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Un dialogue en Algérie, avec un pouvoir illégitime, rameute opportunistes et aventuriers

Ceux qui espèrent une carrière politique avancent pour être servis de la rente...

samedi 10 août 2019, par Djamel Damien Boucheref

Les Algériens redoutent le retour de l’insécurité. Le traumatisme de la "décennie noire" est en filigrane, tellement présent dans le moindre mouvement même localisé, comme une électricité qui illumine les réflexes où les revanchards et les haineux ne font aucune concession. En 2019 s’est réveillé le mouvement populaire avec les deux principales qualités qui le président : sa radicalité inébranlable et sa spontanéité éduquée gràce à des décennies de mépris collectivement encaissé.

Les tentatives de séparatisme, de passage à la violence théologique et d’asphyxie des libertés existent menaçants. Quoique penseront les angélismes souvent mués en moult barrières dressées pour l’exclusion, la fête algérienne est moins chargée de violence, mais elle ne rassure pas, car elle traîne pour épiloguer. Elle doit affronter la critique corrective, pour de ne plus duper comme c’était la coutume surfaite jusqu’à là.

Entendre en plein "Hirak", un cérémonial manifeste parler de "Hizb França", pour nier à un émigré le droit à sa citoyenneté et accusé d’avoir fui sa patrie, au temps du grand malheur. Le vocable était employé contre les démocrates ayant la mentalité occidentale, et resté dans les langages de sujets récompensant de visibilité une frange à la médiocrité immortelle...

 1ère partie : Depuis 2014, un sondage a étudié la politique en Algérie
4 août 2019

Parce qu’une constitution, anachronique du fait qu’un président l’a torchonnée, dès lors qu’il l’a détournée dès lors de son 3ème mandat en 2009, a chargé Bensalah de poursuivre le fonctionnement des institutions. L’intérimaire est coincé après la fin de la période légale de 90 jours. On n’a pas le temps de se prélasser, cet été en Algérie, on met les bouchées doubles pour apaiser les esprits.

L’armée, dont l’orchestration est reprise de concert par nombreux citoyens pris de panique et ressentant une inconsolable souffrance du mouvement « Hirak ». Ce dernier, compris brutalement, désigne en réactionnaires et de crédules, comme ayant été source du malheur, tous les citoyens qui ont fait les autruches enterrant les regards sous le sable, quand le gang Bouteflika fonctionnait avec une photo encadrée…

Les autorités provisoires accomplissent des actions qui non seulement ne relèvent de leurs prérogatives, mais aussi ancrent la bureaucratie. Comme elles concertent les prédateurs de l’économie. Telles sont les contradictions qui s’amplifient au sein du pouvoir transitoire qui a succédé à Bouteflika en Algérie.

Non ce n’est pas une blague, Abdelkader Bensalah, après avoir dépassé la période de transition prévue par la 1ère loi, qui lui confère la fonction de « chef de d’Etat », réduite par rapport à celle de président. Il s’adonne au changement du garde-des-sceaux, de procéder à un mouvement large des corps de magistrats et d’installer des managers à la tête des institutions sensibles, comme l’APS.

 24é vendredi de manifestation en Algérie, non-retour pour la rupture avec l’ancien système
2 août 2019

Qu’on feigne de ne pas l’entendre, la commission nationale algérienne pour le dialogue et la médiation demande le renvoi du gouvernement. Ce qui est vraiment aussi inaudible, alors que les manifestants l’exigent. Non seulement l’éviction de ces deux décideurs, mais aussi celui qui est actuellement le 1er responsable de l’armée.

L’appareil de concertation a aussi expressément exigé la libération les prisonniers qui ont été jugés et internés, sans commune et cohérente mesure judiciaire. Quand pour les mêmes délits et reproches, d’autres sont relaxés par des tribunaux, dont l’exemple récent a fait jurisprudence à Annaba. S’il n’y a pas incohérence, où peut bien être le désordre ?

Ayant rejoint dernièrement le club de confiance par qui l’armée tente de réinventer une inédite prédisposition du pays à renouer avec la stabilité politique, voire un équilibre institutionnel, Ammar Belhimer, président du Comité politique, a déclaré que la Commission n’avait pas le droit de s’ingérer dans le travail de la justice et de commenter les dispositions des cas sous enquête.

Au 25éme vendredi de sortie de la foule, il s’est établi que les manifestations ne s’arrêteront pas. Sinon leur fin viendrait de l’écartement d’au moins 2 personnages qui s’accrochent pour organiser un vote pour le président : Bédoui et Bensalah, chef du gouvernement et chef d’Etat. Voire ces cas ôtent toute crédibilité à cette élection de leur présence. Le départ de Gaïd Salah serait aussi bien plus qu’une géniale victoire des militants du "Hirak" sur les inassouvis qui ont toujours gouverné...

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

}Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE

     
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