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Une trouble rentrée sociale gêne l’ancrage crucial à Tebboune.

En Algérie, un président dans un exercice alambiqué pour s’enraciner.

mercredi 19 août 2020, par Djamel Damien Boucheref

Par quel moyen dépasser l’écroulement des tarifs du baril énergétique, qualifié "la malédiction" pour avoir créé les réflexes de la gabegie rentière ? Tel est le questionnement auquel, encore une autre fois encore, est confrontée l’Algérie. Le contexte de la dernière tripartite « gouvernement et partenaires sociaux » d’Alger est vraiment un test de la grandeur du calendrier conjoncturel.

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A. Tebboune, héritier naturel de la gouvernance corrompue et incompétente qui l’a fabriqué, s’est présenté devant cadres, syndicats et patronat, le 18 août, comme pour défier le vide et se délecter de son exploit d’être à la tête de l’Algérie. Son intervention à l’enthousiasme ne dérogeant pas à la démagogie et à la règle manie bien l’autosuffisance, en dépit de relever aussi moult contradictions.

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Il se satisfait de l’exportation des produits cosmétiques qui se vendent bien en Afrique. Tout en s’empêchant de reconnaître que cette incidence n’en fait guère la réussite pour une la nation en proie, ligotée par un échec consommé. Dont la chute de ses revenus qui l’ont cadré depuis plus d’un demi-siècle, sont définitivement et dans l’impossibilité de revenir à leur bon niveau !

Cette « conférence nationale pour un plan de relance économique », tenue sous la houlette du nouveau président, ne peut plus produire les slogans galvaudés des décennies durant. La diversification des investissements dans les secteurs créateurs de richesse et de postes d’emploi, pour construire une économie profitable à tous, ne saurait mieux reprendre la vieille rengaine de "l’après-pétrole".

D’ailleurs, les médias locaux reproduisent inéluctablement, disent-ils par impartialité, les reprises de communiqués, ou bien les réécrivent en extraits et bribes, au sein de rapports tentant de relever une aléatoire pertinence. Un journalisme qui ne perçoit aucune vision, que retenir une "tripartite", tenue à la veille d’une rentrée sociale perturbée d’une pandémie ralentissant le Monde. Alors point de confidence sortie des brouhahas d’une salle, mais tant de confusion mimétique.

Ce qui vaut bien d’être redit ici, c’est l’éclairage des réserves de change dont dispose l’Algérie et que Tebboune a relaté. Elles sont tombées à 57 milliards de dollars contre 62 milliards de dollars en janvier. Sur le plan de leur réapprovisionnement, les revenus d’exportation d’énergie devraient atteindre 24 milliards de dollars cette année, ils étaient à 33 milliards de dollars en 2019, ce qui ne compense le manque.

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Le retour prochain aux activités, de l’exercice pour 2020/21, sera une épreuve à un raïs en mal non seulement de crédibilité. Mais aussi, dénudé de la légitimité exigée par le mouvement, dit Hirak, qui conteste un système idéologique et politique qui garde la partition, sans cacher son chapardage du pouvoir, à sa merci.

Le chef de l’Etat reprend «  Pour l’investissement, les portes sont ouvertes et les banques d’État sont prêtes à aider...  », a déclaré Tebboune. Le pari ne semble pas cohérent, eu égard à même les secteurs où ils seront déployés ces appels. Mais maintenant la consolation en vaut la peine !

Selon un bilan échangé entre les structures publiques, les exportations sont de 2 milliards actuellement, ce qui est aussi invérifiable. Pour les porter à 5, les autorités disent être en mesure d’allouer 1 900 milliards de dinars (14,84 milliards de dollars) afin de financer les projets d’investissement des prochains mois, sans que l’on sache aussi l’énumération qui les identifie.

Enfin le point majeur que Tebboune a vraiment étalé, sans en assurer la fiabilité de sa perspective est relatif à une célébration, de libérer les rouages publics de tâches inscrites dans les gênes étatiques. Alors que l’armée s’occupe de certaines opérations économiques, comme la construction mécanique de véhicules, le nouveau 1er responsable algérien emprunte le détour de montrer ce qui est moins attendu.

«  … aucune objection à ce que les investisseurs privés créent des entreprises de transports aériens et maritimes, pour le fret et les passagers, ainsi que des banques…  », a-t-il déclaré lors de cette réunion, où ont assisté des membres du gouvernement, des hommes d’affaires et des syndicats. Discuter d’un plan de relance de l’économie a largement servi de savourer un sentiment d’être incontestable...

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