiants du programme Scholars de l’Université de BINGHAMTON à New York. Ils montrent que l’entraînement à la méditation a conduit à une commutation plus rapide entre les deux états généraux de conscience du cerveau.

La recherche est en accès libre et consultable au grand public. L’un s’appelle le réseau en mode par défaut, qui est actif lorsque le cerveau est au repos éveillé et n’est pas concentré sur le monde extérieur, comme pendant la rêverie et l’errance mentale. L’autre est le réseau d’attention dorsal, qui s’engage pour des tâches exigeantes en attention.

Les résultats de l’étude démontrent que la méditation peut améliorer la connexion cérébrale entre et au sein de ces deux réseaux cérébraux, indiquant l’effet de la méditation sur la commutation rapide entre l’errance de l’esprit et la concentration de son attention ainsi que le maintien de l’attention une fois dans l’état attentif.

Aidés par l’IRM (imagerie à résonnance magnétique) pour extraire des données sur l’état du cerveau et les changements de son fonctionnement, après presque 2 mois de pratique de la méditation. Des preuves scientifiques ont été établies, qu’en 8 semaines de méditation, le cerveau est devenu plus rapide.

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Susanna Marsiglia