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Le FMI constate la stabilité des finances algériennes...

... En dépit de l’économie bazardée où fuite l’argent liquide.

vendredi 16 octobre 2020, par Djamel Damien Boucheref

Le dernier communiqué du FMI sur les finances d’Algérie, du 15 octobre 2020, avec le choc du COVID-19 et suite au brassage des espèces de monnaie fraîche par des réseaux qui semblent opérer une accumulation de capitaux, conclut une évaluation de la stabilité du système. Sa lecture livre aussi une absence flagrante de modernisation. Elle indique la gabegie causant des gaspillages dans les prédations de la bureaucratie qui a corrompu la société et ses institutions. Sans oublier le circuit bancaire vidé et échappant à tout contrôle.

Ecouter l’article.

Le regard du FMI sur les finances algériennes ne se fait qu’à la lumière des ressources des hydrocarbures. La gestion des liquidités est sous-développée, quand le pays ne contrôle pas la circulation de la monnaie. Les subventions administrées via le secteur financier devraient être réformées et la finance inclusive et les paiements numériques mieux développés.

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Mais cette fois, avec la crise de fuite des espèces monétaires des circuits qui leurs sont dédiés, oblige à une assidue observation de la situation financière algérienne. Malgré que le pays est indépendant de l’institution internationale, sans crédits, les analystes gardent l’initiative qui lui est due. Celle de comprendre où se situent les dispersions de l’argent qui alimente un marché local bazardé.

L’unique richesse, qui fait des recettes, de l’Algérie a vu ses prix drastiquement baissés dès juillet 2014. Ce qui oblige le gouvernement à reproduire de vieux et vains discours, qui ne se concrétisent jamais dans l’action de l’économie réelle, afin de mettre en confiance les administrés et juguler les crises sociales. Les orientations n’ont, à ce jour, pas été à la hauteur de l’aspiration d’émergence.

Les interventions du gouvernement dans l’économie sont omniprésentes et financées par ses seuls revenus des hydrocarbures, qui ont été réduits. Ce qui rend l’Algérie très vulnérable aux chocs exogènes et lui laisse une marge de manœuvre limitée pour les absorber. D’où les observations ponctuelles du FMI qui tentent, en dépit des lourdeurs propres à ce pays, d’apporter ses remarques.

Quand l’Algérie accumule les défauts de l’harmonisation financière (PASF : plans d’action des services financiers) en jouissant d’une autonomie budgétaire, dite indépendance des ingérences étrangères, les règlements des LAB / CFT (lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme) lui pèsent lourdement.

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Dans son communiqué du 15 octobre 2020, l’institution compétente en matière de fiance a pris en considération l’impact de la pandémie du COVID-19 pour dresser ses observations. Elle réserve à l’Algérie toutes les remarques d’une économie financièrement et foncièrement peu rassurante. Car la gouvernance est vraiment elle-aussi peu améliorée.

A bien tenter de comprendre l’absence de la monnaie dans les guichets, on relève la grande désarticulation du dispatching des billets. Notre sujet à ce propos attribue la carence des liquidités à un assèchement lors des circonstances de l’Aïd. Le calcul de 30 000DA en moyenne par mouton vendu, alors que les transactions ont porté sur plus 7 millions de bêtes vendues en espèces.

La Banque d’Algérie (BA) a géré les réserves obligatoires pour faire face aux importantes variations de liquidité par rapport aux prix des hydrocarbures. La monnaie de l’économie informelle lui échappe. Les tests de résistance montrent que le choc COVID-19 est susceptible de laisser certaines banques sous-capitalisées et, s’il se prolonge, pourrait entraîner une sous-capitalisation à l’échelle du système.

Le communiqué récent, cite une réunion du conseil de l’institution FMI en juillet. COVID-19 influe sur la programmation des mises à jours. L’appareil exécutif a conclu, sans réunion, l’évaluation de la stabilité du système financier (FSSA) avec l’Algérie...

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