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La duperie contradictoire, du système prédateur de la rente en Algérie, enfin H.S.

Maurice Audin, nom d’une place d’Alger qui résonne avec la révolte sociale, culturelle et politique !

jeudi 4 avril 2019, par Djamel Damien Boucheref

Peut-on analyser la remise en cause du pouvoir de Bouteflika en Algérie, par la protestation populaire, comme les réformes des pays de l’Est européen ? Eh ben, c’est non. Le pays a déjà connu ce changement idéologique en 1988. Ne pas se présenter, à un 5ème mandat, est une phase de négociations qui se sont poursuivies par un report du vote puis de placer un nouveau exécutif...

Le plus lamentable de la sortie du pouvoir, pour un diplomate renommé mais supplétif d’un système autocratique qui a un personnel faisant succéder ses despotes, est de promettre une réforme, sans répondre clairement au contenu exigé par la foule. L’armée a appelé à l’inaptitude du malade et a qualifié de "gang" mafieux l’entourage du président...

 Contre le peuple, Bouteflika fait un chantage avec l’échéance de fin de mandat le 27/04
30 mars 2019

De l’étranger, très peu de journalistes et d’experts trouvait la candidature de Bouteflika pour un 5ème mandat inapproprié, voire dangereuse. Mais le clan familial et les factions du nationalisme structurées en pseudo-partis politiques, insistaient pour ne pas l cher leur emprise sur le rente. La habitants d’Algérie n’y croyaient pas aussi à l’avidité de pouvoir…

Révélant son nouveau gouvernement à vocation d’emblée interprétée transitoire, Noureddine Bedoui transmet de Bouteflika au peuple, l’étrangeté des tergiversations du gang installé à la tête de l’Algérie. Une nouvelle équipe, même d’une brève durée de vie pour renvoyer les affaires courantes, mais prolonge la vie du décrié système de gouvernance.

Peu importe le qualifiant pour étiqueter le règne qui meurt politiquement et ses lauriers s’effondrent en miettes sur les têtes de ses faiseurs. La catastrophique sortie de l’Histoire du président algérien, due à une contrainte qui écrase la belle carrière du mentor qui a fomenté ses propres déboires, s’appliquerait aussi à ceux qui ont massacré les héros.

De l’étranger on déguste les faits du début de l’année 2019 en #Algérie. Avec la même délectation pour l’humour des slogans et autres écriteaux de pancartes, telle celle que ressent la foule de la protestation, les commentaires des journalistes confirment la joie. Et les lecteurs ou téléspectateurs y reconnaissent aussi leur bon plaisir !

 La fin de l’ère Bouteflika par empêchement selon l’article constitutionnel n° 102
26 mars 2019

Au début, aucun des Algériens et des observateurs étrangers se sont réveillés comme secoués et surpris. Ceux qui s’adonnent à la couverture des faits de ce pays, dont l’identité est partagée avec tiraillement entre Afrique et Monde Arabe, ont regardé les événements de contestation, du pouvoir du clan de Bouteflika, avec scepticisme et alerte.

Le premier exposait la révolte contre le despote à la ponctualité puis arrivant vite à sa déconfiture. Et le second se préoccupait de l’instabilité menaçante. Mais les deux ont assuré sur l’avenir du déroulement des faits que l’écartement des violences dans un pays dont la maturité de son peuple a réconforté les avis.

Comme d’habitude et sans lassitude, les politicards de pacotilles qui font légion depuis la rupture de 1988 en Algérie, laissent croire que c’est une manipulation du pouvoir, les manifestations de 2019.

Cette fois, ça ne fonctionne pas, à moins que c’est de l’autodestruction. Ceux qui ne croient pas à la force des masses, au développement de la conscience sociale et à la maturation historique des mouvements progressistes continuent d’alimenter le doute, le charlatanisme et la précarité politique. Mais le chaos qu’ils souhaitent est exclu !

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

}Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE

     
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