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L’air et l’énergie solaire produisent efficacement des aliments.

Nutriments dérivés de la biomasse microbienne, profusion de protéines.

mercredi 23 juin 2021, par Gros Emile

Il n’a pas d’égal à l’enthousiasme des scientifiques qui disent pouvoir fabriquer de meilleures protéines et en quantités suffisantes à partir de l’air et de l’énergie solaire. La nourriture qu’ils soutiennent possible, aurait deux fois plus de valeur calorique que la plupart des autres cultures telles que le maïs, le blé et le riz.

Ces chercheurs se sont fixé pour objectif la construire d’une usine de démonstration dans la fabrication de protéines comestibles, d’ici 2023, en Finlande. Ils sont sûrs que fabriquer des aliments à partir de l’air serait bien plus efficace que de les cultiver. Et qui sont-ils donc, pour se mettre à dos les agronomes et même toutes les filières et corporations des travailleurs de la terre ?

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Cette équipe de chercheurs relève de l’Institut Max Planck de physiologie moléculaire des plantes. A elle seule, cette institution renferme société Max-Planck regroupe 83 instituts thématiques de recherche fondamentale, en sciences dures. Elle est associée à l’Université de Naples Federico II, à l’Institut des sciences Weizmann et de la Porter School of the Environment and Earth Sciences…

L’exposé de leurs travaux est étayé dans PSA (Proceedings of the National Academy of Sciences) qui, souvent nous nous référons pour nos publications de vulgarisation, est un centre associatif de diffusion d’études qui met accès libre les publications scientifiques.

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Leur document a trait spécifiquement aux nouvelles habitudes alimentaires ainsi qu’au développement scientifique que sous-tend leur évidente pratique d’une science de l’économie agricole, écologique et de pointe en matière d’innovation. Ce qui répond à la forte demande sur les ressources de la planète, lors de l’explosion démographique.

Cette prouesse qui est à l’état de concrétisation, se situe dans les engagements pour la sécurité alimentaire. Cette dernière est un problème crucial auquel l’humanité est confrontée au cours de ce siècle. Et c’est un problème qui se posera avec plus d’acuité tant que les besoins de l’humanité soient en croissance.

L’un des avantages de ce type d’exploitation est l’économie des sols en agriculture qui n’a rien de traditionnelle désormais, avec l’intensification des productions destinés aux industries alimentaires, comme au Brésil. C’est d’ailleurs l’un des arguments fondamentaux de cette expérimentation qui semble être tellement réussie, qu’elle entre en application.

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Les scientifiques ont comparé l’efficacité du système avec un champ de soja de 10 kilomètres carrés. Leur analyse a montré que la culture des aliments à partir de l’air était 10 fois plus efficace que la culture du soja dans le sol. Ils ont cité l’exemple d’une parcelle de terre de 10 kilomètres carrés en Amazonie. Quand elle est utilisée pour cultiver du soja, elle pourrait être convertie en une parcelle de terre d’un kilomètre carré pour cultiver des aliments à partir des airs.

La biomasse microbienne peut être cultivée pour produire des aliments riches en protéines et des compléments alimentaires, collectivement appelés protéines unicellulaires (SCP). Le modèle comprend la production d’électricité photovoltaïque, la capture directe dans l’air du dioxyde de carbone, l’électrosynthèse d’un donneur d’électrons et/ou d’une source de carbone pour la croissance microbienne (hydrogène, formiate ou méthanol), la culture microbienne, et le traitement de la biomasse et des protéines.

D’ailleurs les travaux comparatifs que ces chercheurs ont réalisés sont indémontables. Ils ont utilisé un système d’alimentation à partir de l’air qui utilise des panneaux d’énergie solaire pour produire de l’électricité. Cette dernière est combinée au dioxyde de carbone de l’air pour produire de la nourriture pour les microbes cultivés dans un bioréacteur.

La protéine produite par les microbes est ensuite traitée pour éliminer les acides nucléiques, puis séchée pour produire une poudre adaptée à la consommation par les humains et les animaux. Un processus convaincant et qui a la possibilité de devenir conventionnel dans quasiment les prochaines années.


Représentation schématique du transfert d’énergie lors de la production de protéines unicellulaires à partir de l’énergie solaire.

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