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En Algérie, le vendredi ne compose pas avec le PAD.

Sur les trottoirs souillés, Bengrina programmé par Allah.

samedi 18 janvier 2020, par Djamel Damien Boucheref

Quand les politiciens du PAD "Pacte d’Alternative Démocratique" en Algérie s’accordent à suivre une discipline, pour ne pas dire une souveraine stratégie ? Et sans une répartition de leurs investissements dans toutes les régions, sont-ils en accord ? A ce moment-là, ils peuvent déclencher le programme de conquête des strates institutionnelles. A ces hiérarchies, des assemblées élues, on y accède, aussi bien dans ce pays ainsi que dans toute démocratie, par des scrutins. C’est la seule voie donnée aux élites par l’acte citoyen du vote.

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En Algérie, les proclamations et les exhortations des politiciens du PAD n’appréhendent pas la proposition d’imprimer un pacte perceptible par leurs concitoyens dont la lutte est animée par le mouvement dit "Hirak". Ces partis ne s’imaginent pas que seule la démarche, ardue et originale, de mettre "la main dans la main", consiste en une discipline de qui est l’amovibilité de chacun. Ce qui contredit la révolution b clée qui ne répond pas aux conditions de l’étape historique.

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Commençons par l’amère réalité. Des manifestants sont arrêtés et emprisonnés, sans que des précisions ne soient données pour ce qu’on leur reproche. Pas moins de 20 personnes, à travers le pays, ont été appréhendées lors du vendredi 17 janvier, sans que les crimes soient précis et assez justifiés. En même temps la presse et les ONG, locaux et de l’étranger, sont privées de la communication et de l’exercice de leur mission.

Ces citoyens sont aussi jugés, sans moindre argument légal que celui de la tentation de les priver d’émettre leurs opinions citoyennes. D’autant que le pays traverse une période de chamboulement où l’expression est plus vive et résolue, les griefs des ingérences étrangères sont servis aux crédules, mais néanmoins enthousiastes, et défenseurs du système falsificateur qui les nourrit.

Mettre la main dans la main : qui et comment, pour faire quoi ?


Parmi les handicaps dressés contre la liberté d’expression dans ce pays du Maghreb, la classe politique algérienne, tombée en désuétude depuis 1990, est inopérante. Depuis qu’une organisation anticonstitutionnelle, car religieuse, a remporté des législatives surveillées par ses militants au niveau des administrations locales, les politicards ont poursuivi l’héritage surannée de Mehri et Messa dia.

Puis ces satrapes du faux-FLN, souhaitant garder le pouvoir, s’accommodèrent du terrorisme islamiste qui a reconduit la cruauté d’Afghanistan. Et bien après aussi, ils sont soutenu le pire désastre, quand Bouteflika a accaparé le pouvoir. Ils persistèrent au détriment du pays, plutôt trahi, de s’accoquiner avec les prédateurs de l’économie que la bureaucratie a aidés.

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Les islamistes légalisés par la bureaucratie et les populistes qui redoutent le progrès, continuent encore de semer la haine, priorisant l’islam comme modèle de gouvernance. Alors que ceux désignés par les « démocrates » recherchent, en vain car sans appréhender les questions qui les rapprochent du peuple, à persuader de leur alternative, devant le nationalisme qui rallie fanatiques et rentiers.

Actuellement regroupés sous le label du Pacte d’alternative démocratique (PAD), des organisations et des personnalités annoncent des assises pour le 25 janvier. Une échéance qui demande à être suivie, car elle met en évidence la conjoncture de la suite épisodique du vote du 12 décembre dernier. Ce contexte de citoyens emprisonnés et leur opinion est criminalisée s’y prête à réparer...

En dépit d’une répression poussée par les cercles qui laissent croire qu’une « main étrangère » tente de s’immiscer dans les affaires internes et malgré l’hostilité des médias, de plus en plus honnis par les citoyens, chaque mardi, pour les étudiants, et vendredi la mobilisation actionne son fabuleux Hirak. Depuis déjà 10 mois, une féconde révolution convoque la catégorie active de la population.

Ça se passe alors que la propagande mensongère s’attaque aux Amazighs et à la communauté vivant à l’étranger, surtout les intellectuels ayant la cruauté qui leur promise. Alors se présente don cette urgence de tenir des assises à une classe politique qui ne se détourne pas du Hirak. Mais ce dernier, traversé de diverses tendances dont celles qui donne argument aux autorité, ne discerne pas son sentier.

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Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE

     
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