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L’arbitraire s’abat contre les lanceurs d’alertes en Algérie.

La liberté d’expression dérange la bureaucratie corruptrice

jeudi 16 juillet 2020, par Djamel Damien Boucheref

Les derniers sursauts de l’arbitraire déployé en Algérie, trouvent l’idée d’indiquer que les médecins et les infirmières sont agressés par le public. Donc il faut un nouveau tour de visses, à l’égard des libertés. Insatisfaits de la prestation médicale donnée par les services publics, les administrés sont désignés par le 1er-ministre et le ministre de la justice, comme ayant causé des actes délictuels. Les juges s’habituent à être aiguillonnés pour réprimer les expressions libérées via Internet.

Ecouter l’article.

Et la promesse d’une nouvelle loi sordide et répressive pour ceux qui disent par les réseaux sociaux du Web, en montrant les défaillances et les mensonges que livrent les institutions dévoyées, notamment les médias qui n’ont jamais dit un seul mot favorable à l’égard du Hirak. Maintenant ce sont les lanceurs d’alertes qui sont visés pour censurer leurs ardeurs, qui de leur côté s’accélèrent pour dénoncer.

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Dans une cacophonie quasi endémique propre au système politique qui dirige l’Algérie, après l’élection truquée de Tebboune dès un improbable 1er tour, la rupture entre l’administration et les citoyens se creuse et s’élargit. Sur plusieurs sujets, le divorce se consomme et gonfle de l’importance des cas auxquels il est la réponse, du plus réducteur protocole des relations entre dirigeants et citoyens.

Les fanfaronnades que dit le président du 1er pays du Monde à avoir confiné lors de la pandémie du COVID-19, ressemblent aux illusions de 1er et meilleur système sanitaire d’Afrique qu’il a déjà galvaudé. Or, pour la santé l’Algérie est en 7ème position. Toute honte de sublimation des affabulations, les bureaucrates suivent, dès la base institutionnelle, les mêmes réflexes mensongers.

C’est le cas de l’inutile 1ère puissance militaire de quelque-part continentale ! Car la menace est plus endogène et régionale. La 1ère avec le mouvement islamo-terroriste entretenu par l’idéologie nationaliste qui tient le pouvoir qui gouverne d’une manière à la fois illégitime et problématique. Puis le Maroc, en second paranoïa du voisin aux aguets, s’adonne à mettre la pression par une propagande hostile.

Mais les citoyens en Algérie sont devenus plus observateurs des actions et orientations des responsables au niveau des localités. Après avoir concrétiser l’arrêt d’une partie du régime de Bouteflika, qui est la prolongation de ce qui a été fait comme prédation de l’économie, depuis l’indépendance, maintenant les Walis (préfets) sont suivis et utilisent donc les subterfuges. A Djelfa et Sétif, les fonctionnaires s’adonnent aux menaces et aux errances.

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Souvent avec la compréhension de la nature du pouvoir algérien, à travers ses décisions les plus manifestes, ce sont les instruments qui aident à la prise de conscience par la population de son destin. Ce qui le pousse à résoudre ses grands problèmes, notamment politiques. Ainsi a été arrêté le 5ème mandat préconisé pour le despote Bouteflika. Et a été remise au-devant la question d’accéder à la seconde république dite la "nouvelle Algérie".

Mais l’arrogance des bureaucrates algériens, issus de l’ENA qui a institué scientifiquement la corruption, s’est déjà manifestée déjà contre le Hirak. Puis avec la pandémie du COVID-19 qui a montré les tares des anciennes gouvernances, d’où ont été exclus les cadres universitaires, expose publiquement les défaillances du système sanitaire. Alors que le pays construisait sa ruineuse et somptueuse mosquée !

Le régime algérien est devenu plus calculateur que jamais. Car le moment du passage d’un été de crise à une rentrée sociale houleuse, risque le glissement à l’autoritarisme. Comptant sur les militaires qu’ils ont corrompus, les énarques qui tiennent les centres décisionnels persistent en promulguant des lois liberticides dont celles qui privent les citoyens de la libre expression.

Incriminer la population en montrant les agressions que subissent les salariés des divers corps médicaux en plein exercice de leur métier, telles les manœuvres qu’utilisent les bureaucrates pour juguler la colère populaire liée au Hirak et que la catastrophe sanitaire a accentué. La diversion de l’échec de la gouvernance en général et des problèmes du système sanitaire défaillant !
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