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Sanctions contre l’Iran, une extorsion de fonds qui touche les amis du décideur

Les entreprises européennes victimes de mesures unilatérales de la 1ère puissance...

lundi 6 août 2018, par Jaco

Dans une lecture rigoureuse de la position de la Maison Blanche vis-à-vis de l’Iran, en réalité la première sanction qui, en mai dernier, a été le prélude à moult difficultés pour le reste du Monde, est le retrait de l’accord des pays occidentaux. Il est dit faussement multilatéral, avec les Mollahs de Téhéran, sur le programme nucléaire. Puis suit le calendrier qui semble commencer maintenant, en août. Donald Trump a qualifié l’entente, sur les ambitions nucléaires de Téhéran, de défectueuse. Sans fixer clairement son orientation, il dérégule les relations dans le Monde !

Le 3ième plus grand producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, en échange d’engagements à réduire ses ambitions nucléaires, ne compte se soumettre unilatéralement aux exigences de la Maison Blanche, qui restent obscures. Alors que d’autres pays réagissent sans canaliser une riposte unanime. Les autorités iraniennes ont limogé Valiollah Seif, qui dirigeait la banque centrale depuis 2013. Il a été remplacé par Abdonnasser Hemati qui a appelé d’apporter de l’or et des devises à l’institution, prise par une crise insurmontable.

Les pays qui se disent partenaires des Etats-Unis alors que le président de ces derniers relance le paquet de sanctions contre l’Iran, se trouvent piégés dans une politique internationale d’extorsion imposé par une puissance qui a le rôle de locomotive à un groupe de suiveurs. En ce lundi 6 août 2018, 90 jours après la décision de Donald Trump de sortir les USA de l’accord nucléaire avec le pays des Mollahs.

Des décisions qui semblent affecter seules les relations européennes avec Téhéran. Mais pas la Chine ou la Russie qui sont d’ailleurs prioritaires dans les échanges avec l’un des régimes théocratiques qui a pour victimes les femmes, on ne trouve pas beaucoup de traces. Dans cette première vague de sanctions, l’entrave financière. Les iraniens seront empêchés de disposer du dollar américain. Donc trouver les voies et moyens de couvrir leurs besoins avec d’autres monnaies et d’autres modes d’échanges.

Les blocages comprennent touchent aux transactions, mais surtout les importations de matières premières qui permettent à l’appareil productif local de tourner. Ainsi que des mesures pénalisantes sur les achats dans le secteur automobile et l’aviation commerciale. Elle sera suivie, en novembre, de mesures affectant le secteur pétrolier et gazier ainsi que la Banque centrale.

D’un autre côté les américains, y compris Donald Trump, disent qu’ils sont en mesure de rencontrer et de parler aux iraniens. Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a déclaré dimanche qu’il y avait encore une chance pour la diplomatie. L’espoir pour les relations extérieures américaines d’imposer un comportement aux Mollahs, dans la région du Moyen-Orient et une vision réductrice du développement d’une énergie nucléaire, n’est pas acquis.

Aussi les observateurs doutent qu’existeraient des pourparlers "irano-américains", comme pour la Corée du Nord. Parce que leur allié israélien voit cette mesure comme inappropriée et la réfuterait avec la force de ses lobbys. Lors de ces sanctions, le secrétaire d’Etat américain a déclaré qu’il s’attendrait à d’immenses changements de la part de Téhéran pour éviter de nouvelles pressions.

Les Etats-Unis promettent, avec force, la seconde expédition de sanctions auxquelles ils ont déjà fixé la date de novembre prochain pour étaler leurs répressions de tous commerces avec l’Iran. Les clients pétroliers commencent à s’éloigner déjà, car la prochaine série de punitions l’Iran doit faire face à des défis économiques encore plus difficiles, alors que le rial, la monnaie locale, a été complètement dégradée, par juste l’annonce des sanctions.

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Voir en ligne : Notre dossier IRAN

   
   

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