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Les vestiges archéologiques ne mentent pas. Sur nombreux sujets de la mémoire, ils sont là pour corroborer des thèses des existences antérieures. L’avènement du Sahara en Afrique du nord constitue une référence dans les annales des changements climatiques. Alors son impact, qui peut être néfaste ou bénéfique, dans le Monde se découvre par les scientifiques.

Nous avons d’abord publié en 2015, un article qui soulève clairement, comme une alerte lancée pour les décideurs et les habitants des régions concernées, un cycle climatique de mousson qui balaie les zones du sahel et du Sahara d’Afrique du nord. Nous avons principalement signalé, une augmentation des précipitations selon les données de la météorologie qui est documentée par les relevés dûment enregistrés.

Nous avons publié dernièrement un sujet relatif au transfert des poussières des zones sablonneuses du Sahel africain vers les Amériques. Et par ce phénomène, il est remarqué fertilise les sols notamment de la partie sud du continent américain vers où sont destinées les particules emportées par les mouvements de l’air.

Une nouvelle étude, parue dans la revue « Nature » a amplifié les méga-plans de l’Holocène, étape géologique encore en cours, du milieu à la fin de la partie continentale de l’Asie du Sud-Est.

Les chercheurs de l’Université de Californie à Irvine fournissent la première preuve d’un lien fort entre la fin du Sahara vert et l’échec de la mousson en Asie du Sud-Est au cours de cette période datant de 10 000 ans déjà.

Ce qui est donc l’inverse des sens des vents qui se constatent maintenant, dont l’apport en humus enrichissant de l’Amazonie est constaté. Paradoxalement, l’effet a été jadis contraire avec la dévastation climatique qui s’est déroulée, pendant presqu’un millénaire, il y a 4 à 5000 ans dans des zones d’Asie.

Ce qui s’est vraiment passé, c’est une méga-pression qui a paralysé l’Asie du Sud-Est pendant 1000 ans. Elle a été déclenchée par le passage du Sahara d’une prairie luxuriante à un désert stérile il y a 4000 ans, selon cette étude. Le désert du Sahara aujourd’hui s’est constitué, en dunes de sable, a eu des conséquences sur le climat mondial, alors que sont sable aurait une origine quant-à-lui.

En 2015, une autre étude, de Nature, a montré la problématique hydrique enfouie sous les sables au Sahara d’Afrique du nord. Les scientifiques ont utilisé des images satellitaires pour confirmer l’existence du réseau hydraulique dans le Sahara occidental notamment, d’une longueur d’environ 520 km. Ils soupçonnaient sa présence en raison d’un chenal sous-marin déjà trouvé.

De nouvelles preuves montrent que les rivières auraient traversé le paysage luxuriant des prairies qui précèdent le Sahara actuel. Les résultats font inéluctablement la lumière sur le passé du continent africain et le changement climatique qu’il a subi. Alors que les conséquences de sa dégradation se déplacent maintenant, sans que l’on s’assure de leur bienfait ou leur catastrophe.