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1ère partie : l’Algérie fait sa ferme transition montrée par une sagesse collective.

Le projet en marche est menacé par la précipitation des aventuriers et des opportunistes.

mardi 28 mai 2019, par Djamel Damien Boucheref

Un mardi en Algérie, lors du mouvement social qui a montré de vraies qualités de fierté, c’est le discours du chef des armées et la manifestation des campus qui sont attendus. Un double rendez-vous devenu au fil des semaines, un rencart à l’éveil de la conscience interpellant la révolution démocratique nationale #RDN. D’anciennes forces vives de la nation, qui tente de renouer avec l’édification, sortent de leur léthargie.

Lire 2ème partie ICI.

L’une des premières actions des marcheurs en Algérie, est la dissoudre des 2 assemblées. Ainsi la dénonciation de la classe politique qui tergiversait alors que l’autocrate Bouteflika est devenu un prédateur en prenant un 3ème puis un 4ème mandat. Une assemblée constituante est non-seulement une perte de temps mais aussi une bifurcation.

Une seule instance législative élue profondément représentative de la société intelligente, dynamique et intègre, est la finalité de toute révolution digne d’apporter des solutions à ce pays. La sécularité de sa composante humaine qui partage entre l’archaïsme lié aux traditions fomentées par les rentiers et une nouvelle élite.

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Des forces juvéniles promouvant l’esprit des libertés, se disent éprises et résolument de surmonter les obstructions faites à l’exigence d’un meilleur destin, se réveillent pour garantir un autre avenir que celui de la prédation et du populisme. Déjà émancipées des entraves qui dans leur constance ont figé le progrès et enclavé le positivisme, la nouvelle jeunesse algérienne détonne !

La transition, l’Algérie y est déjà. Ce passage à la seconde république est un long accouchement, il est même périlleux de le précipiter, les inconnus le guettent. Il faut le construire tel un pont, l’instruire comme un sentier semé d’embûches, l’alimenter d’énergies saines et toujours renouvelées. Pour lui insuffler une orientation juste, il faut suivre son rythme et non le pousser comme une bête de somme.

La constituante : un copier/coller des modèles d’ailleurs et une expérience algérienne en 1962 n’a rien donné.

La patience dans cette période, de transition complètement engagée, devient à la fois la force et la stratégie des insurgés contre le système de la gabegie qui a régné jusqu’à là. Au nom de la révolte appelée le « hirak », d’illégitimes aventuriers et de de dangereux opportunistes tentent de s’accaparer le pouvoir.

Les tractations, de ceux que les réseaux sociaux du Net présentent comme des héros, avec l’aile violente des islamistes, donne le tournis aux démocrates. Ces derniers refusent toute violence, dont ils ont été les premières et les seules victimes. Les obscurantistes, comme avec les USA, ont faussé la compagnie au régime qui les créés et utilisés pour terrifier les citoyens.

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Laisser la société et le peuple dans la voie de continuer l’œuvre de salubrité, dérange certains cercles qui devinent qu’une lente décantation ne sera pas à leur profit. La t che d’activer la justice pour traquer les délinquants, ne les arrange pas. Comme elle a déjà touché les voyous économiques qui ont trouvé des parrains au sein de la bureaucratie qui a écrasé les vrais entrepreneurs, elle les vise.

Si la case de faire une constituante est un copier/coller des systèmes politiques qui se sont avérés crédibles dans le Monde, cela risque de ne pas bien acter en Algérie une société harmonieuse. De triste mémoire, les élections constituantes de 1962,les premières tenues, étaient destinées à désigner les députés de l’Assemblée nationale constituante algérienne. Le solennel reste formel et a encadré la directe expression du public.

Par contre en 1976, un large débat auquel la population a largement participé s’était exprimé dans ce pays qui reste à instituer comme Etat. Une seule "assemblée" profondément représentative de la société intelligente, dynamique et intègre, mérite de surpasser le conditionnement des tout-venants. De quoi instituer une élite qui décide du meilleur.

Une assemblée constituante est non-seulement une perte de temps mais aussi une bifurcation. Ecrire une bonne constitution revient aux élites, aux scientifiques et aux Algériens épris d’une justice forte dans toutes les dimensions.

La nouvelle constitution mérite d’être promulguée par un labo, loin du populisme. Un texte où apparaîtra le projet sociétal qui donne un vrai destin au pays, basé sur la réflexion qui fera progresser la nation.

2ème partie : Le sondage débuté en 2014 atteint 33 000 consultations. Lire 2ème partie ICI.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE

     
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