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D’emblée il faut se demander pourquoi les médias locaux, particulièrement les plus officiels du secteur public qui se sont spécialisé dans la falsification des faits et la production des « fake news » méprisent de telles manifestations sportives. Alors que les filles partout sur Terre tentent de pénétrer le milieu du football, celles d’Algérie les rejoignent. Mais peu d’écho, pour dire vrai le mépris et le manque de considération, à leur action, qui semble plus indésirable quand les réactionnaires ont endommagé bien des esprits !

– Choc en Kabylie, l’ami Gourdel laisse une trace en Algérie.
28 septembre 2014

La place de la femme chez les berbères, notamment ceux d’Algérie où on s’enivre de mémoire, est différente des autres régions qui composent l’Algérie. L’immense héritage de Dihiya (La Kahina) ou de Fatma N’soumer ne s’énumère pas vainement là où l’irruption de l’obscurantisme est et a été une entreprise macabre. Alors pour remanier le présent d’actes qui remettent au centre de la société, cette explosion de l’allégresse en est le signe distinctif de la résistance à la noirceur.

En dépit de l’horrible crime dont a été victime Chaïma, tuée par un homme qui la harcelait et la menaçait sans que la protection des services de sécurité ne lui vienne en aide, la condition de la femme en Algérie est des plus intenables. Même l’engagement des féministes est absorbé par l’opportunisme.

S’il faut encore citer la bureaucratie qui distribue des privilèges, en corrompant, en 1er lieu, les grands décideurs de l’armée, elle met aussi sa chape qui cache les mobilisations humaines qui sont de bonne facture. Oui il y a d’énormes bêtises à réparer pour la moitié du peuple, celles qui excluent nos mères, sœurs, épouses et héroïnes qui s’adonnent à rénover les âmes et leur patrie...

À l’est d’Alger, c’est la Kabylie, un territoire unique. Il recèle une autre culture que celle des brimades que les sbires de la religion et des fameuses "zaouias" octroient à la femme. D’ailleurs partout où l’hégémonie masculine sévit et n’a plus à s’imaginer de confins, on découvre un charlatan en force.

– La dialectique du Hirak est finie, celle de la RDN continue en Algérie.
19 octobre 2020

Dans cette région, un insolite football féminin se rejoue, donc s’impose. Sa particularité est comme une bénie idée qui réactive des tréfonds de la mémoire, un acte rebelle. Car le peuple aspirant à toutes les libertés, porte en lui une place distinctive de égalités entre les humains. La femme n’a pas besoin de grands discours, ni de constitution démagogique, mais simplement des actes concrets et visibles.

C’est l’agence Reuters qui est, à nos yeux, la seule à soulever ces matchs de football que des femmes berbères jouent avec une humeur nonchalante. L’agence, suivie d’une certaine "berbère-TV", a concentré par des images colorées un humour. Elle a fait de cette foule d’égéries, qui fait craquer les barbares ayant longtemps saccagé dans ces contrées avides des évasions, une nouvelle distraction risible et contraire aux traditions inertes et ténébreuses.

Dans la petite bourgade nommé Sahel de moult couleurs, on respire la paix. Aux rue pavées et aux murs bariolées l’accueil de la troisième compétition annuelle entre équipes féminines de football dans la région montagneuse de Kabylie pour faire pression pour un plus grand rôle des femmes dans la société algérienne.

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