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Répression aveugle des jeunes militants et des journalistes en Algérie.

Le pays revient à ses fléaux autoritaires et décadents.

mardi 28 avril 2020, par Djamel Damien Boucheref

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Les actes d’accusation de la justice sont des discours. Ils sont émis contre les journalistes et les activistes qui aspirent à un pays élevé, par la modernité, au rang de nation démocratique où règne la prospérité. Ce qui consiste à incriminer l’intelligence et l’honnêteté. « L’atteinte à l’unité nationale et à la sécurité de l’État » sont les 2 formulations dont sont accusés les berbères et les opinions avides de progrès et de liberté. Sinon si vous ne défendez pas l’islam politique, vous avez « la haine de soi ! »

L’aventure répressive sur laquelle le nouveau pouvoir militaro-bureaucratique en Algérie s’engage, ne fait qu’exaspérer la population. Des journalistes emprisonnés par des tribunaux dévoyés à la nouvelle tyrannie, des citoyens convoqués puis envoyés aux arrêts et des sites d’Internet censurés parce qu’ils diffusent ou commentent l’information, telle est la terrifiante ambiance du COVID-19…

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lundi 27 avril 2020

La colère du "HIRAK" mise en veilleuse, par ses protagonistes pour parer, avec la maladie, aux accointances et contacts sociaux auxquels les manifestations sur la voie publique obligent, les « hirakistes » riposte à l’épidémie. Ce qui offre une aubaine pour imposer une légitimité factice, par la violence de la puissance policière, à Tebboune dont la récente élection résume des décennies de la caricaturale poursuite du message des martyrs de la libération.

Des centaines d’Algériens sont déjà écroués dans les établissements d’internement. Bouteflika en a construit, lors de son fatal règne, une vingtaine de structures pénitentiaires. Ils sont accusés de subversion et certains sont qualifiés de professionnels en opposition révolutionnaire. La situation d’alerte collective, pilotée par une action publique qui communique, sans être mesurable, sur le COVID-19, est marquée par des interdictions de presse et des incarcérations massives.

C’est aussi l’heure d’un amendement du code pénal. Ce qui augure un autoritarisme plus féroce. De nouvelles dispositions conforteront la vague des arrestations ainsi que les poursuites devant des juges dont la corruption est légendaire. La censure des médias qui sortent du cloître officiel s’apparente à la même recette terroriste qui a massacré le personnel de la communication en société, lors de la décennie noire.

La mise hors-circuit des moyens d’expression, qui supplicient les journalistes loyaux à la déontologie de leur métier, trace pour l’encouragement d’un destin de médiocrité et d’annihilation de la critique. Ainsi que la possibilité invraisemblable de contrôle des réseaux sociaux, qui s’érige en des campagnes d’intimidation auxquelles applaudissent les opportunistes et les agents de la traditionnelle voyoucratie, déjà mobilisés pour fermer les libertés, montrent une donne plus despotique.

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25 avril 2020

De l’avis de nombreux observateurs, les autorités algériennes gèrent très bien l’état de calamité transfrontalière de la pandémie, en dépit d’un système sanitaire qui n’inspirait guère confiance. La mobilisation des travailleurs hospitaliers qui ont répondu avec véhémence, pour traiter les malades, alors que la population ne respectait pas pleinement les consignes préventives, relève d’un professionnalisme et d’une citoyenneté. Alors que l’atmosphère général, y compris pour les affaires, est morne.

Ce qui qui se déroule en Algérie préoccupe l’ONU. Le 24 avril, le Haut-Commissaire aux droits de l’Homme a dénoncé les pays qui profitent de la crise sanitaire pour emprisonner des journalistes avec des prétextes fallacieux et s’attaquent aux médias indépendants. C’est en fait le signe de la corruption et des prédations qui mettent les peuples dans la misère. Le cas algérien est celui où le dialogue est rompu.

Les dirigeants algériens alimentent l’islamisme qui a souvent pour prolongement la cruauté de la criminalité politique. Des milliers de mosquées couvent des factions qui préparent des caches d’armes et de moyens pour le terrorisme que l’armée découvre et détruit. La population est livrée à l’obscurantisme des charlatans officiels qui manœuvrent pour que les loups vivent les moutons, pour que les truands se convertissent en pieux et massacrent les gens paisibles aspirant à la démocratie !

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