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Les sectarismes font les échecs de l’alternance politique en Algérie.

Les facteurs du maintien d’un système prédateur et incompétent à Alger.

mercredi 6 janvier 2021, par Djamel Damien Boucheref

En Algérie les clients du plateau de la chaîne TV "El-Maghribiya" appartenant aux commanditaires de l’islamo-terrorisme de la "décennie noire" est l’image idyllique du politicard qui, tout en étant le pire tueur et enragé par les rancunes, se dit le plus persécuté des opposants. La trahison ici relève du domaine des facultés assumées à réduire l’intelligence à l’exclusion pour propulser les perfidies.

Le sectarisme politique en Algérie a des attirances pour la malveillance. Sans ça il ne serait guère ce fanatisme pour le régionalisme, ces lourds actes d’exclusion, cet esprit de clan et ces mensonges incroyables sur des réalités vraies qui sont transformées en fausses démagogies. Il faut se demander à quoi sont dus les échecs des alternances, après octobre 1988 ou plus récemment du Hirak enclenché en 2019 ?

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La nouvelle serviabilité, aux différents sectarismes, est la désignation en « haine de soi ». Quand les intellectuels critiquent les ressentiments de la communauté nationale, ce qui est la critique sociale, livrée aux complaisances avec les populistes, ils sont accusés de ne pas aimer ou respecter les inspecteurs de la morale et les vigiles qui gardent le temple inéluctablement dirigé vers la décadence.

Il ne vaut guère la peine de répéter encore une fois que les démocrates et ceux qui se disent aussi les républicains, dans ce pays qui tourne-en-rond sur tous les plans, considèrent les élections en une redistribution des rôles entre ceux qui gouvernent. L’Algérien dénonce le racisme et ne le pratique généralement pas, mais il dresse des disparités entre ses propres contacts et proches.

Ces dernières années, les politologues ont utilisé divers termes pour décrire la profonde fracture politique, après que les analystes du pouvoir ont abandonné le terrain des identifications élaborées aux opportunistes et autres aventuriers qui se livrent aux crimes dits politiques. Les médias aussi se trouvent incapables de désigner qui est politologues et qui est propagandiste défendant sa chapelle ?

La profonde fracture du corpus politique algérien, notamment sa « polarisation affective, sociale et tribale » n’a pas d’égale, quand sont fustigées, par des affabulations, les experts rigoureux. Le sectarisme est de ne pas aimer autrui, comme quelqu’un d’un autre parti politique surtout quand il adhère aux idées lumineuses. Et particulièrement s’il répond aux besoins urgents du peuple ou est intéressant pour la bonne marche de la patrie.

Par sectarisme, il y a une admiration des partis qui ont pris les armes, comme en 1963 ou en 1990, pour imposer leur vision. Et qui se défendent d’avoir vu juste et même d’être représentants du peuple. Ils prétendent être plus honnêtes que ceux qui dénoncent les formes primaires du terrorisme où leurs organisations politiques prônent la lutte armée pour de fantoches projets.

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Alors quelle solution pour ce retard dans la réforme des élites politiques ? Les analystes croient que les interventions sur les réseaux sociaux sont un autre moyen de réduire le sectarisme dans les pratiques de la politique en Algérie. Ces débats en ligne incluent des jugements participatifs et de bonne qualité. Plus densément que lors des conférences, des congrès et réunions, les paroles sont plus libérées et justes.

Ainsi que des sources d’informations sont intégrées dans les discours du Web. Ce qui entraîne que le contenu hyper-partisan ou faux n’apparaisse pas souvent, dans les fils d’actualité des utilisateurs, comme des vérités. Les idées fausses sur les intellectuels, les artistes et les personnalités publiques tels les journalistes, cherchent à propulser la médiocrité.

Les exclusions dont sont victimes les Algériens de la diaspora sont perceptibles dans les discours. Qualifiés de "donneurs de leçons depuis l’exil doré", ceux qui ont fui le pays sont les opposants destinés aux prisons, comme les 100 jeunes "hirakistes" de 2019/2020. Ce sont les premières victimes du sectarisme monté par les incompétents qui détestent l’humanité, redoutent la modernité, vomissent les libertés et trahissent la démocratie.

Les communistes qui regroupent des bataillons d’artistes, d’intellectuels, de femmes émancipées, de combattants antiterrorisme, de militants syndicalistes de première ligne, de penseurs inégalés et des tas d’autres cadres, sont les grands exclus à cause du sectarisme politique en Algérie.

Le parti communiste de ce pays est le seul qui a une vraie diversité religieuse avec les juifs, les chrétiens, les musulmans, les sans-religions et les agnostiques dans ses rangs... Même le prestigieux FLN de la libération n’a pas eu cette pluralité. Mais c’est le seul absenté et privé de liberté de parole !

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