Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > diplomatie, présence, officiels, relations, échanges, politique (...) > Diminution drastique des investissements étrangers en Arabie Saoudite

Diminution drastique des investissements étrangers en Arabie Saoudite

Malgré les projets de réformes, plus grand est le manque de confiance en les fanfaronnades de #MBS

jeudi 14 juin 2018, par Azouz Benhocine

Pour son ambitieux programme de réformes, le prince saoudien #MBS a désiré mobilisé les investisseurs étrangers, puisque les fonds ne manquent pas localement. Les prétentions pour de nouvelles villes, l’ouverture des marchés du tourisme et des loisirs et l’assouplissement des restrictions sur la propriété étrangère des sociétés cotées par la Bourse saoudienne (Tadawul) ont été déclarées. Mais convaincre les investisseurs internationaux de mettre de l’argent dans le pays n’est pas acquise.

Depuis la crise financière de 2008-2009, les échanges internationaux n’ont pas cessé de se rétracter et l’année passée de 2017. Il s’agit d’une réduction de 23% des placements extérieurs, 1 milliard 430 millions, dans le développement des pays qui en ont besoin. Cependant la répartition n’est pas égale. Les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine continuent d’engranger les flux financiers intéressés par leurs économies malgré une stagnation ou légère diminution, cependant le Moyen-Orient et l’Afrique du nord n’attirent plus.

1er juin 2017

Le jeune #MBS a beaucoup voyagé ces derniers mois pour attirer l’attention sur ses projets. A Riyadh a été organisé l’année dernière une conférence sur l’Initiative d’investissement avec la participation des noms prestigieux, tels que Larry Fink PDG de BlackRock, la plus grosse société d’investissement au monde. Peter Thiel à la tête d’une boîte de capital-risque Fedge Fund, et auteur de plusieurs ouvrages dont "Mythe de la diversité", a pris part aussi. Un second colloque économique est prévu en octobre de cette année. 

Le dernier rapport de la CNUCED, publié le 7 juin, est un trésor de nouvelles économiques, notamment le chapitre qui relate la réduction drastique des investissements dans les pays en voie de développement. Rubrique de laquelle nous vous donnons cette fois une lecture de ce qui se passe en Arabie Saoudite, tant que le matraquage sur les réformes de MBS (prince Mohamed Benselman) deviennent sans perspectives reluisantes alors qu’on entend sans cesse que leur prouesse et avantages...

27 mai 2018

Aller trop vite en besogne, la réussite saoudienne est carrément à toutes les lignes éditoriales, l’arrivée du prince charmant ce qui manquait. Les pays pétroliers qui ont survécu avec cette rente, vont sur un destin lamentable. Il a commencé dès que la dernière et fatale chute du prix du baril de juillet 2014 a pris place mettant en exergue les nouvelles énergies moins polluantes car non-fossiles. Après le royaume saoudien, Populi-Scoop promet de fournir un article sur la situation algérienne.

Le document de la CNUCED dit sans ambages qu’en 2017, l’investissement direct étranger (IDE) en Arabie Saoudite s’est élevé à 1,4 milliard de dollars. Il était de 7,5 milliards en 2017 et 12,2 milliards en 2012. Donc ce n’est uniquement l’arrivée de MBS aux affaires qui est à l’origine de l’écroulement de l’attractivité de la monarchie qui s’est impliquée dès le déclenchement du « Printemps arabe » dans l’alimentation des discordes afin de gagner de l’influence.

1er février 2017

Ce qui ressort de ce rapport, le désinvestissement en Arabie Saoudite a bien commencé dès 2008 et s’est devenu visible dès l’année suivante en 2009. C’était la période où le caractère autoritaire du régime saoudien a été dénoncé notamment dans nos articles. L’autre vision qui a parfois miné la confiance des investisseurs potentiels et réels en cette

Le contexte de l’ensemble des pays du Moyen-Orient est différent pour chacun d’entre eux. Presque les autres petits Etats ne sont pas affectés de la manière par le désintéressement des investisseurs étrangers selon l’état de confiance et du climat des affaires. En effet les monarchies de la région ont bénéficié d’une augmentation des apports extérieurs, contrairement à l’Arabie Saoudite.

Partager sur les réseaux :
     
Pas de licence spécifique (droits par défaut)

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?