Accueil > International > Grands événements : Gigantisme de l’inattendu. > L’alerte du FBI de la menace des partisans de Trump s’accentue.
Même le jour de l’investiture de Biden les suprématistes promettent d’agir.
mardi 12 janvier 2021, par
Le déchaînement des suprématistes blancs au capitole, le 6 janvier, en vue de contester la validation de l’élection de Joe Biden, n’a pas été bien traitée par la police, sur-place, en charge de la protection de l’institution. Le FBI et le NYPD (la police locale de New York qui est très performante) ont informé la sécurité, du siège des élus du peuple, de la possibilité de violence avant l’émeute. La police fédérale a même demandé individuellement à certains extrémistes de ne pas se déplacer à Washington. Mais rien n’a fonctionné et le climat s’envenime encore, allant sur l’échéance du 15 janvier où des manifestations sont prévues dans les 50 Etats...
Nous sommes parmi les sites Internet à avoir citer, depuis des semaines, le risque de guerre civile aux Etats-Unis lors de l’élection, pour un second mandat, de Donald Trump. Nos alertes ont été, quelques fois, vérifiées. Bien sûr que nous ne sommes pas les seuls. Si divers médias le disent aussi, le FBI n’en est pas de reste à entrevoir, après ses pointues investigations, que les suprématistes qui se sont attaqués au capitole à Washington, reviennent en force. Et continueront de mener des assailles...
Privilège de blancs, l’actualité vérifie la théorie refusée.
11 janvier 2020
« Des manifestations armées sont prévues dans les 50 capitales d’État du 16 au 20 janvier au moins, dit la police fédérale. Et au Capitole américain, le rassemblement permanent du 17 janvier au 20 janvier, est imprévisible... », selon un bulletin du FBI (notre lien en bas) obtenu par plusieurs médias. Alors que les recherches de traque se poursuivent pour appréhender les auteurs des dernières attaques dans la capitale des USA.
Dans un bulletin d’alerte du Federal Bureau of Investigation (FBI), les partisans du président Donald Trump persistent à semer des troubles, en organisant des manifestations d’ampleur où l’usage des armes est redouté. Comme ces groupes de suprématistes ont déjà tenté un coup d’État, la semaine dernière, ils prévoient encore des rassemblements plus violents dans les semaines à venir.
À partir du 16 janvier, indique le document d’alerte du FBI, ces hordes seront armées et prévoient de « prendre d’assaut » les bâtiments gouvernementaux dans les 50 États et à Washington, DC. Quand on sait qu’au moins 5 personnes ont perdu la vie lors du premier assaut sur le siège des 2 chambres, on se prépare à un conflit plus dangereux.
D’après les éléments rendus publics par le FBI, quelques 29 individus et (ou) détenteurs de comptes sur les réseaux sociaux sont recherchés, car considérés être entrés illégalement dans le Capitole. Leur identification a été divulguée dimanche, avec des illustrations. Près de 45 000 réponses et conseils, au service de recherche, ont été exprimés sur les médias numériques, ils sont actuellement en cours d’examen.
Une traque leur est livrée à ces cas jugés dangereux. Alors que plus de 15 000 hommes des forces d’intervention spéciale sont déployés dans la capitale Washington et la situation devient de plus en plus inquiétante. Ce qui accentue le risque que ces partisans de Trump passent à l’acte violent, est le fait qu’ils soient soupçonnés de vouloir faire, sans retenue, usage d’armes à feu.
Un projet de destitution contre Trump, deuxième du genre qui ait menacé le même locataire de la Maison Blanche, cette fois pour « incitation à l’insurrection », est à ce stade bloqué. Des élus républicains ne cèdent pas à ce sujet et restent loyaux à Trump. Le poids du sectarisme des oppositions dans le bipartisme américain est très dur, une démocratie sans moindre amovibilité et prise par la propagande comme exemplaire.
La demande de destitution « impeachment » associe plus de 200 sponsors des élus démocrates. Cette mesure compte déclarer et démontrer que Trump « constitue une menace pour la sécurité nationale, la démocratie et la Constitution s’il est autorisé à rester au pouvoir et il a agi d’une manière manifestement incompatible avec l’alternance résultant du vote et la primauté du droit. »
S’il n’y avait aucun renseignement suggérant qu’il y aurait une violation du Capitole américain, avec date précise, des articles de médias suggéraient que la violence était fortement plausible. Même à ce stade, après l’échec des services de prévention des risques sécuritaires, y compris la fameuse CIA ainsi que le FBI qui travaille aussi bien contre le terrorisme que l’espionnage, la menace d’actes de violence est encore redoutée.
Vous pouvez consulter ces images directement sur le site du FBI, en cliquant ICI.
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