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Le "déstabilisme" : argument aux despotes qui résistent en Algérie.

Des professionnels de la subversion de la diaspora, avisent corrompus et médiocres.

jeudi 13 août 2020, par Djamel Damien Boucheref

Ce qui conserve les despotes Algériens au pouvoir, en dépit qu’ils ruinent le pays, c’est la bureaucratie endémique. Elle a réussi à se maintenir, en plaçant l’énarque A. Tebboune, celui qui a grimpé et cogité à travers les rouages. Il continue de corrompre les militaires en leur servant des privilèges en biens et deniers publics. Au regard même de la vénération que ne cesse de montrer le nouveau locataire du palais d’Al-Mouradiya, ceux qui ont collaboré avec un certain "Sandjabil", le narcotrafiquant tel l’associé du fils du raïs, Kamal Chikhi, la prédation n’est pas terminée.

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En favorisant les enfants et clans, des officiers de l’armée, pour les postes bien rémunérés dans les institutions, la bureaucratie algérienne concentre plus de pouvoirs. Ce n’est pas uniquement les trucages des votes qui associent armée et administration civile qui dévoient l’Etat. Il y a aussi l’insécurité, mise en branle avec l’islamisme et la démagogie de la ruralité obscurantiste. Elle favorise un agenda local plein de haines et le programme théocratique...

 L’effet du procès de Khaled Drareni : une image écornée de l’Algérie.
11 août 2020

Afin de limiter les contestations, les responsables qui ont fait de l’Algérie le second hub de l’islamo-terrorisme après l’Afghanistan, accusent les porteurs des revendications citoyenne de « déstabilisme ». Les castes de dirigeants décadents ont leur propre théorie qui, encore banalement en "main étrangère" dit un complot viserait l’Algérie. Elle a bien fait son chemin. Ces promoteurs prétendent que des professionnels de la subversion viennent de l’étranger, recrutés parmi les exilés…

Le « déstabilisme » a surfé sur le fédéralisme, espéré par certaines régions qui aspirent à s’émanciper. Ce qui est juste un découpage administratif est devenu partition de l’Algérie. Et bien d’autres affabulations, contre les jeunes avides d’assurer leur avenir, sont devenus des "agendas". Alors que la grande corruption habitait les rouages, elle a dès 1988 lâché les « Afghans » rapatriés par un certain Nahnah et bien d’autres Imams lovés dans les rouages noyautés par le faux-FLN de Mehri et Messaâdia.

Les adeptes du « déstabilisme » croient que le concept de « main étrangère » fonctionne, alors qu’en réalité il est tombé en désuétude avec le déblayage du règne de Bouteflika. Oui et bien sûr, que cela étonne ceux qui prodiguent cette idée d’arrière-boutique, elle est bien terminée avec le Hirak de février 2019. Alors une pléthore d’officiers des obscurs services secrets sont devenus analystes, « Doktours » et « Khabirs » (docteurs et experts), tiennent ferment et bêtement à cette marotte.

Mais une nouvelle génération, dont celle qui venant à naître, incarnée par un certain Khaled Drareni, refuse le diktat de la mort que leur réserve les dynasties comme le gang des Bouteflika. Selon le ministre porte-parole du gouvernement qui est journaliste, des « professionnels de la subversion », basés, tel qu’il l’a précisé, en France, en Allemagne, en Angleterre et au Canada, menacent le pays.

 Journaliste algérien entre fausse impartialité et approximative objectivité.
8 août 2020

Pour d’autres spécialistes auto-proclamés, de l’éternelle crise politique algérienne, inéluctablement l’agenda de la déstabilisation est berbère. Or l’embrigadement des mosquées et des contenus éducatifs ont déjà embobiné une génération pour commettre la « décennie noire » qui a sauvé le régime des tuteurs historiques. Le pouvoir d’Alger que cachent ces nouveaux « algériologues » de 1ère main.

L’usage d’un code pénal comme celui d’Algérie, augure qu’un régime liberticide égal à la prostitution politique qu’affiche publiquement une certaine Naïma Salhi dans ce pays. Montrer dans les normes qui réduisent cette loi à une criminalité judiciaire, contre un peuple dévergondé par l’obscurantisme et dérouté par le matraquage des chroniques populistes, c’est gérer les foules qu’administrer un peup^le.

Aux dernières aberrants soubresauts, il transparaît dans les discours produits par le pouvoir devenu plus calculateur, la tentation de fomenter des troubles et d’aider la présence terroriste en zone urbaine, est plus utile comme vrai « déstabilisme ». Ce qui n’est pas étranger aux alliés inconditionnels des valeurs et constantes nationales, c’est cette théorie du complot qui s’est déjà bien installée au sommet, dès lors que « Khaberdji » est galvaudé par même le président.

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