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7è CONTRIBUTION : Derrière le HIRAK, la classe moyenne algérienne à l’œuvre.

Le risque indiqué par les révoltés arrive : l’impasse érigée par l’ancien système politique !

mercredi 21 août 2019, par N.E. Tatem

Le défi d’une société qui a additionné ses forces, pour lancer le soulèvement collectif, est de persuader toutes ses classes sociales pour la réalisation du consensus contre les autocrates. Elle a redécouvert la liberté d’expression, dont elle rêvait depuis longtemps. Alors les pouvoirs institutionnels comme l’armée, la justice et même les médias font des présomptions ainsi que des calculs pour s’indexer avec le mouvement social torrentiel, qu’aucune digue ne peut freiner.

Qui sont les auteurs du Hirak en Algérie ? Puisque les despotes avaient pris définitivement le pli, d’ailleurs le même est toujours à la mode, de faire croire qu’une prétendue « main étrangère » est à l’origine de complots contre la patrie. Or la question se pose : qui mène l’action ? La classe moyenne est reconnaissable d’après les slogans qui disent : liberté. Sinon qui d’autre peut-être derrière la colère de désobéissance qui a déjà chassé, le chef du gang des prédateurs, Bouteflika ?

La notion de classes sociales n’a jamais été admise, dans ce pays où il fallait obscurcir la compréhension sociologique par la simplicité. Y compris quand les déshérités colonisés ont mené la t che historique, depuis 1945 à 1962, pour la libération de leur partie, d’un occupant capitaliste et expansionniste, le renoncement aux égalités a développé les mensonges et l’hégémonie...

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Une majorité des Algériens sont obnubilés par le reniement des tentatives d’édification socialiste qui ont commencé dès l’indépendance. Puis truquées par le nationalisme arabe de Boumediene, les projets progressistes ont été écartés. Ce qui a ouvert le champ de libre action aux bureaucrates et faux militants qui ont virer à droite sous Chadli, agrandissant l’emprise d’une bourgeoisie compradore et rétrograde.

A l’arrivée de Bouteflika, en 1999, les idéologies de la décadence étaient prédominantes dès lors qu’un minaret donnait l’information au détriment du média. Deux décennies plus tard, les Algériens destituèrent le plus pervers et cynique rejeton de la génération qui s’est considérée tutrice de la mémoire et sur les l’immature société.

Comprendre qui souffle encore, un temps sur la braise de la haine islamiste et lors de cette mi-temps du Hirak sur la vague de l’éveil de l’épaisse vague de la modernité, est une identification culturelle. La classe moyenne commet cette versatilité de double appartenances comme son propre déchirement. Elle se dresse avec le mouvement historique mais ne se cale pas précisément dans sa position…

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D’une part la classe moyenne algérienne cherche le changement. De l’autre elle n’a pas clairement pris les devants du choix d’une société irréversiblement engagée à sortir de l’arriération. Ces catégories intermédiaires hésitent entre renier les pauvres et tourner le dos aux riches, car elles ne peuvent jamais savoir lesquels de ses concitoyens lui conviennent le mieux !

Gaïd Salah, l’homme fort qui, dans la tradition putschiste même de l’institution militaire du pays, a réussi à faire tomber le raïs qu’on croyait indécrottable. La simplification de précipiter le vote afin de doter l’Algérie d’un nouveau président, est une logique qui ne peut être reprochée. Même si le général laisse croire à une constitution qui a toujours fait défaut, le vide angoisse les administrés qui ne voient pas de responsable à qui charger leur destin.

L’incertitude est, déjà une dégradation de la stabilité, exacerbée par l’aggravation du black-out entre le mouvement de protestation et le gouvernement. Les autorités qui n’ont jamais apporté de la sérénité, ne peuvent être encore acceptées. Elles ont dirigé en désignant leurs propres failles comme des incapacités collectives insurmontables. Et là la classe moyenne a capacité de démontrer que sa confiance a été trahie et sans moindre tendresse.

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 5é CONTRIBUTION : : récidiver le passé ou déployer le projet national dans le millénaire ?
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 4è CONTRIBUTION : le mythe de "l’éradiqueur : Rab D’Zaer" corrompu par Bouteflika
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 3è CONTRIBUTION : Assainissement de l’économie, début de réponse au "Hirak" en Algérie.
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 2è CONTRIBUTION : La #RDN est une marche, sans répit ni conflit, du progrès
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 CONTRIBUTION : Sans le beau et fort leader, les Algériens célèbrent la modernité
 17 mars 2019

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Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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