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La félonie dans une lettre de Bouteflika assuré d’être élu, sinon le chaos !

Rajoutez-moi un an : une fin désastreuse pour un diplomate qui ne croit pas au vote du peuple

jeudi 7 mars 2019, par Djamel Damien Boucheref

Le chantage de la stabilité du pays est repris successivement par le chef d’état-major, Gaïd Salah, et par le président dont la candidature est contestée. L’un dit, dans son discours prononcé dans l’académie militaire de Cherchell, la préservation de l’acquis de la paix concrétisée par l’armée. Et l’autre, depuis son lit d’hôpital à Genève, cite les manifestations qui le visent, comme l’Å“uvre d’officines dangereuses, comme d’habitude, vaguement identifiées.

Il est vrai qu’aucune préparation du mouvement des manifestations contre le projet de 5è mandat n’est préconisé. Seul le mouvement "Mouwatana" a déjà exprimé sa récalcitrante position. Et le nouveau visage sur la scène politique algérienne Ali Ghediri, continue son chemin de se mener jusqu’au bout son chemin de candidat. D’ailleurs, même abandonné par son staff, il persiste que la présence de Bouteflika n’est pas son obstacle, sinon c’est même son argument !

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L’assurance avec laquelle Bouteflika dit gagner, d’avance, les élections du 18 avril, laisse pantois les observateurs. Ils se demandent à quel point le peuple algérien est réduit à un troupeau ? Il déclare que le vote est un mirage, les urnes trancheront obligatoirement en sa faveur.

Ainsi qu’avec tout autre candidat, ils encaissent du despote une incroyable promesse, faite dans une lettre lue à la télévision publique. Mais elle a été rejetée comme une insulte par des Algériens lassés de son règne de deux décennies.

Quitter le pouvoir au bout d’une année, après l’organisation de moult entreprises, comme une conférence et légiférer un autre texte constitutionnel, exprime le toupet que l’élection n’est qu’une procédure formelle. L’opération administrative de choisir le chef de l’Etat, où aucun n’a le droit de se substituer au raïs, même avec une invalidité physique et anticonstitutionnelle, est accablante de la félonie de cette autorité !

Parti le 22 février en Suisse, et non le 24 comme dit ici et là par les médias, il n’en finit pas de se mouvoir, sans vraiment prouver qu’il est sorti de l’impotence. Cette méthode d’opacité est une ancienne pratique locale. Son mentor, Houari Boumediene, était décédé et ce n’est 41 jours plus tard que sa mort a été rendue publique.

Puis le lendemain, elle a été suivie de diverses machinations dont l’arrivée d’armes par cap « Sigli » ! Même si les nombreuses apparitions de Bouteflika handicapé et conduit devant les caméras sur une chaise roulante, il n’en demeure qu’aucune preuve n’est perceptible de son libre esprit !

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La main étrangère, si ce n’est pas moi c’est le chaos et « j’y suis j’y reste », sont des méthodes qui ne bouclent la colère populaire, au contraire elles l’alimentent. Cette épisode de la criminalité aussi bien idéologique, ou historique, qu’économique, ou maffieuse, à laquelle est livrée l’Algérie, a pour titre une fin de règne désastreuse pour un chevronné diplomate.

Depuis son départ à Genève, Bouteflika s’adonne à la surenchère et à narguer les manifestants qui ne veulent pas que sa candidature soit visible le 18 avril. Elle est pourvue d’un soutien de la bureaucratie qui du bourrage des urnes, lui permet d’ores et déjà de se déclarer victorieux. Puis, dit-il, réaliser une transmission du pouvoir.

A la veille d’une marche, du 8 mars, le président avertit jeudi du désordre. Ce qui maintient sa présence parmi les prétendants. Ce qui augmente la colère collective. Là, il y a de quoi expliquer qu’aucune vision démocratique n’est déclinée pour l’alternance ou la continuité de la stabilité : moi ou bien vous aurez le chaos.

Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.

Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?

Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI

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