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TSA, 1er média d’Algérie sanctionné d’une censure et d’une amende.

Leader du paysage de l’info digitale, la bureaucratie veut le briser.

jeudi 5 novembre 2020, par N.E. Tatem

Classé 1er média sur la toile du Web pour les faits d’Algérie, « TSA » a été condamné, par le renommé tribunal algérois de Sidi M’hamed, à une amende de 500.000 dinars (3.300 euros), selon une annonce de son responsable faite le 4 novembre 2020. Déjà affecté d’une interdiction car inaccessible depuis l’Algérie, sans que cela n’a vraiment remué l’opinion locale qui est bien apprêtée aux dérives et exclusions, sur des critères régionalistes et claniques.

Ecouter l’article.

La répression de la liberté d’expression en Algérie touche aussi bien les journalistes que les citoyens. Dont les plus dynamiques des premiers qui travaillent avec objectivité, sont jugés et condamnés selon un code pénal liberticide. Alors que pour les seconds, l’arbitraire frappe les actions des réseaux sociaux. Des sites internet d’information sont censurés dès qu’ils ne répondent pas aux dogmes instaurés par les bureaucrates qui prédominent les rouages. Cette tyrannie s’est accrue depuis l’épidémie de coronavirus…

Mais on lui reconnait d’être classé comme l’incontournable du paysage de l’information d’un pays qui a une intensité inexpugnable en matière de communication. Ce domaine de l’actualité est une mer démontée en Algérie, car les opinions s’affrontent et l’autocratie est plus que destructrice des protocoles. Ce qui n’est vraiment pas à la hauteur de la grandeur géographique d’une nation à la dynamique décuplée par le contexte régional et continental.

La violence de la censure en Algérie...

TSA sert souvent aussi à vérifier bien des actus. Son modèle est gratuit, ce qui est salutaire aux lecteurs algériens. A bien rendre le reflet de sa ligne éditoriale, il serait plus un journal de cyberpresse commercial. Fondé par 2 frères, Abdelhamid et Lounès Guemache, de la diaspora en France ayant exercé l’un à l’AFP et l’autre chez Orange, il a gagné ses lettres de noblesse…

… Par non-seulement sa crédibilité mais une impartialité qui se désire lavée par la neutralité, mais bien braquée par les tensions. Cette notion de droiture a pourtant les inévitables cultures et sensibilités des concepteurs qui s’ancre en filigrane. On ne peut nettoyer la presse de l’appartenance à un certain professionnalisme observé, voire scandé, pour s’enregistrer selon une déontologie de ne dire que seulement le fait. La soupe d’indifférence et d’objectivité bouillonne.

La répression de ce journal, relate les affres que vivent nombreux membres de la corporation des journalistes d’un pays dont les déchirements réels sont tus. Certains commentateurs sont indéfendables quand ils se font publicistes, à l’instar de Khashoggi, de l’islamo-terrorisme. Et ils sont cyniquement fréquents en Algérie, y compris dans les médias publics.

Ou bien, d’autres se référant à une peu convaincante « haine de soi », dès lors qu’ils voient ceux qui critiquent les dérives sociétales et les préétablies de valeurs. Ces balisages pseudos idéologiques conçues, par le décadent nationalisme, sont élevés au rang de « constantes nationales ».

Le délit reproché à TSA est d’avoir repris et exposés en illustration, en 2016 des documents donnant source à un article qui a été incriminé, alors qu’il portait un coup de pouce à l’administration fiscale. Justement aux bureaux de toutes les corruptions connues sur Terre. Les pièces administratives sont de la fruste bureaucratie qui, en Algérie, a corrompu même les militaires et une partie de l’intelligentsia.

... a la pédagogie aveugle de la médiocrité bureaucratique...

Alors ces papiers sont présents sur les réseaux sociaux du Web. Et vraisemblablement elles n’ont rien de confidentiel et encore moins de caractéristiques ayant un protocole institutionnel. Envers la censure de TSA et tant d’autres sur lesquels nous reviendrons, les Algériens ont recours à un contournement, via VPN (réseau privé virtuel) du blocage technique.

Nous avons donné, dans l’un de nos articles, le prestataire des Etats-Unis où il essuie une fronde de ses employés, opérant pour le compte des autorités algériennes. L’organe de presse en ligne « TSA » existe sur Internet depuis 2007, ce qui nous donne, à Populi-Scoop fondé en 2006, une année d’avance sur ce site qui a franchement plus obtenu de meilleurs résultats.

Il est accusé par la Direction des grandes entreprises (DGE), un département du ministère des Finances inventés de toutes pièces, qui même au temps de l’économie planifiée par l’Etat il n’existait pas. Il ne figure pas dans les hiérarchies communes des gestions et contrôles des deniers étatiques. La pièce administrative incriminée indique la nécessité de réinvestir 30% de la part des bénéfices des exonérations fiscales accordées aux investisseurs. Ce qui est don ou une publicité gratuite de l’article de TSA accordé à la mesure publique, cherchant à diriger les souplesses fiscales en investissements.

... qui fait la charpente couvrant le nationalisme décadent.

TSA est éloigné de la chaîne de TV fondée par les reliquats du terrorisme islamiste qui se revendiquent commanditaire assumés de l’horrible « décennie noire », el-Maghribiya. Cette dernière attire des assoiffés de revanche et des aventuriers politiques, y compris parmi les journalistes qui optent pour un compromis avec les tueurs dits radicalisés. Et souvent ils adhèrent au système honnis par le Hirak, une fois la manne de la rente de la publicité leur est suintante.

Comme il est éloigné du cercle des charmés par les escarcelles de RSF (Reporters Sans Frontières), présentées en passerelle à l’universalité, tel le reproche fait à Khaled Drareni. Dès lors que cette ONG, créée par un colonialiste impénitent, devenu maire de Béziers en France, dont la dernière publication, critiquée par Populi-Scoop, a pour titre « Vive l’Algérie française ».

La communication de 1er pays du Maghreb mérite bien que TSA soit un leader par ses qualités. Même avec sa prétention d’être lavé de la moindre idée d’école philosophique instruisant ses articles, il a bien des atouts de dévoiler des primautés à une vitesse se calculant par lumière d’Internet.

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