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En France, le Conseil d’Etat interpellé pour les ventes des armes qui tuent au Yémen

L’impunité des tueurs de civils au Yémen, les gains des gouvernements aveuglés...

mardi 8 mai 2018, par Gros Emile

Les marchands d’armes occidentaux se préoccupent peu des droits de l’homme, des conflits qu’ils alimentent et des dictatures avec qui ils passent de bien coûteux contrats, alors que les peuples subissent moult souffrances. C’est en France qu’une ONG, ayant obtenu le soutien d’autres personnalités et organisations de diverses vocations et tendances. Ce qui, réveille un débat sur la destination des richesses produites en hexagone et la responsabilité des gouvernants...

Les dirigeants allemands ont déclaré qu’ils ne vendraient plus d’armes à ceux qui participent à la guerre au Yémen. De son côté, la Norvège a déjà suspendu ses exportations d’armes pour les Émirats arabes unis. Nous avons publié, en 2016 sur Populi-Scoop, voir en bas quelques sujets sur un mouvement aux Etats-Unis qui prône l’arrêt de livraison d’armements à la monarchie saoudienne.

Voici nos deux articles sur le TCA
vendredi 18 mars 2016
dimanche 17 avril 2016

Mais en France les procédures sont plus lourdes, voire la complaisance a de vrais arguments. Aussi l’esprit de crise économique perpétuelle regarde la production industrielle, comme le créneau compensatoire des déficits diplomatiques et des activités résorbant le chômage endémique.

En mars dernier, un rapport juridique, avertissant Paris et ses fournisseurs d’armes des risques juridiques potentiels auxquels ils s’exposent. Ce sont les relations avec particulièrement l’Arabie saoudite et les EAU, qui ont été indiqués par le document d’Amnesty International et le groupe français des droits de l’homme ACAT.

Très peu de médias dénoncent le marché mondial des armes. Une économie mortifère qui, semant les misères des guerres, fait d’ailleurs vivre bien des opérateurs de l’information. Mais les militants des ONG tablent sur les voies juridiques. Le lundi 7 mai 2018, le Conseil d’Etat a été saisi, pour faire cesser la vente des équipements létaux qui sont utilisés dans la guerre au Yémen.

- C’est en 2015 que nous avons annoncé : Golfe d’Aden, enjeu d’une nouvelle guerre au Yémen
6 avril 2015

Il s’agit d’ASER et "Droit Solidarité" qui ont bougé en concert. Après avoir dressé leur constat, ils ont d’abord pris contact avec le 1er responsable du gouvernement français, avec un courrier que vous pouvez consulté ICI, envoyé le 1er mars 2018. Ces organisations demandent à l’institution publique créée en 1799 et chargé de conseiller l’exécutif d’apprécier si la légalité des exportations d’armes est dans les normes...

Comme les cas du Sahara occidental en Afrique du Nord, de la Palestine et le Yémen au Moyen-Orient, de graves violations des droits humains, voire des massacres, se pratiquent dans l’impunité. Les parties en conflit s’en prennent aux populations civiles qui sont sans défenses et ne sont pas directement protagonistes des belligérances. La limitation des armes qui servent dans ces crimes est un premier pas, auquel doit suivre l’isolement diplomatique.

Priorité est donnée au cas du Yémen, du fait de la fraîcheur du conflit et surtout des pratiques aveugles commises contre le peuple de l’un des pays des plus pauvres. Pour arrêter la vente d’armes, ce sont les licences d’exportation, attribuées par les ministères concernés industriels, qui sont désignées...

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