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Médias publics et alliés du régime, en Algérie, font la division du peuple.

La voie du changement encombrée par l’opinion rentière.

vendredi 27 décembre 2019, par Djamel Damien Boucheref

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Le 1er amendement oblige, un musée interactif américain, consacré à l’information et au journalisme, appelé le « Newseum » a plus de 11 ans d’existence. Financé par une fondation publique consacrée à la « liberté de la presse, d’expression et de pensée », finalement, il fermera ses portes ce 31 décembre 2019. Comme si les "Fake News" ont gagné. Situé sur Pennsylvania Avenue au centre de Washington, D.C., son ambition « aider le public et les médias à se comprendre réciproquement. » Il devait être ouvert en Algérie, d’après les faits de 2019.

Ceux qui croient que le journalisme n’a pas de défauts, n’ont qu’à revisiter comment la TV publique algérienne divise le peuple. Et vérifier comment sont traités les manifestants du mouvement dit "Hirak". Les idées d’inventer des informations, ou du moins de proposer des lectures différentes de l’actualité, soutiennent que les opinions divergent. Mais le monopole sur le service étatique par un courant idéologique mène à la corruption.

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Avec la diversité, comme dans un stade, chaque spectateur perçoit les performances des athlètes, selon sa position et d’après l’école d’esthétique qui attise sa vision des choses de la vie. L’industrie des médias a connu, avec Internet, le florilège des cultures libres. Et même le consommateur de l’information s’implique à répondre aux articles. Et il désire voire de savoir ce qui se passe dans les salles de rédaction.

Lorsqu’une porte se ferme dans le journalisme et que le paysage médiatique se rétrécit, comme en Algérie avec le « Hirak », la prière est dite pour la liberté. Alors la corruption, comme le souris quand le chat en quête de moineaux à mettre sous la dent, trouve désormais le champ libre. D’autres comportements, contraires à une déontologie sont venus. Ils sont animés de l’hostilité, à la synergie de la collectivité soulevée contre l’autocratie, sont nés. Qui les démentiront ?

Quand au pays du Maghreb règne un esprit de ruralité, avec les chaînes de TV Ennahar et Echourouk qui se livrent aux affabulations nuancées de milles noirceurs, la fertilisation des idées rétrogrades prend en otage les valeurs et l’identité. Même les violences crasseuses se bardent des artifices de l’impartialité, pour distiller les haines du nationalisme, lui-même grimé de moult masques.

L’époque où les médias sociaux servent la même pièce, à 2 faces, à la fois la vérité et la désinformation, le contexte est plus crucial que jamais pour certains pays. De l’Algérie, on parle énormément. Et de son armée on fait la ressource humaine, telle pour un collectif de louveteaux de scouts. Seuls les discours du comptoir du bar de la gare ont cette science du fortin de casernement.

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Et la crédulité du public s’apparente à l’auberge espagnole, ferait bien la manquante 8ème région militaire. Aux vitrines s’exposent bien performés les hiérarchies présidées d général. Aux voix, les haut-parleurs scandent de limpides appels aux prières. Et les supports d’histoires, au sein d’une communauté pour la rendre éclairée, réplique à la foire aux questions.

Mais les charlatans font parler autant les cadavres que les savants morts sans avoir mangé une seule fois un steak. Comment pouvons-nous nous attendre à ce que, ceux que nous servons, comprennent le besoin de durabilité, s’ils ne font pas partie de la conversation ? S’ils alimentent leurs esprits de théories fumantes, à quoi bon les informer de la vérité ?

Face aux « Fake News », des dispositions sont prises dans plusieurs pays dans le Monde. Certains songent à même une éducation scolaire initiée aux classes qui ont conviction que des « illuminatis » gouvernent le Monde. En Algérie, les producteurs de la désinformation s’attaquent à l’armée qui prive les islamistes du pouvoir. Mais en réponse, le secteur public, de l’audiovisuel et de la presse écrite, est devenu une machine à produire des mensonges.

La plus improbable des actions de l’ENTV, et des autres supports étatiques financés par le denier public, consistent à créer les clivages des pions internes, au service de la main étrangère. Entre pro-régime et les tenants d’un radical Hirak, qui s’opposent à la corruption prédatrice, les services de l’information de l’Etat se sont faits à la mission de perversion et de montages d’abjectes dépêches, avec de petits groupes filmés sous des angles les présentant en foules.

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Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE

     
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